mercoledì 8 dicembre 2010

Interdire l'absurde

Article du 25.08.2008

Beaucoup sont encore en vacances et en ville on respire un air un peu moins pollué. Il fait chaud et beau et je profite de ce calme avant le chaos de septembre. Nos hommes politiques, par-contre, ne se font pas prendre par la paresse ambiante. Bien au contraire, ils travaillent d'arrache-pied afin de nous simplifier la vie, à nous, pauvres citoyens. Nous avons découvert, par l’intermédiaire des journaux, toute une série d'ordonnances pénales, plus connues sous le nom de "décret Maroni" concernant la sécurité. Ce décret contient une quantité impressionnante de nouvelles lois votées au nom "du décor urbain et de la décence publique" qui a fait appel à la créativité des administrations locales. Les communes n'ont pas attendu afin de se mettre au travail, certaines avec grande assiduité. Des exemples ?

Milan s'est empressé de compter son nombre de clochards en une journée : 2412. Taormina interdit aux gens de se promener à torse nu en dehors des plages. Capri et Positano interdisent les sabots dans leur centre historique car le bruit peut déranger les touristes. Sur la plage d'Is Arutas, en Sardaigne, il est interdit de fumer sous peine d'une amende de 860 euros. A Viareggio, le skateboard est banni du centre historique. Dans d'autres villes, il est interdit de tondre l'herbe durant le week-end ou encore pour ceux qui pêchent, un maximum de deux cannes-à-pêche par personne est autorisé. A Voghera, ils ont inventé l’interdiction de s'asseoir sur un banc après 23 heures à plus de trois personnes. Il n'y a pas de limites à la frénésie des interdits. Le syndic d'Eboli a introduit une amende de 500 euros en cas d'étreintes un peu poussées en voiture. Afin de combattre la pédophilie, la commune de Trento a interdit de filmer les enfants sur la plage et Forte dei Marmi, la construction de châteaux de sable. Et pour couronner le tout, l'Alto Adige interdit d'abîmer les panneaux d'interdiction.

Mais c'est à Florence que la créativité a été la plus fructueuse. Le 11 août 2008 est entré en vigueur un règlement de la police intitulé "Norme pour une cohabitation civile en ville". Il est interdit de se coucher parterre, même en cas de malaise. Il est interdit de se laver les aisselles dans les fontaines publiques, cela pourrait choquer les âmes sensibles. Il est interdit d'attacher son vélo à un banc public, ça fait désordre. Il est également interdit de secouer les nappes et les tapis par la fenêtre (500 euros d'amende). Mais le pire reste à venir : il est interdit de manger en public ! Deux familles françaises ont en fait les frais alors qu'elles mangeaient tranquillement leur sandwich dans la rue... 160 euros d'amende ! Ce n’est pas fait pour aider le tourisme mais c’est un bon moyen de remplir les caisses des communes. Comme quoi la bonne éducation n'a pas de prix.



Vietare l’assurdo


Tanti sono ancora in ferie e nella città si respira un’aria un po’ meno inquinata. Fa bello e caldo e approfitto di questa calma prima del caos di settembre. I nostri uomini politici, invece, non si tirano indietro davanti al lavoro e cercano di semplificare la vita a tutti noi, poveri cittadini. Abbiamo scoperto tramite la stampa, che sono state votate tutta una serie di ordinanze penali, più conosciute come “decreto Maroni” che riguardano la sicurezza. Questo decreto contiene una quantità impressionante di nuove leggi votate in nome del “decoro urbano e della decenza pubblica” e che ha fatto appello alla creatività delle amministrazioni locali. I comuni non hanno aspettato per mettersi al lavoro, alcuni con grande assiduità. Qualche esempio ?

Milano si è affrettata ha conteggiare i suoi barboni in un giorno : 2412. Taormina vieta alla gente di girare a torso nudo fuori dalle spiagge. Capri e Positano vietano gli zoccoli nel centro storico perché il rumore potrebbe disturbare i turisti. Sulla spiaggia d’Is Arutas, in Sardegna, è vietato fumare (860 euro di multa). A Viareggio, lo skateboard è bandito dal centro storico. In altre città, è vietato falciare l’erba durante il fine settimana o per quelli che pescano, un massimo di due canne da pesca a persona è autorizzato. A Voghera, hanno inventato il divieto di sedersi su una panchina dopo le ventitré a più di tre persone. Non c’è limite alla frenesia dei divieti. Il sindaco di Eboli ha introdotto una multa di 500 euro in caso di tenere effusioni in macchina. Per combattere la pedofilia, è vietato filmare i bambini sulla spiaggia o a Forte dei Marmi, la costruzione di castelli di sabbia. E per finire, l’Alto Adige vieta di danneggiare i pannelli di divieto.

Ma è a Firenze che la creatività è stata la più feconda. Dall’11 agosto 2008 è entrato in vigore un regolamento della polizia intitolato “Norma per una coabitazione civile in città”. E’ vietato sdraiarsi per terra, anche in caso di malore. E’ vietato lavarsi le ascelle nelle fontane pubbliche, potrebbe disturbare le anime sensibili. E’ vietato legare la bici a una panchina, fa disordine. E’ vietato sbattere la tovaglia o i tappeti dalla finestra (500 euro di multa). Ma il peggio deve ancora arrivare : è vietato di mangiare in pubblico ! Una famiglia francese stava mangiando tranquillamente panini per strada… 160 euro di multa ! Divieti che non aiuteranno di certo il nostro turismo ma che riempiranno certamente le casse dei comuni. La buona educazione non ha prezzo.

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