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sabato 22 gennaio 2011

De l'intérêt d'un mari riche

L’Italie vit des jours difficiles avec de continus scandales politiques (le récent «Rubygate») qui sont désormais au goût du jour. Ces événements font la une des journaux et au milieu de tout ça, un article a attiré mon attention. Une étude de l’Istat (Istituto Nazionale di Statistica) intitulée « Noi Italia » a pris en examen toutes les variations socio-économiques du pays entre 2008 et 2010. Les résultats sont déprimants. Il en ressort que la moitié des italiens ont arrêté l’école après l’école obligatoire, pas de maturité pour le 46 % des adultes entre 25 et 64 ans. Pour se faire une idée, la moyenne européenne est de 27.9 %. Et chez les jeunes ce n’est pas mieux : un sur cinq n’étudie pas et ne travaille pas, ce qui représente en chiffre le 21.2 % des jeunes entre 15 et 29 ans, le pourcentage le plus élevé en Europe.

Plutôt préoccupant quand on en pense que l’instruction est une chose capitale non seulement pour chaque individu mais aussi pour la société. Une population instruite est plus à même de raisonner et de se défendre. L’ignorance rend vulnérable et notre classe dirigeante l’a bien compris. Elle ne nous pousse pas à nous cultiver ou à être plus intelligents. Notre Premier lui-même donne un (mauvais) exemple de ce que l’italien moyen devrait être : ambitieux, grand séducteur amateurs de femmes, blagueur et insouciant. Il a même osé conseiller aux jeunes femmes de chercher un mari riche plutôt qu’un travail.

Un autre exemple récent m’a semblé très révélateur de ce que vit l’Italie aujourd’hui. Il y a quelques jours, Berlusconi a fait une déclaration sur une de ses chaînes de télévision dans le but de minimiser son implication dans l’affaire baptisée «Rubygate» (qui mériterait un article à soi) pour annoncer aux citoyens que, depuis sa séparation, il a une relation stable avec une personne dont le nom est resté secret, jusqu’à aujourd’hui. Tout le monde se pose donc la question : qui est cette mystérieuse femme ? Et chacun y va de son hypothèse. Un journaliste a demandé au père d’une jeune fille de 29 ans que l’on suspecte être l’élue, s’il confirmait les rumeurs et sa réponse a été « Si seulement ! ». Les pères ne sont plus ce qu’ils étaient.

Un autre chiffre me laisse très perplexe : 53 % de la population ne lit jamais pendant son temps libre ! Cela me paraît vraiment incroyable. Je savais que les italiens lisaient peu mais pas à ce point là et je me demande bien pourquoi. Les livres coûtent chers ? L’omniprésence de la télévision qui prend toute la place ? La paresse ? Les gens ont besoin d’exemples positifs et si l’on jette un coup d’œil aux programmes télévisuels, le niveau est décidemment très bas. En résumé, pas de quoi se réjouir dans un pays qui ne lit pas, dont l’instruction est au plus bas, le chômage au plus haut et dont le gouvernement coupe les budgets de l’Instruction et de l’Université.



L’interesse di trovarsi un marito ricco


L’Italia sta attraversando dei giorni difficili con i continui scandali politici (il recente “Rubygate”) che sono oramai quasi quotidiani. Questi eventi riempiono tutti i giornali e in mezzo a tutte queste notizie, ce n’è una che ha attirato la mia attenzione. E’ uno studio recente dell’Istat “Noi Italia” che ha preso in esame tutte le variazioni socio-economiche del paese dal 2008 al 2010. I risultati sono deprimenti. Ne esce che la metà degli italiani ha lasciato gli studi dopo la licenza media, niente diploma per il 46 % degli adulti tra i 25 ed i 64 anni. Per farsi un’idea, la media europea è del 27.9 %. E per i giovani non è meglio : uno su cinque non studia né lavora, una percentuale pari al 21.2 % dei ragazzi tra i 15 e i 29 anni che è la più alta dell’Unione Europea.

E’ piuttosto preoccupante quando si sa che l’istruzione è un elemento capitale non solo per ogni individuo ma anche per la nostra società. Una popolazione istruita può ragionare e difendersi. L’ignoranza rende vulnerabili e la nostra classe politica l’ha capito bene. Non ci spinge a diventare più intelligenti e colti. Il nostro Premier stesso ci da un (cattivo) esempio di come dovrebbe essere l’italiano medio : ambizioso, grande donnaiolo, scherzoso e spensierato. Ha anche osato consigliare alle giovani ragazze di andare a caccia di un marito ricco piuttosto che di un lavoro.

Ecco un altro esempio recente che mi è apparso molto significativo di quello che sta succedendo in Italia oggi. Qualche giorno fa, Berlusconi ha fatto una dichiarazione in televisione con lo scopo di minimizzare il suo coinvolgimento nello scandalo “Rubygate” (che meriterebbe un articolo a sé) per annunciare ai cittadini che, dalla sua separazione, ha una relazione stabile con una donna il cui nome è rimasto segreto sino a oggi. Tutto si chiedono : chi sarà questa misteriosa donna ? Un giornalista ha chiesto al padre di una delle giovani ragazze sospettate di essere la prescelta, se confermava le voci e la sua risposta è stata “Magari !”. I padri non sono più quelli di una volta.

Un’altra percentuale mi ha lasciata molto perplessa : il 53 % della popolazione non legge neanche un libro l’anno ! Mi sembra proprio incredibile. Sapevo che gli italiani leggevano poco ma non cosi poco e mi chiedo il perché. I libri costano troppo cari ? La presenza invadente della televisione che prende tutto lo spazio ? La pigrizia ? La gente ha bisogno di esempi positivi e vedendo i programmi televisivi proposti devo dire che, secondo me, il livello è decisamente basso. In poche parole, non c’è niente da rallegrarsi in un paese dove non si legge, dove l’istruzione è ai livelli più bassi, la disoccupazione ai più alti e dove il Governo taglia i fondi per la Scuola e l’Università.

lunedì 20 dicembre 2010

Pauvre école !

Article du 09.09.2008

Les protestes ne font que commencer et le nouveau Ministre de l'éducation, Mariastella Gelmini a, devant elle, un automne qui prévoit d'être mouvementé. Assemblées extraordinaires dans les écoles, récoltes de signatures et autres pétitions. Les enseignants et les parents d'élèves se mobilisent contre le retour du maître/de la maîtresse unique à l'école primaire, la scuola elementare, décidé par le nouveau gouvernement de Berlusconi. Ce super-prof est sensé enseigner toutes les branches, de l'italien aux mathématiques en passant par les sciences ou la géographie. Mais ce n'est pas tout, l'école déjà bien mal mise en Italie, verra son budget encore diminuer « grâce » à 2'500 professeurs en moins. L'idée de revenir au maître unique à l'école primaire ne convainc personne et cela concerne 2 millions et 580 mille enfants qui la fréquentent de 8 h 30 à 16 h 30. Enseigner de nos jours est un véritable sacerdoce mal payé et peu reconnu. Certaines restrictions sont certainement à faire, selon moi, mais elles doivent être décidées par ceux qui travaillent au jour le jour dans les écoles et qui en connaissent toutes les problématiques.

Les syndicats s'activent et ils ont déjà mis sur pied une grève nationale qui aura lieu le 17 octobre. Une parmi les nombreuses actions prévus, il y aura celle baptisée « Frozen » : le premier jour d'école, les élèves auront la surprise de retrouver leurs professeurs « congelés », couchés parterre afin de simuler la mort de l'école publique. Mais il n'y a pas que l'école primaire qui est mise à rude épreuve. L'école maternelle est aussi une victime des réductions de budget. Rien qu'à Turin, cela concerne environ 1'000 enfants de trois à six ans qui sont sur une liste d'attente afin d’avoir une place à l'école maternelle publique. La Commune a demandé l'ouverture d'une trentaine de nouvelles sections mais le gouvernement a refusé sous prétexte qu'il manque l'argent pour payer les soixante éducateurs nécessaires. Le gouvernement ne trouve pas les moyens d’investir pour la petite enfance mais Berlusconi trouve quand même 5 milliards de dollars pour aider la Lybie. C'est fou comme certaines causes sont mieux entendues que d'autres.



Povera scuola


Assemblee straordinarie nelle scuole, raccolte di firme e petizioni. La protesta sta solo iniziando e il nuovo Ministro dell’Educazione, Mariastella Gelmini ha, davanti a lei, un autunno movimentato. Gli insegnanti e i genitori si stanno mobilizzando contro il ritorno del maestro unico alla scuola elementare, deciso dal nuovo governo di Berlusconi. Questo super-prof deve insegnare tutte le materie, dall’italiano alla matematica passando dalle scienze o la geografia. Ma non è tutto, la scuola già mal messa in Italia, vera il suo budget ancora ridotto con 2'500 professori in meno. L’idea del maestro unico alla scuola elementare non convince nessuno e riguarda due milioni e 580 mille bambini che la frequentano dalle 8.30 alle 16.30. Insegnare nei giorni nostri è una vocazione mal pagata e poco riconosciuta. Certi tagli, secondo me, sono anche necessari ma vanno fatti bene da chi lavora all’interno della scuola, giorno dopo giorno e che ne conosce tutte le problematiche.

I sindacati si attivano e hanno già organizzato uno sciopero nazionale che avrà luogo il 17 ottobre. Una tra le tante azioni previste c’è quella chiamata “Frozen” : il primo giorno di scuola, gli allievi avranno la sorpresa di trovare i loro professori “congelati”, sdraiati per terra per simulare la morte della scuola pubblica. Ma non c’è solo la scuola elementare che è messa male, anche la scuola materna è vittima di tagli. Solo a Torino, questo riguarda circa 1'000 bambini di tre a sei anni che sono in lista d’attesa per avere un posto. Il Comune ha chiesto l’apertura di una trentina di sezioni ma il governo ha rifiutato perché mancano i soldi per pagare i sessanta educatori necessari. Non li trova per la scuola ma Berlusconi offre 5 miliardi di dollari per aiutare la Libia. E’ incredibile come certe cause si fanno sentire meglio di altre.