Visualizzazione post con etichetta société. Mostra tutti i post
Visualizzazione post con etichetta société. Mostra tutti i post

lunedì 14 novembre 2011

Bye Bye Monsieur B


Le départ définitif de Silvio Berlusconi, annoncé dans la soirée de samedi, a surpris tout le monde même si on en parlait depuis plusieurs jours. La surprise vient surtout du fait que l’ex Premier Ministre, a répété jusqu’à la fin que jamais il n’aurait donné sa démission. Il l’a encore confirmé avant d’entrer dans le bureau du Président Giorgio Napolitano, ce désormais fameux samedi 12 novembre.

Cette nouvelle arrive à un moment crucial pour l’histoire de l’Italie. Une période difficile faite de désenchantement et de fatigue générale. On ne peut souhaiter que cela soit une nouvelle chance pour le pays. Mario Monti, ex-commissaire à l’Union Européenne, a été désigné comme successeur de Berlusconi et il a la difficile tâche de constituer un nouveau gouvernement capable de sortir le pays d’une crise économique sans précédant. La nomination de Mario Monti est un message fort : après 17 ans de berlusconisme, une forte envie de sobriété et d’efficacité est indispensable.

Berlusconi s’en va mais le problème c’est que le berlusconisme sera long à éradiquer. Ses adeptes sont encore nombreux au sein du Parlement et ailleurs même si, depuis la rupture avec Gianfranco Fini il y a un an, le travail du Partito delle Libertà a toujours été plus difficile. Mais est-ce un vrai départ ? Va-t-il se représenter aux prochaines élections ? Tout est possible. Il ne semble pas vouloir renoncer à se battre et il n’a pas démissionné à cause d’une défaite électorale ou d’une crise politique interne. C’est une grave crise économique européenne qui nous a montré un Berlusconi peu crédible, même s’il continue à soutenir le contraire. C’est cela qui l’a contraint à la fatidique décision de se retirer, acte qualifié par lui-même de « courageux ».

En janvier 1994, Berlusconi avait annoncé à la télévision sa décision de se lancer en politique et aujourd’hui, il a choisi cette même forme pour informer le peuple italien de sa démission. La présentation qu’il avait faite de lui-même à l’époque avait beaucoup marqué : des valeurs fortement liées à la famille et à son mouvement Forza Italia, qui se voulait une force politique neuve avec l’ambition d’unir les gens. Dans son discours du 12 novembre 2011, il a répété de nombreuses choses qu’il pensait, avec une touche en plus de nostalgie et d’amertume.

Le Partito Democratico a immédiatement accueilli la nouvelle en faisant la fête. On a pu ainsi voir le secrétaire du parti, Pierluigi Bersani, trinquer devant une foule en délire, comme lors d’une victoire électorale. J’ai trouvé cette scène un peu déplacée vu le contexte actuel. Le peuple a toutes ses raisons de faire la fête mais un homme politique devrait le faire de manière plus sobre, à mon avis.


Bye Bye Signor B

Le dimissioni definitive di Silvio Berlusconi, annunciate nella serata di sabato, hanno sorpreso un po’ tutti, nonostante se ne parlava da qualche giorno. La sorpresa viene soprattutto dal fatto che l’ex Premier ha ripetuto sino alla fine che mai avrebbe se ne sarebbe andato. L’ha ancora confermato prima di entrare nell’ufficio del Presidente Giorgio Napolitano, l’oramai famoso sabato 12 novembre.

Questa notizia arriva a un momento cruciale per la storia dell’Italia. Un periodo difficile fatto di disincanto e di stanchezza generali. Possiamo solo augurarci che sia una nuova possibilità per il paese. Mario Monti, ex commissario europeo, è stato designato come successore di Berlusconi e avrà il duro compito di costituire un nuovo governo capace di fare uscire il paese da una crisi economica senza precedenti. Nominando Mario Monti il messaggio è forte : dopo diciassette anni de berlusconismo, c’è un evidente bisogno di sobrietà e di efficacia.

Berlusconi se ne va ma il problema è che il berlusconismo non sarà cosi facile da eliminare. Sono ancora tanti quelli che ci credono, anche in Parlamento, nonostante la rottura con Gianfranco Fini un anno fa che ha reso il lavoro del Partito della Liberta sempre più difficoltoso. Ma, è una vera partenza ? Si ripresenterà alle prossime elezioni ? Tutto è possibile. Non sembra volere rinunciare a lottare e non ha dato le dimissioni perché ha perso le elezioni o a causa di una crisi politica interna. Il motivo è la grave crisi economica europea che ci ha fatto vedere un Berlusconi poco credibile, anche se lui continua a negare. E’ proprio questo che l’ha costretto alla fatidica decisione, atto qualificato da lui stesso come “coraggioso”.

Nel gennaio del 1994, Berlusconi aveva annunciato in televisione la sua decisione di lanciarsi in politica e oggi ha scelto lo stesso modo per informare il popolo italiano delle sue dimissioni. La presentazione che aveva fatto de lui all’epoca, aveva colpito molto : dei valori fortemente legati alla famiglia e al suo movimento Forza Italia, che si voleva una nuova forza politica con l’ambizione di unire la gente. Nel suo discorso del 12 novembre 2011, ha ripetuto molte delle cose che pensavano nel passato, con un tocco in più di nostalgia e di amarezza.

Un’altra cosa che mi ha colpito molto : il Partito Democratico ha accolto la notizia festeggiando. Abbiamo potuto vedere il Segretario del partito, Pierluigi Bersani, brindare davanti a una folla in festa, come quando si vincono le elezioni. Ho trovato questa scena un po’ di cattivo gusto visto il contesto attuale. Il popolo italiano ha tutte le sue ragioni per festeggiare ma un uomo politico dovrebbe farlo in maniera più sobria, secondo me.

martedì 4 ottobre 2011

Génération exploitée


J’ai vu avant-hier soir un programme à la télévision de l’excellent journaliste Riccardo Iacona « Presa Diretta » au sujet des jeunes et de la précarité en Italie. Ce n’est pas la première fois qu’il en parle, c’est un sujet continuellement d’actualité, mais l’émission intitulée « Il popolo sfrutatto » (le peuple exploité) a été entièrement consacrée aux jeunes et au monde du travail.

La crise frappe tous les pays européens mais en Italie, on vit une situation dramatique, en partie parce que le gouvernement actuel ne semble donner aucune importance au futur du pays en négligeant ouvertement d’investir pour les jeunes. J’ai déjà parlé dans mon blog de la fameuse fuite des cerveaux, notamment dans les domaines scientifiques où la Péninsule peut se vanter d’une excellence reconnue et valorisée partout dans le monde. Ces cerveaux en fugue sont nombreux et chaque année l’Italie perd une richesse incroyable. Et que se passe-t-il pour ceux qui décident de rester ?

Le problème réside principalement dans le droit du travail qui, souvent, favorise l’employeur plutôt que l’employé. Les contrats à durée déterminée n’existent pratiquement plus et la loi permet toute sorte d’engagement qui ne réserve aucune garantie au travailleur. Les contrats sont, pour la plupart, à durée déterminée ou pire encore à projet, ce qui ne donne droit à aucune indemnité sociale (retraite, maladie, maternité etc.) et évidemment pas de vacances ni de 13ème salaire. Ce phénomène touche toute sorte de travailleurs : journalistes, architectes, médecins, avocats, graphistes, vendeurs etc. Dans la pratique, la loi permet aux employeurs d’engager des gens de manière temporaire à moindre coût tout en exigeant d’eux une disponibilité à plein temps. Les patrons disposent ainsi de personnel qualifié sans les inconvénients contenus dans un contrat de travail régulier. Les abus sont nombreux mais il est difficile de se défendre face à une loi qui penche trop souvent en faveur des employeurs.

Le phénomène des stages est lui aussi significatif. Il est censé permettre aux jeunes étudiants universitaires d’acquérir une expérience dans le monde du travail (si possible en lien avec leur sujet d’étude) mais souvent, les entreprises proposent des stages dans le but à peine voilé d’obtenir du personnel gratuitement, car les stagiaires ne sont souvent pas rémunérés. Certaines personnes peuvent accumuler jusqu’à 5 ou 6 stages (d’une durée de 6 mois environ) au début de leur vie professionnelle en repoussant ainsi toujours plus un véritable engagement, souvent parce qu’elles n’ont pas d’autres alternatives. On pourrait croire que tout cela concerne uniquement les « jeunes » mais ils sont nombreux ceux qui ont 35-40 ans et qui vivent encore une vie de précaire avec devant eux, un avenir incertain.

Il y a quelque chose qui m’a beaucoup frappé dans les témoignages de ceux qui ont quitté l’Italie pour l’étranger, souvent par manque de perspective professionnelle. Tous ont parlé de liberté retrouvée. La liberté de se construire un véritable avenir avec une activité professionnelle, une vie de famille et pourquoi pas ? Des rêves.


Pour en savoir plus : http://www.presadiretta.rai.it

http://www.presadiretta.rai.it/dl/portali/site/puntata/ContentItem-03cd89b1-7425-4962-9aa0-0f44ac3b62f6.html



Una generazione sfruttata


Ho visto l’altra sera il programma « Presa Diretta » di Riccardo Iacona dedicato ai giovani e al precariato in Italia. Non è la prima volta che ne parla pero ieri sera la puntata intitolata “Il popolo sfruttato” è stata totalmente dedicata alle condizioni lavorative dei giovani.

La crisi sta colpendo tutti i paesi europei ma in Italia, viviamo una situazione economica molto preoccupante e il nostro governo non sembra dare molto importanza al futuro del paese, trascurando apertamente l’investimento sui giovani. Ho già parlato nel mio blog della famosa fuga dei cervelli, soprattutto nelle materie scientifiche dové l’Italia può vantarsi di un’eccellenza conosciuta e valorizzata nel mondo intero. Questi cervelli in fuga sono molto numerosi e ogni anno il paese perde una ricchezza molto importante. E cosa succede a quelli che decidono di restare ?

Uno dei problemi principali risiede nel diritto del lavoro che spesso, avvantaggia il datore di lavoro piuttosto che l’impiegato. I contratti a durata indeterminata sono sempre di meno e la legge permette tutta una serie di assunzioni che non danno nessuna garanzia al lavoratore. I contratti sono per la maggior parte a durata determinata (quando va bene) o peggio, a progetto, che non danno diritto a nessun compenso sociale (pensione, malattia, maternità ecc) e neanche ferie né tredicesime. Questo fenomeno riguarda tutti tipi di lavoratori : giornalisti, architetti, medici, avocati, grafici, commessi ecc. In pratica, la legge permette di assumere del personale a basso costo chiedendo a loro una disponibilità a tempo pieno. I datori di lavoro hanno cosi a disposizione del personale qualificato senza avere gli inconvenienti di un regolare contratto. Gli abusi sono numerosi, pero è difficile uscirne di fronte a una legge che, molto spesso, non tutela i diritti dei lavoratori.

Il fenomeno degli stage è anche lui molto significativo. Lo stage dovrebbe permettere ai giovani studenti universitari di maturare un’esperienza nel mondo del lavoro (possibilmente legata agli studi) pero tante imprese propongono degli stage con lo scopo appena nascosto di ottenere personale gratis, perché gli stagisti spesso non sono pagati. Certe persone arrivano ad accumulare sino a cinque o sei stage (di una durata media di sei mesi) all’inizio della loro vita professionale, rimandando cosi una vera e propria assunzione perché non hanno altre alternative. Si potrebbe pensare che questo riguarda solamente i “giovani” ma sono numerosi quelli che hanno già 35-40 anni e che vivono ancora una vita de precario con, davanti a loro, un futuro incerto.

C’è una cosa che mi ha colpito molto nelle testimonianze di quelli che hanno lasciato l’Italia. Tutti hanno parlato di liberta ritrovata. La liberta di costruirsi un vero futuro con un mestiere, una vita di famiglia e perché no, dei sogni.


Pour saperne di più : http://www.presadiretta.rai.it

http://www.presadiretta.rai.it/dl/portali/site/puntata/ContentItem-03cd89b1-7425-4962-9aa0-0f44ac3b62f6.html

venerdì 16 settembre 2011

Terraferma


J’ai vu récemment le film d’Emanuele Crialese présenté cette année à la Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica de Venise, l’un des rares films italiens en concours. Il a rencontré un grand succès auprès des critiques de cinéma en remportant trois prix, dont celui du Prix Spécial du Juré.

Pour ma part, j’ai eu beaucoup de plaisir même si au départ le sujet promettait d’être plutôt difficile, un thème terriblement d’actualité : l’arrivée des clandestins sur l’île de Lampedusa en Sicile. Le réalisateur a choisi de raconter ce drame à travers une famille de pêcheur sicilienne, un homme âgé Ernesto (Mimmo Cuticchio), Giuletta sa belle-fille qui a perdu son mari en mer (Donatella Finocchiaro) et son petit-fils de 20 ans Filippo (Filippo Pucillo). La première chose qui frappe c’est l’omniprésence de la mer, le « personnage » principal du film. Et puis les habitants de l’île. La majorité des pêcheurs se confrontent à une grave pénurie de travail, la mer n’est plus nourricière comme un temps et beaucoup d’entre eux se voient contraints de louer leur bateau et leur maison aux touristes, en attendant des jours meilleurs.

Et puis, on découvre qu’il existe un vrai code de la mer : un pêcheur n’abandonne personne à l’eau. Un code d’honneur auquel Ernesto ne déroge pas quand il croise un matin une barque de clandestins africains. Il accueille sans hésiter, au risque de sa propre vie, plusieurs d’entre eux, dont une femme enceinte avec son jeune fils. La loi est contre lui, il le sait bien. Non seulement il accueille chez lui la femme et son fils mais en plus il ne les dénonce pas à la police. Il fait tout cela sans jamais se poser des questions, pour lui c’est comme cela qu’il faut agir. Sa belle-fille Giuletta, l’excellente Donatella Finocchiaro, n’est pas d’accord avec lui et ne voit pas d’un bon œil la présence de cette femme. Ils sont eux-mêmes déjà dans une situation d’extrême pauvreté et ils décident malgré tout de les aider.

Il y a un fort contraste entre la présence des touristes sur l’île venus pour se relaxer et l’arrivée des clandestins sur des embarcations de fortune. Tous arrivent et repartent par la mer mais leur situation est dramatiquement différente. La scène des touristes qui plongent dans l’eau après une ballade en mer pourrait être légère mais elle en devient poignante. Le réalisateur ne montre pas ce que deviennent ces émigrés par la suite même s’il suffit de lire les journaux quotidiens ici en Italie pour le savoir. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié le choix d’illustrer cette problématique à travers une simple famille de pêcheur, un véritable exemple d’humanité, de courage et d’humilité. A voir absolument !




Terraferma


Ho visto il film di Emanuele Crialese presentato recentemente alla Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica di Venezia. E’ stato uno dei pochi film italiani in concorso e ha riscontrato un grande successo di critica vincendo tre premi, tra i quali, il Premio Speciale della Giuria.

Mi è piaciuto molto, anche se inizialmente avevo un po’ di dubbi visto il tema piuttosto pesante e terribilmente di attualità: quello dell’arrivo dei clandestini sull’isola di Lampedusa in Sicilia. Il regista ha scelto di raccontarci questo dramma attraverso una famiglia di pescatori : Ernesto un uomo anziano (Mimmo Cuticchio), Giuletta la sua nuora il cui marito è morto in mare (Donatella Finocchiaro) e il suo nipote Filippo (Filippo Pucillo) di venti anni. La prima cosa che colpisce è l’onnipresenza del mare, il “personaggio” principale del film. E poi gli abitanti dell’isola. La maggior parte dei pescatori vive una grande crisi economica per la mancanza di lavoro. Il mare non è più quello di una volta e molti di loro devono affittare le loro barche e le loro case ai turisti, aspettando giorni migliori.

E poi scopriamo che esiste un vero codice del mare: un pescatore non abbandona mai nessuno. Un codice d’onore che Ernesto rispetta quando un mattino incrocia in mare un barcone di clandestini africani. Accoglie senza esitare nella sua barca, al rischio della propria vita, qualcuno di loro tra i quali una donna incinta e il suo giovane figlio. La legge è contro di lui e lo sa bene. Non solo accoglie a casa sua la donna con il figlio ma non li denuncia alla polizia. Ernesto fa tutto questo senza mai farsi troppo domande, per lui è cosi che si fa e basta. La sua nuora Giulietta, l’eccellente Donatella Finocchiaro, non è d’accordo, non vede di buon occhio la presenza della clandestina. Sono già in una situazione di precarietà economica ma decidono nonostante tutto di aiutarli.

C’è un forte contrasto tra la presenza dei turisti sull’isola e quella dei clandestini. Tutti arrivano e ripartono dal mare pero la loro situazione è drammaticamente opposta. La scena dei turisti che si tuffano in acqua da una barca potrebbe essere divertente ma, visto il contesto, diventa commovente. Il regista non ci fa vedere che fine fanno questi clandestini ma basta leggere i quotidiani per capirlo. Per quanto mi riguarda, ho apprezzato molto che abbia scelto di illustrare questa problematica attraverso una semplice famiglia di pescatori, un vero esempio d’umanità, di coraggio e di umiltà. Da vedere assolutamente !

giovedì 14 aprile 2011

L'italianité


Article publié le 28.01.2009

Le film "Italians" de Giovanni Veronese sort dans les salles ces jours, avec trois acteurs emblématiques : Carlo Verdone, fameux en Italie pour ses films de comédie (il est également réalisateur), Sergio Castellitto excellent acteur que l'on voit plutôt dans des productions à petit budget et le beau Riccardo Scamarcio, un acteur faisant partie de la nouvelle génération. Je n'ai pas encore vu le film mais le sujet a toute de suite attiré mon attention : pourquoi les italiens se font toujours remarquer à l'étranger ? En l'occurrence, ceux qui ont déjà vu le film, les critiques, sont plutôt mitigés car ils reprochent au film de Veronese d'être plein de clichés et de donner une image négative de l'Italie.

La question est : existe-t-il une italianité ? Je relève dans l'actualité de ces dernières semaines différents événements qui peuvent donner quelques éléments de réponse.

Le football par exemple, qui ici prend une énorme place dans la société. Les joueurs de foot bénéficient d'un intérêt digne du meilleur acteur d'Hollywood. Il existe des magasins entiers consacrés à une équipe de foot dans lesquels on peut trouver tout le marchandising possible et imaginable. Ou encore les émissions quotidiennement consacrées aux matchs joués dans tout le pays et par le monde, avec des journalistes, des spécialistes du ballon rond (appelés ici "opinionisti"). Sans oublier la plantureuse bimbo du moment, dont la tâche consiste essentiellement à sourire quand la caméra l'encadre, au mieux elle fait semblant de tapoter un écran d'ordinateur avec un air qui se veut savant (mais de quoi ?), en riant nerveusement. Le refus de Kaka de quitter l'équipe du Milan pour le Manchester City a fait la une des journaux pendant plusieurs jours. Quoi ? Un joueur de foot qui dédaigne une somme considérable pour jouer dans une autre équipe, c'est vraiment incroyable ! Encore plus incroyable quand Berlusconi, propriétaire du Milan, déclare : "Kaka oublie cette offre et reste avec le Milan ! Il y a des choses plus importantes que l'argent". Ah bon ? Comme quoi, notre Premier nous réserve toujours des surprises...

Autre sujet d'actualité dans les médias : la téléréalité avec "Il Grande Fratello 9" correspondant au Loft en France. Toute l'Italie ne parle que de ça : la concurrente Cristina Del Basso et sa généreuse poitrine. Le vrai héros de cette édition, c'est son chirurgien esthétique ! Elle est passée d'une quatrième taille italienne à une sixième, car elle voulait ressembler à Jessica Rabbit et gagner sa vie comme velina, ambition de beaucoup de jeunes filles. Faire la velina, c'est faire ce que fait la bimbo citée ci-dessus, sourire bêtement dans différentes émissions télévisées légèrement vêtue (évidemment) et de temps à autre, danser. Mais attention, Cristina se défend de n'être qu'un beau corps et elle affirme avoir aussi une tête bien faite : la preuve elle étudie à l'Université "Sciences de l'Information". Comme quoi, en effet, elle a su très bien communiquer durant l’émission. Reste que toute l'Italie suit de près ses va-et-vient dans la maison du Grande Fratello, surtout dans la salle-de-bain où ses douches sont désormais légende. Un chiffre qui parle à lui tout seul : à ce jour sur You Tube plus de 600 mille visites pour voir Cristina « faire sa toilette ».

Si parmi vous ils y en a qi suivent un peu la vie des VIPS italiens, vous aurez peux-être remarqué qu'il y a un type de couple qui fonctionne particulièrement bien dans le Beau Pays : celui de la velina et du footballeur. Mais je le dis sans malice, c'est juste une constatation.



L’italianità

Sta per uscire nelle sale il film di Giovanni Veronese « Italians » interpretato da tre attori rappresentativi: Carlo Verdone famoso in Italia per le sue commedie (è anche regista), Sergio Castellitto, eccellente attore che vediamo di solito in film meno commerciali e il bel Riccardo Scamarcio, attore della nuova generazione. Non ho ancora visto il film ma m’incuriosisce già il tema: perché gli italiani si fanno sempre notare all’estero? Cosa li caratterizza? Quelli che hanno già visto il film, ad esempio i critici cinematografici, rimproverano Veronese di dare un’immagine negativa e piena di clichés dell’Italia.

La domanda è: esiste un’italianità? L’attualità di queste ultime settimane può dare, in parte, qualche elemento di risposta.

Il calcio ad esempio che occupa uno spazio molto importante nella società italiana. I giocatori di calcio attirano l’attenzione quanto i migliori attori di Hollywood. Esistono negozi interi dedicati a squadre di calcio dentro cui si puo’ trovare di tutto e di più. Ci sono anche trasmissioni televisive dedicate alle partite giocate in tutto il paese e nel mondo con giornalisti e specialisti chiamati opinionisti. Senza dimenticare la bella fanciulla che ha come compito principale sorridere o ridere stupidamente quando è ripresa o al massimo fare finta di digitare sulla tastiera del computer con aria concentrata. Il rifiuto di Kaka di lasciare la squadra del Milan per il Manchester City è stato la notizia numero uno nei giornali per giorni. Cosa? Un giocatore di calcio che rifiuta una cifra considerevole per cambiare squadra è proprio incredibile. Ancora di più la dichiarazione di Berlusconi quando dice: “Kaka dimentica quella proposta e rimani con il Milan. Ci sono cose più importanti del denaro”. Veramente? Il nostro Premier ci riserva sempre delle sorprese.

Altro « tema » di attualità nei media in questi giorni è il reality del Grande Fratello 9. Tutta l’Italia non parla che di questo: la concorrente Cristina Del Basso e il suo generoso seno. Il vero eroe di questa edizione è il suo chirurgo estetico. E’ passata da una quarta a una sesta perché voleva assomigliare a Jessica Rabbit e guadagnarsi da vivere facendo la velina, ambizione molto diffusa tra le giovani ragazze di oggi. Fare la velina è simile a quello che fa la fanciulla delle trasmissioni sportive ma con qualche variante : è generalmente poco vestita e ogni tanto balla. Ma attenzione la velina spesso sostiene di non essere solo un bel corpo ma di avere anche un cervello come ad esempio nel caso di Cristina del Basso che ha studiato Scienze dell’Informazione. In effetti ha saputo comunicare molto bene durante il Grande Fratello aiutata dal suo generoso décolté. Tutta l’Italia segue i suoi movimenti nella casa del Grande Fratello, soprattutto in bagno sotto la doccia, momenti diventati già leggenda : più di 600 mila visite su internet per vederla mentre si lava.

Se tra di voi qualcuno segue la vita dei Vip italiani, avrà già notato che c’è un tipo di coppia che funziona molto bene nel Bel Paese: quello della velina e del calciatore. Lo dico senza malizia, è solo una costatazione.

mercoledì 16 marzo 2011

Le sexe faible ?

Article publié le 02.12.2008

En Italie, les femmes sont loin d'êtres considérées comme une ressource. Bien au contraire, la place que la société leur laisse est tout simplement à la maison, comme il y a 50 ans. Mais à l'époque, tout était très différent. Il existait un réel noyau familial autour duquel gravitaient les tantes, les oncles, les cousins ou encore les grands-parents. Ceux-ci, formait un réseau sur lequel un jeune couple (avec ou sans enfants) pouvait s'appuyer. Mais les jeunes couples d'aujourd'hui vivent une réalité bien plus difficile. Les plus chanceux ont leur parents proches qui leur donne un coup de main, mais la majorité d’entre eux a émigré à l'intérieur du pays pour des raisons professionnelles et l'Etat n'aide que très symboliquement les familles.

Par conséquent, il faut de la ténacité et une réelle motivation pour fonder une famille. Et gare aux nombreux obstacles que va rencontrer la femme dans son parcours en tant qu’individu, avant tout, mais aussi en tant que travailleuse et que mère. Avoir des enfants, ici n'est pas vu comme une richesse humaine. Quand on est à la recherche d’un travail avec des enfants en bas âge, souvent les portes se ferment. Dans les pays du Nord notamment, cela est vu comme un vrai capital qui apporte quelque chose à l'entreprise. La mère de famille développe des qualités de gestion de stress et d'imprévus, elle est un peu psychologue, éducatrice et animatrice. Elle sait tenir un agenda serré entre le pédiatre d'un côté, les courses et le souper à préparer. Bref, elle sait faire preuve de grande flexibilité tout en développant des vraies stratégies d’organisation afin contenter tout le monde.

Ici, les femmes qui travaillent occupent généralement des postes sans responsabilité ou sans intérêt, dans des conditions salariales et sociales précaires. Ici, pratiquement le 80 % des femmes décident de rester à la maison à la naissance du premier enfant. Un pourcentage exorbitant ! D'après une étude récente réalisée par la « LUISS » (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, site www.luiss.it) l'Italie est la nation avec le nombre de leaders féminins le plus bas du continent. Leur salaire est inférieur de 15 % par rapport à celui des hommes. Dans les entreprises et dans la politique, l'espace dédié au « sexe faible » est lui aussi très faible. Pour vous donner une idée, le pourcentage des femmes à la Chambre au Parlement en Italie est à 21.30 %. Devant nous, le Burundi avec 30.5% ou encore l'Argentine avec 40 %. Dans les entreprises seuls 2 % des administrateurs sont au féminin. La seule petite exception et selon les régions, c'est l'Université qui semble leur accorder un peu plus de place.

Les causes de ce phénomène sont multiples et complexes. Une d’elle c'est la gérontocratie. On voit cela notamment à la télévision, où de vieux « dinosaures » occupent le terrain sans laisser la place aux jeunes. Une femme doit travailler le double par rapport à un homme pour prouver sa propre valeur. Ici, c'est la culture du pouvoir qui prime sur celui du mérite et on le sait depuis la nuit des temps, le pouvoir est souvent aux mains des hommes. Un dernier exemple qui illustre bien ce phénomène : quand Berlusconi a choisi les femmes de son gouvernement, il en a choisi 4 (chiffre ridicule) et toutes très jolies mais, malheureusement, pas toutes très compétentes... mais bon, cela est un aspect secondaire pour le Cavaliere.


Il sesso debole ?

In Italia, le donne non sono considerate una risorsa. Al contrario, il posto che la società lascia loro è semplicemente quello di stare a casa come cinquanta anni fa. Ma all’epoca, tutto era molto diverso. C’erano i nonni, gli zii, i cugini che formavano intorno alla giovane coppia (con o senza figli) una rete di aiuto dove appoggiarsi in caso di bisogno. Ma i giovani di oggi vivono una realtà ben diversa anche perché tanti di loro hanno emigrato all’interno del paese per motivi professionali e lo Stato aiuta solo in maniera simbolica le famiglie.

Di conseguenza, bisogna essere molto tenaci e avere una reale motivazione per farsi una famiglia. E attenzione ai numerosi ostacoli che la donna incontrerà sul suo cammino come individuo, prima di tutto, ma anche come lavoratrice e come mamma. Avere dei figli in Italia non è visto come una risorsa umana. Quando una giovane mamma cerca lavoro, spesso le porte si chiudono. Nei paesi nordici, la maternità è vista com’è un capitale che arricchisce l’azienda. Perché la madre di famiglia sviluppa delle qualità nella gestione dello stress e degli imprevisti, è anche un po’ psicologa, educatrice e animatrice. Sa gestire gli appuntamenti tra pediatra, spesa e cena da preparare. In poche parole, sa fare prova di una grande flessibilità sviluppando delle vere strategie d’organizzazione riuscendo ad accontentare tutti.

Nel Bel Paese, le donne che lavorano occupano, in generale, ruoli senza responsabilità o senza interessi, in condizioni salariali e sociali precarie. Quasi l’80 % delle donne decide di rimanere a casa dopo la nascita del primo figlio. Una percentuale esorbitante. Secondo uno studio recente realizzato dalla LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, sito www.luiss.it) l’Italia è la nazione con il numero di dirigenti femminili più basso del continente. Le donne guadagnano 15 % in meno degli uomini. Anche in politica e nelle aziende, lo spazio dedicato al sesso “debole” è molto basso. Per avere un’idea più precisa, la percentuale delle donne alla Camera nel Parlamento in Italia è del 21.30 %. Davanti a noi, ci sono il Burundi con 30.5 % e l’Argentina con il 40 %. Nelle imprese, solo il 2 % degli amministratori sono donne. L’unica eccezione è l’Università che sembra lasciare loro un po’ più di spazio.

Le cause di questo fenomeno sono numerose e complesse. Una di queste è la gerontocrazia. Si vede ad esempio in televisione dové gli animatori sono spesso over 60 e faticano a lasciare il posto ai giovani. Una donna deve per principio lavorare il doppio rispetto a un uomo per provare il suo valore. In questo paese è la cultura del potere a valere più del merito ed è risaputo che da sempre il potere è spesso in mano agli uomini. Un ultimo esempio che illustra bene questo fenomeno : quando Berlusconi ha scelto le donne per il suo governo, ne ha scelti solo quattro, tutte molto carine ma, forse non altrettanto molto competenti. Ma questo è sicuramente un aspetto secondario per il Cavaliere.

mercoledì 26 gennaio 2011

"I have no dream"




C’est un des slogans de Cetto Laqualunque, un personnage créé il y a 8 ans maintenant, par le formidable Antonio Albanese, une star de la satire politique en Italie. Ces jours sort dans les salles le film qui voit, comme protagoniste principal, cet entrepreneur calabrais qui décide de se présenter comme syndic de sa ville d’origine, afin de sauvegarder ses intérêts économiques. Pour améliorer son image et son quota de popularité dans les sondages, on lui conseille d’aller à l’église et de se balader le dimanche avec sa femme. Ça marche, jusqu’à un certain point.

Le réalisateur, Giulio Manfredonia n’avait certainement pas prévu que la sortie du film, coïnciderait avec les nouveaux ennuis judiciaires de notre Président du Conseil, Silvio Berlusconi. Les deux hommes ont en commun le sens des affaires et le goût des belles femmes. Mais Cetto Laqualunque ne s’inspire pas seulement aux hommes politiques mais à toute une série d’individus qui, d’une manière ou d’une autre, démontre un piètre sens civique.

Sous la satire se cache avant tout un film qui dénonce tout ce que l’on peut trouver de pire dans ce pays. Tout ce qui le fait dysfonctionner : la corruption, le manque de respect pour la nature et les femmes, la mauvaise éducation des enfants, la négligence et l’insouciance, l’égoïsme à outrance ou encore le narcissisme exacerbé. Cetto est un homme vulgaire et présomptueux, sans aucun bon sens et bon goût, sans morale et sans pudeur. Exagéré ? Pas tant que ça quand on voit ce qui se passe actuellement. Évidemment, tous ces défauts sont concentrés dans une même personne et dans la réalité, on peut espérer qu’un tel individu n’existe pas. Mais Albanese estime que c’est un personnage modéré au jour d’aujourd’hui !

Quelques semaines avant la sortie du film, des stands ont été organisés dans les principales places du pays en faveur de sa candidature afin de promouvoir le film et ils ont été pris d’assaut par de nombreux fans. Le site http://www.partitodupilu.it/ a déjà reçu plus de 200 mille visiteurs. Le but était également de voir qui voterait pour lui et les signatures ont été nombreuses en sa faveur. Mais est-ce que le film sera lui aussi un succès ? Ce n’est pas gagné d’avance car il faut convaincre l’italien moyen à aller le voir, c’est bien connu, une certaine partie du public préfère les films légers. Avec Cetto, on rit beaucoup, mais c’est un rire amer qui nous pousse à la réflexion et à l’indignation. Le film sera présenté à la Berlinale de Berlin du 10 au 20 février 2011.




"I have no dream"

E’ uno degli slogan di Cetto Laqualunque, un personaggio creato otto anni fa dal formidabile Antonio Albanese, una star della satira politica in Italia. Oggi esce al cinema il film che vede, come protagonista, questo imprenditore calabrese che decide di candidarsi a sindaco della sua città per salvaguardare i suoi interessi economici. Per migliorare la sua immagine e la sua popolarità, gli consigliano di farsi vedere in chiesa e in giro con la moglie. Funziona ma solo sino a un certo punto.

Il regista Giulio Manfredonia non aveva di certo previsto che l’uscita del film avrebbe coinciso con i nuovi problemi giudiziari del nostro Presidente del Consiglio Silvio Berlusconi. I due uomini hanno in comune il senso degli affari e il gusto in materia di belle donne. Ma Cetto Laqualunque non s’ispira solo a uomini politici ma a tutta una serie di individui che, in un modo o in un altro, dimostrano poco senso civico.

Sotto la satira si nasconde prima di tutto un film che denuncia tutto il peggio che si può trovare in questo paese. Tutto quello che lo fa funzionare male : la corruzione, la mancanza di rispetto nei confronti della natura o della donna, la cattiva educazione dei figli, la negligenza e l’incuranza, l’egoismo a oltranza o ancora il narcisismo esacerbato. Cetto è un uomo volgare e presuntuoso, senza alcun buon senso né buon gusto, senza morale né pudore. Esagerato ? Non cosi tanto quando si vede cosa sta succedendo attualmente in Italia. Certo, tutti questi difetti concentrati nella stessa persona sono tanti e si spera che nella realtà non esista. Ma Albanese stesso ritiene,visto quel che succede attualmente, sia un personaggio moderato !

Qualche settimana prima dell’uscita del film sono stati allestiti dei gazebo nelle principali piazze del paese a favore della sua candidatura con lo scopo di promuovere il film e sono stati presi d’assalto dai numerosi fan. Il sito http://www.partitodupilu.it/ ha già registrato più di 200 mila visitatori. L’idea era anche capire chi avrebbe votato per lui e le firme raccolte sono state numerose in suo favore. Ma anche il film sarà un grande successo? Non è cosi facile perché bisogna convincere l’italiano “medio” ad andarlo a vedere perché si sa, una parte del pubblico vuole vedere film leggeri . Con Cetto si ride molto, ma è un ridere amaro che ci porta alla riflessione ma anche all’indignazione. Il film sarà presentato alla Berlinale di Berlino che avrà luogo dal 10 al 20 febbraio del 2011.

sabato 22 gennaio 2011

De l'intérêt d'un mari riche

L’Italie vit des jours difficiles avec de continus scandales politiques (le récent «Rubygate») qui sont désormais au goût du jour. Ces événements font la une des journaux et au milieu de tout ça, un article a attiré mon attention. Une étude de l’Istat (Istituto Nazionale di Statistica) intitulée « Noi Italia » a pris en examen toutes les variations socio-économiques du pays entre 2008 et 2010. Les résultats sont déprimants. Il en ressort que la moitié des italiens ont arrêté l’école après l’école obligatoire, pas de maturité pour le 46 % des adultes entre 25 et 64 ans. Pour se faire une idée, la moyenne européenne est de 27.9 %. Et chez les jeunes ce n’est pas mieux : un sur cinq n’étudie pas et ne travaille pas, ce qui représente en chiffre le 21.2 % des jeunes entre 15 et 29 ans, le pourcentage le plus élevé en Europe.

Plutôt préoccupant quand on en pense que l’instruction est une chose capitale non seulement pour chaque individu mais aussi pour la société. Une population instruite est plus à même de raisonner et de se défendre. L’ignorance rend vulnérable et notre classe dirigeante l’a bien compris. Elle ne nous pousse pas à nous cultiver ou à être plus intelligents. Notre Premier lui-même donne un (mauvais) exemple de ce que l’italien moyen devrait être : ambitieux, grand séducteur amateurs de femmes, blagueur et insouciant. Il a même osé conseiller aux jeunes femmes de chercher un mari riche plutôt qu’un travail.

Un autre exemple récent m’a semblé très révélateur de ce que vit l’Italie aujourd’hui. Il y a quelques jours, Berlusconi a fait une déclaration sur une de ses chaînes de télévision dans le but de minimiser son implication dans l’affaire baptisée «Rubygate» (qui mériterait un article à soi) pour annoncer aux citoyens que, depuis sa séparation, il a une relation stable avec une personne dont le nom est resté secret, jusqu’à aujourd’hui. Tout le monde se pose donc la question : qui est cette mystérieuse femme ? Et chacun y va de son hypothèse. Un journaliste a demandé au père d’une jeune fille de 29 ans que l’on suspecte être l’élue, s’il confirmait les rumeurs et sa réponse a été « Si seulement ! ». Les pères ne sont plus ce qu’ils étaient.

Un autre chiffre me laisse très perplexe : 53 % de la population ne lit jamais pendant son temps libre ! Cela me paraît vraiment incroyable. Je savais que les italiens lisaient peu mais pas à ce point là et je me demande bien pourquoi. Les livres coûtent chers ? L’omniprésence de la télévision qui prend toute la place ? La paresse ? Les gens ont besoin d’exemples positifs et si l’on jette un coup d’œil aux programmes télévisuels, le niveau est décidemment très bas. En résumé, pas de quoi se réjouir dans un pays qui ne lit pas, dont l’instruction est au plus bas, le chômage au plus haut et dont le gouvernement coupe les budgets de l’Instruction et de l’Université.



L’interesse di trovarsi un marito ricco


L’Italia sta attraversando dei giorni difficili con i continui scandali politici (il recente “Rubygate”) che sono oramai quasi quotidiani. Questi eventi riempiono tutti i giornali e in mezzo a tutte queste notizie, ce n’è una che ha attirato la mia attenzione. E’ uno studio recente dell’Istat “Noi Italia” che ha preso in esame tutte le variazioni socio-economiche del paese dal 2008 al 2010. I risultati sono deprimenti. Ne esce che la metà degli italiani ha lasciato gli studi dopo la licenza media, niente diploma per il 46 % degli adulti tra i 25 ed i 64 anni. Per farsi un’idea, la media europea è del 27.9 %. E per i giovani non è meglio : uno su cinque non studia né lavora, una percentuale pari al 21.2 % dei ragazzi tra i 15 e i 29 anni che è la più alta dell’Unione Europea.

E’ piuttosto preoccupante quando si sa che l’istruzione è un elemento capitale non solo per ogni individuo ma anche per la nostra società. Una popolazione istruita può ragionare e difendersi. L’ignoranza rende vulnerabili e la nostra classe politica l’ha capito bene. Non ci spinge a diventare più intelligenti e colti. Il nostro Premier stesso ci da un (cattivo) esempio di come dovrebbe essere l’italiano medio : ambizioso, grande donnaiolo, scherzoso e spensierato. Ha anche osato consigliare alle giovani ragazze di andare a caccia di un marito ricco piuttosto che di un lavoro.

Ecco un altro esempio recente che mi è apparso molto significativo di quello che sta succedendo in Italia oggi. Qualche giorno fa, Berlusconi ha fatto una dichiarazione in televisione con lo scopo di minimizzare il suo coinvolgimento nello scandalo “Rubygate” (che meriterebbe un articolo a sé) per annunciare ai cittadini che, dalla sua separazione, ha una relazione stabile con una donna il cui nome è rimasto segreto sino a oggi. Tutto si chiedono : chi sarà questa misteriosa donna ? Un giornalista ha chiesto al padre di una delle giovani ragazze sospettate di essere la prescelta, se confermava le voci e la sua risposta è stata “Magari !”. I padri non sono più quelli di una volta.

Un’altra percentuale mi ha lasciata molto perplessa : il 53 % della popolazione non legge neanche un libro l’anno ! Mi sembra proprio incredibile. Sapevo che gli italiani leggevano poco ma non cosi poco e mi chiedo il perché. I libri costano troppo cari ? La presenza invadente della televisione che prende tutto lo spazio ? La pigrizia ? La gente ha bisogno di esempi positivi e vedendo i programmi televisivi proposti devo dire che, secondo me, il livello è decisamente basso. In poche parole, non c’è niente da rallegrarsi in un paese dove non si legge, dove l’istruzione è ai livelli più bassi, la disoccupazione ai più alti e dove il Governo taglia i fondi per la Scuola e l’Università.

lunedì 20 dicembre 2010

Pauvre école !

Article du 09.09.2008

Les protestes ne font que commencer et le nouveau Ministre de l'éducation, Mariastella Gelmini a, devant elle, un automne qui prévoit d'être mouvementé. Assemblées extraordinaires dans les écoles, récoltes de signatures et autres pétitions. Les enseignants et les parents d'élèves se mobilisent contre le retour du maître/de la maîtresse unique à l'école primaire, la scuola elementare, décidé par le nouveau gouvernement de Berlusconi. Ce super-prof est sensé enseigner toutes les branches, de l'italien aux mathématiques en passant par les sciences ou la géographie. Mais ce n'est pas tout, l'école déjà bien mal mise en Italie, verra son budget encore diminuer « grâce » à 2'500 professeurs en moins. L'idée de revenir au maître unique à l'école primaire ne convainc personne et cela concerne 2 millions et 580 mille enfants qui la fréquentent de 8 h 30 à 16 h 30. Enseigner de nos jours est un véritable sacerdoce mal payé et peu reconnu. Certaines restrictions sont certainement à faire, selon moi, mais elles doivent être décidées par ceux qui travaillent au jour le jour dans les écoles et qui en connaissent toutes les problématiques.

Les syndicats s'activent et ils ont déjà mis sur pied une grève nationale qui aura lieu le 17 octobre. Une parmi les nombreuses actions prévus, il y aura celle baptisée « Frozen » : le premier jour d'école, les élèves auront la surprise de retrouver leurs professeurs « congelés », couchés parterre afin de simuler la mort de l'école publique. Mais il n'y a pas que l'école primaire qui est mise à rude épreuve. L'école maternelle est aussi une victime des réductions de budget. Rien qu'à Turin, cela concerne environ 1'000 enfants de trois à six ans qui sont sur une liste d'attente afin d’avoir une place à l'école maternelle publique. La Commune a demandé l'ouverture d'une trentaine de nouvelles sections mais le gouvernement a refusé sous prétexte qu'il manque l'argent pour payer les soixante éducateurs nécessaires. Le gouvernement ne trouve pas les moyens d’investir pour la petite enfance mais Berlusconi trouve quand même 5 milliards de dollars pour aider la Lybie. C'est fou comme certaines causes sont mieux entendues que d'autres.



Povera scuola


Assemblee straordinarie nelle scuole, raccolte di firme e petizioni. La protesta sta solo iniziando e il nuovo Ministro dell’Educazione, Mariastella Gelmini ha, davanti a lei, un autunno movimentato. Gli insegnanti e i genitori si stanno mobilizzando contro il ritorno del maestro unico alla scuola elementare, deciso dal nuovo governo di Berlusconi. Questo super-prof deve insegnare tutte le materie, dall’italiano alla matematica passando dalle scienze o la geografia. Ma non è tutto, la scuola già mal messa in Italia, vera il suo budget ancora ridotto con 2'500 professori in meno. L’idea del maestro unico alla scuola elementare non convince nessuno e riguarda due milioni e 580 mille bambini che la frequentano dalle 8.30 alle 16.30. Insegnare nei giorni nostri è una vocazione mal pagata e poco riconosciuta. Certi tagli, secondo me, sono anche necessari ma vanno fatti bene da chi lavora all’interno della scuola, giorno dopo giorno e che ne conosce tutte le problematiche.

I sindacati si attivano e hanno già organizzato uno sciopero nazionale che avrà luogo il 17 ottobre. Una tra le tante azioni previste c’è quella chiamata “Frozen” : il primo giorno di scuola, gli allievi avranno la sorpresa di trovare i loro professori “congelati”, sdraiati per terra per simulare la morte della scuola pubblica. Ma non c’è solo la scuola elementare che è messa male, anche la scuola materna è vittima di tagli. Solo a Torino, questo riguarda circa 1'000 bambini di tre a sei anni che sono in lista d’attesa per avere un posto. Il Comune ha chiesto l’apertura di una trentina di sezioni ma il governo ha rifiutato perché mancano i soldi per pagare i sessanta educatori necessari. Non li trova per la scuola ma Berlusconi offre 5 miliardi di dollari per aiutare la Libia. E’ incredibile come certe cause si fanno sentire meglio di altre.

mercoledì 8 dicembre 2010

Interdire l'absurde

Article du 25.08.2008

Beaucoup sont encore en vacances et en ville on respire un air un peu moins pollué. Il fait chaud et beau et je profite de ce calme avant le chaos de septembre. Nos hommes politiques, par-contre, ne se font pas prendre par la paresse ambiante. Bien au contraire, ils travaillent d'arrache-pied afin de nous simplifier la vie, à nous, pauvres citoyens. Nous avons découvert, par l’intermédiaire des journaux, toute une série d'ordonnances pénales, plus connues sous le nom de "décret Maroni" concernant la sécurité. Ce décret contient une quantité impressionnante de nouvelles lois votées au nom "du décor urbain et de la décence publique" qui a fait appel à la créativité des administrations locales. Les communes n'ont pas attendu afin de se mettre au travail, certaines avec grande assiduité. Des exemples ?

Milan s'est empressé de compter son nombre de clochards en une journée : 2412. Taormina interdit aux gens de se promener à torse nu en dehors des plages. Capri et Positano interdisent les sabots dans leur centre historique car le bruit peut déranger les touristes. Sur la plage d'Is Arutas, en Sardaigne, il est interdit de fumer sous peine d'une amende de 860 euros. A Viareggio, le skateboard est banni du centre historique. Dans d'autres villes, il est interdit de tondre l'herbe durant le week-end ou encore pour ceux qui pêchent, un maximum de deux cannes-à-pêche par personne est autorisé. A Voghera, ils ont inventé l’interdiction de s'asseoir sur un banc après 23 heures à plus de trois personnes. Il n'y a pas de limites à la frénésie des interdits. Le syndic d'Eboli a introduit une amende de 500 euros en cas d'étreintes un peu poussées en voiture. Afin de combattre la pédophilie, la commune de Trento a interdit de filmer les enfants sur la plage et Forte dei Marmi, la construction de châteaux de sable. Et pour couronner le tout, l'Alto Adige interdit d'abîmer les panneaux d'interdiction.

Mais c'est à Florence que la créativité a été la plus fructueuse. Le 11 août 2008 est entré en vigueur un règlement de la police intitulé "Norme pour une cohabitation civile en ville". Il est interdit de se coucher parterre, même en cas de malaise. Il est interdit de se laver les aisselles dans les fontaines publiques, cela pourrait choquer les âmes sensibles. Il est interdit d'attacher son vélo à un banc public, ça fait désordre. Il est également interdit de secouer les nappes et les tapis par la fenêtre (500 euros d'amende). Mais le pire reste à venir : il est interdit de manger en public ! Deux familles françaises ont en fait les frais alors qu'elles mangeaient tranquillement leur sandwich dans la rue... 160 euros d'amende ! Ce n’est pas fait pour aider le tourisme mais c’est un bon moyen de remplir les caisses des communes. Comme quoi la bonne éducation n'a pas de prix.



Vietare l’assurdo


Tanti sono ancora in ferie e nella città si respira un’aria un po’ meno inquinata. Fa bello e caldo e approfitto di questa calma prima del caos di settembre. I nostri uomini politici, invece, non si tirano indietro davanti al lavoro e cercano di semplificare la vita a tutti noi, poveri cittadini. Abbiamo scoperto tramite la stampa, che sono state votate tutta una serie di ordinanze penali, più conosciute come “decreto Maroni” che riguardano la sicurezza. Questo decreto contiene una quantità impressionante di nuove leggi votate in nome del “decoro urbano e della decenza pubblica” e che ha fatto appello alla creatività delle amministrazioni locali. I comuni non hanno aspettato per mettersi al lavoro, alcuni con grande assiduità. Qualche esempio ?

Milano si è affrettata ha conteggiare i suoi barboni in un giorno : 2412. Taormina vieta alla gente di girare a torso nudo fuori dalle spiagge. Capri e Positano vietano gli zoccoli nel centro storico perché il rumore potrebbe disturbare i turisti. Sulla spiaggia d’Is Arutas, in Sardegna, è vietato fumare (860 euro di multa). A Viareggio, lo skateboard è bandito dal centro storico. In altre città, è vietato falciare l’erba durante il fine settimana o per quelli che pescano, un massimo di due canne da pesca a persona è autorizzato. A Voghera, hanno inventato il divieto di sedersi su una panchina dopo le ventitré a più di tre persone. Non c’è limite alla frenesia dei divieti. Il sindaco di Eboli ha introdotto una multa di 500 euro in caso di tenere effusioni in macchina. Per combattere la pedofilia, è vietato filmare i bambini sulla spiaggia o a Forte dei Marmi, la costruzione di castelli di sabbia. E per finire, l’Alto Adige vieta di danneggiare i pannelli di divieto.

Ma è a Firenze che la creatività è stata la più feconda. Dall’11 agosto 2008 è entrato in vigore un regolamento della polizia intitolato “Norma per una coabitazione civile in città”. E’ vietato sdraiarsi per terra, anche in caso di malore. E’ vietato lavarsi le ascelle nelle fontane pubbliche, potrebbe disturbare le anime sensibili. E’ vietato legare la bici a una panchina, fa disordine. E’ vietato sbattere la tovaglia o i tappeti dalla finestra (500 euro di multa). Ma il peggio deve ancora arrivare : è vietato di mangiare in pubblico ! Una famiglia francese stava mangiando tranquillamente panini per strada… 160 euro di multa ! Divieti che non aiuteranno di certo il nostro turismo ma che riempiranno certamente le casse dei comuni. La buona educazione non ha prezzo.

venerdì 3 dicembre 2010

Le paquet sécurité

Article du 14.06.2008

Suite à la récente agression à l’intérieur d’un camp tzigane à Rome par des italiens, les médias ne parlent que de sécurité. Parallèlement, le gouvernement propose des mesures contre la petite criminalité qui prévoient de faire purger concrètement la peine infligée. On l'appelle "il pacco sicurezza" et cela fait déjà couler beaucoup d’encre. A l'étranger, l'Italie passe pour être un pays raciste. Vu de l'extérieur, on pourrait le penser mais la situation est bien plus complexe. C'est vrai aussi que pour ceux qui doivent émigrer dans un pays européen, l'Italie a la réputation d'être un endroit dans lequel on peut vivre relativement bien, facilement accessible par la mer et pour certains, on peut commettre des petits délits sans avoir trop de problème avec la justice.

Une des mesures proposée par le gouvernement de Berlusconi est la pénalisation dès l'entrée illégale sur le territoire italien. Mais il semblerait que cela ne soit pas réellement applicable et le Cavaliere même, dans un deuxième temps, a fait marche arrière. Imaginez un peu le scénario : une loi qui punit 700'000 à 1 million d'immigrés clandestins qui vivent en Italie. Beaucoup d'entre eux, travaillent comme ouvriers, femmes de ménage ou aide à domicile pour les personnages âgées. Une véritable force de travail et des tâches que les italiens ne veulent pas faire. Parmi eux, se trouvent aussi les petits délinquants mais ils ne représentent qu’une petite partie des étrangers. Punir pénalement tous les sans-papiers est une vraie utopie ! L'Italie oublie parfois qu'elle a été un pays d'émigré jusqu'à il y a quelques décennies.

L'autre soir, j'ai vu à la télévision un reportage sur le quartier dans lequel j'habite à Turin, Porta Palazzo et je vous assure que j'ai eu l'impression que c'était le Bronx. On le sait bien, les médias ont tendance à dramatiser certaines situations, avec un montage et une musique efficace, un même sujet peut prendre deux directions différentes. C'est vrai aussi que c'est un quartier haut en couleurs au sein duquel se côtoient arabes, chinois, roumains, africains et italiens. Et c'est une chose positive ! Il y a aussi la fameux marché de Porta Palazzo qui draine énormément de monde et qui, inévitablement, génère une petite délinquance, mais pas plus que dans d'autres quartiers de la ville ou d'autres grandes villes européennes. En quatre ans ici, je n'ai jamais eu aucun problème et la vie au quotidien est bien plus agréable que certains le pensent. Au-delà de toutes les mesures que l'on peut prendre afin que les gens se sentent plus en sécurité, la première chose à faire, d’après moi, c'est un grand travail sur l'intégration des étrangers. Sans emploi et sans éducation, l'immigré a bien peu de chance de se faire une place.



Il pacco sicurezza


In seguito alla recente aggressione avvenuta in un campo nomade a Roma da parte d’italiani, i media parlono solo di sicurezza. In parallelo, il governo prevede un piano contro la piccola criminalità che vuole fare scontare concretamente la pena comminata. Questa misura ha un nome, “il pacco sicurezza” e fa già parlare molto di se. All’estero, l’Italia passa per essere un paese razzista e visto dall’esterno, si potrebbe pensare che è cosi ma la realtà è molto più complessa. E’ anche vero che per chi vuole immigrare in Europa, l’Italia ha la reputazione di essere un luogo dove si vive abbastanza bene, è facilmente raggiungibile per mare e dove, per qualcuno di loro, la giustizia non da troppi problemi.

Una di queste misure proposte del nuovo governo di Silvio Berlusconi è la penalizzazione dell’entrata illegale sul territorio italiano. Ma non sembra che sia realmente possibile applicarla e il Cavaliere avrebbe fatto, in un secondo tempo, un passo indietro. Immaginate un attimo lo scenario : punire 700'000 a un milione d’immigrati clandestini che vivono in Italia. Tanti di loro lavorano come operai, muratori, donne delle pulizie, bandanti ecc. Una vera forza di lavoro che quello che gli italiani non sono più disposti a fare. Tra loro, ci sono anche i piccoli delinquenti ma sono una minoranza. Punire legalmente tutti i clandestini è una vera utopia ! L’Italia sembra a volte dimenticare che è stato un paese d’immigrati sino a qualche decennio fa.

L’altra sera, ho visto in televisione un servizio sulla zona dové abito a Torino, Porta Palazzo e vi assicuro che ho avuto l’impressione di vivere nel Bronx. Si sa, i media tendono a esagerare o a drammatizzare certe situazioni, con un montaggio particolare o una musica efficiente, lo stesso tema può prendere due strade molto diverse. E’ anche vero che questa zona è molto variegata, dové si mescolano tutte le etnie, arabi, cinese, africani, rumeni e italiani. Ma è una cosa molto positiva secondo me. C’è anche il famoso mercato di Porta Palazzo che porta tantissime persone da tutta la città e inevitabilmente, è un luogo che genera piccola delinquenza ma non molto di più che in altre zone della città. In quattro anni che vivo qui non mi è mai successo niente, il quotidiano è molto più bello che qualcuno pensa. Al di la di tutte le misure che si possono prendere per fare in modo che la gente si senta più al sicuro, la prima cosa da fare, secondo me, è un grande lavoro sull’integrazione degli stranieri. Senza un impiego o senza educazione, l’immigrato ha poche possibilità di sentirsi bene qua.

lunedì 29 novembre 2010

Eataly : le supermarché de luxe



Article du 22.05.2008

On le sait, l'Italie est en pleine crise économique. En attendant de voir si le nouveau gouvernement tiendra toutes ses promesses, il y a une certaine catégorie de la population, qui ne connaît pas de soucis financiers. A Turin, ceux-ci peuvent se permettre d'aller à Eataly, le nouveau supermarché de luxe qui mise tout sur la qualité.

A une année de l'ouverture, le succès rencontré par Eataly est évident. Oscar Farinetti, l’un des créateurs, y a cru depuis le début, malgré tout ceux qui l'on découragé. Quelques chiffres : 30 millions d'euros de chiffre d'affaire, 2 millions et demie de visitateurs et 1 million et demi d'acheteurs. Pas mal pour un supermarché alimentaire de 10 mille mètres carrés et qui a, pour but, de vendre uniquement de la nourriture de haute qualité. On y trouve les mêmes produits frais qu'au marché : des fruits, des légumes, de la viande, du poisson ou encore du pain (levure naturelle, farine travaillée avec la pierre, cuisson dans un four à bois) à 3,50 euros le kilo. Le vin est vendu à 2 euros le litre (1.80 pour les retraités) soigneusement choisi par les spécialistes d’Eataly, bon et pas cher. Et le lait est hyper frais, à peine trait de la vache, non pasteurisé et une fois qu'on le met à bouillir il fait de la crème…

La clientèle est très variée, de l'homme d'affaire au retraité, en passant par les vips qui sont font livrer les courses à la maison. Il y en a même qui sont prêts à dépenser 10 euros pour un kilo de radis de Trévise super biologique. Eataly c'est également des restaurants qui proposent des menus de haute qualité gastronomique. Les clients sont assis sur des bancs que l’on pourrait définir de « démocratiques". Côte-à-côte, les femmes au foyer et les étudiants, les employés et les ouvriers, mais aussi l'homme de télévision ou le syndic de la ville, qui passe le pain ou l'eau, car ils sont en communs pour tout le monde ! Ici, pas de politique, les gens viennent pour célébrer la bonne table.


Eataly : il supermercato di lusso

Si sa, l’Italia è in piena crisi economica. Aspettando de vedere se il nuovo governo terra tutte le sue promesse, c’è una categoria della popolazione che non conosce problemi finanziari. A Torino, possono permettersi di fare la spesa a Eataly, il nuovo supermercato di lusso che punta tutto sulla qualità.

A un anno dell’apertura, il successo è evidente. Oscar Farinetti, uno degli ideatori ci ha creduto sin dall’inizio, nonostante quelli che l’hanno scoraggiato. Qualche cifra : 30 milioni di euro di fatturato, due milioni e mezzo di visitatori e un milione e mezzo di clienti. Non male per un supermercato alimentare di dieci milioni metri quadri che ha come scopo di vendere solo cibo di alta qualità. All’interno troviamo gli stessi prodotti freschi del mercato : frutta, verdura, carne, pesce o pane (lievitato naturalmente, farina lavorato con la pietra, cotto con il forno a legna) à 3,50 euro il kilo. Il vino è venduto a 2 euro al litro (1.80 per i pensionati) scelto accuratamente, buono ed economico. E il latte è super fresco, a pena munto, non pastorizzato e una volta bollito fa anche la panna…

La clientela è molto variegata, va dall’uomo d’affare al pensionato, passando dai vip che si fanno portare la spesa a casa. Ci sono anche quelli che sono disposti a pagare 10 euro il kilo per il radicchio di Treviso super biologico. Eataly non è solo il supermercato ma sono anche i ristoranti che propongono menu di alta qualità gastronomica. I clienti sono seduti su delle panchine che si potrebbero definire di democratiche. Seduti tutti insiemi, le casalinghe con gli studenti, impiegati con operai ma anche uomi di televisione o sindaco della città, che si passano il pane o l’acqua perché è a disposizione per tutti. Qui non si fa politica, la gente viene per celebrare la buona tavola.

sabato 27 novembre 2010

Publicité mensongère

Article du 16.05.2008

C'est bien connu, le rôle de la publicité c'est de nous faire acheter ou du moins d'imaginer pouvoir le faire. En ce moment, il y a une qui me pousse à faire le contraire : boycotter ! Je ne peux évidemment pas citer la marque mais l’affiche en question nous vend les mérites d’une poussette. A chaque fois que je la vois, cela m'énerve et j'aimerais donc partager mon indignation et ma perplexité.

L’image montre une jeune mère, épanouie (cela va de soi) et tirée à 4 épingles, allongée nonchalamment sur une chaise longue en osier qui observe, un sourire béat aux lèvres, son jeune bambin (dont le sexe est incertain histoire que tout le monde puisse s'identifier) s'amuser avec sa nouvelle poussette. Pas besoin de vous dire que le petit est habillé comme pour les grandes occasions (mariage ? baptême ?). Mais le pire reste à venir : où se déroule cette tendre scène ? Au parc ? Dans la cour derrière la maison ? A la sortie de l'école ? Mais que nenni, c'est trop banal. Non, ils sont trouvés bien mieux : ils se trouvent devant une magnifique PISCINE, avec, comme décor au loin, des palmiers (habillés ainsi ?).

Je sais bien que la publicité est sensée nous faire rêver mais là, franchement, ce n’est pas crédible du tout. L'enfant est à peine en âge de marcher et on sait à quel point, ils sont maladroits et inconscients du danger qui les entoure. Je ne suis pas non plus une paranoïaque, mais je vous assure qu'aucune mère de famille ne laisserait son jeune enfant jouer aussi près d'une piscine, sans protection et surtout, aussi loin d'elle, comme c'est le cas dans cette image. C'est toute la situation qui frôle le loufoque. Quelle jeune mère de famille peut s'identifier à celle-ci ? Habillée de beige de la tête au pied, quand on sait à quel point les enfants aiment essuyer leurs mains poisseuses sur votre nouveau jeans ou encore qu’ils attendent juste le bon moment pour régurgiter leur lait alors que vous avez à peine enfilé votre tee-shirt pour aller travailler. Sans parler des chaussures. Elle porte, bien évidemment, des hauts talons. Pas vraiment ce qu’il y a de plus pratique quand on va au parc avec la poussette. Et puis je passe sur sa magnifique coiffure et son teint de pêche. Elle en a de la chance d'avoir le temps d'aller chez le coiffeur ou chez l'esthéticienne sans devoir s'organiser six mois à l'avance !

Les mauvaises langues me répliqueront que je suis jalouse. C'est vrai, j'aimerais moi aussi me relaxer sur une chaise longue au bord d'une belle piscine dans un pays de rêve. Peut-être que la personne qui a imaginé cette campagne publicitaire aimerait me convaincre d'améliorer mon aspect extérieur ? Une jeune mère de famille ne doit pas se laisser aller, malgré les 5 heures de sommeil par nuit, la dent du petit dernier, les courses, le travail, la maison et l'otite du grand. C'est promis, juré, la prochaine fois que j'irais en ballade avec mes enfants, je ferais un effort.


Falsa pubblicità

Si sa, il ruolo della pubblicità è di fare comprare o per lo meno di immaginare poterlo fare. In questo periodo, c’è una campagna pubblicitaria che mi farebbe fare proprio il contrario. Non posso citare la marca ma il manifesto in questione ci vuole vendere un passeggino. Ogni volta che lo vedo, mi arrabbio e vorrei condividere la mia indignazione e la mia perplessità.

L’immagine ci mostra una splendida neo-mamma (ovvio) elegantissima, sdraiata con noncuranza su uno sdraio di vimini e che guarda, un sorriso beato sulle labbra, il suo bimbetto (di cui il sesso non ci capisce bene cosi tutti si possono identificare) che si sta divertendo con il suo nuovo passeggino. Non bisogna precisare che anche il bambino è vestito per le grandi occasioni (matrimonio ? battesimo ?). Ma il peggio deve ancora arrivare : dov’è ambientata questa tenera scena ? Al parco ? Nel cortile dietro casa ? All’uscita della scuola ? Ma certo che no ! I nostri due protagonisti si trovano vicino a una PISCINA, con tanto di palme. Un paesaggio esotico dunque… vestiti cosi ?

So benissimo che la pubblicità ci deve fare sognare ma questa è veramente poco credibile. Il bambino è appena in età di camminare e si sa quanto sono incoscienti del pericolo. Non sono una persona paranoica ma vi assicuro che nessuna madre di famiglia lascerebbe giocare il suo piccolo cosi vicino di una piscina, senza protezione e soprattutto cosi lontano da lei, com’è il caso di questa immagine. Tutta la situazione è proprio buffa. Quale giovane mamma può identificarsi a questa ? Vestita di beige dalla testa ai piedi quando si sa quanto piace ai bambini piccoli pulirsi le mani sul nuovo jeans o come aspettano solo il momento giusto per rigurgitare il latte sulla maglietta poco prima di andare al lavoro ? Senza parlare delle scarpe. Tacchi a spilli. Vertiginosi. Metto alla prova qualsiasi mamma di andare al parco con scarpe del genere. E non parlo della sua splendida piega e della sua luminosa carnagione. Che fortuna che ha di avere tutto questo tempo per andare dal parrucchiere o dall’estetista senza doversi organizzare sei mesi prima !

Posso sembrare gelosa e in effetti lo sono. Anche a me piacerebbe potermi rilassarmi, spensierata su uno sdraio al bordo di una piscina in un paese di sogno. Forse la persona che ha ideato questa campagna vorrebbe convincermi a migliorare il mio aspetto ? Una giovane madre di famiglia non deve lasciarsi andare anche se ha dormito solo cinque ore la notte, che sta uscendo un dentino al piccolo, che c’è la spesa da fare, il lavoro, la casa e l’otite del grande. Lo prometto, la prossima volta che andrò in giro con i miei figli, farò uno sforzo.