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mercoledì 29 febbraio 2012

La tête d'intérimaire


Il est 8 heures 45 du matin quand je montre mon badge à l’agent de sécurité chargé de contrôler les employés d’une grande entreprise de la ville. On peut dire, sans aucun doute, que c’est un des acteurs importants du marché du travail vu qu’il n’emploie pas moins de 25'000 personnes dans le monde entier pour une ville qui compte 900'000 habitants.

« Intérimaire ? » : la question de l’agent me surprend et je confirme rapidement en bafouillant. Mais pourquoi je me sens si nulle ? Juste après je me demande à quoi il a reconnu mon statut de précaire. J’ai la tête de celle qui n’est là que pour un moment, juste de passage ? Alors ca doit être la tête de beaucoup de gens en Italie car c’est devenu le statut symbole d’une entière génération qui s’est résignée à travailler sur demande, à un salaire souvent ridicule mais surtout sans aucune garantie pour le futur. Être intérimaire aujourd’hui cela veut dire qu’on ne peut pas faire un emprunt à la banque, acheter un appartement ou oser faire un deuxième (ou même un premier) enfant parce que le contrat arrive à échéance à la fin du mois.

Mario Monti, notre nouveau Premier Ministre, a remplacé Berlusconi depuis 100 jours et déjà bien des choses ont changé. En mieux. Les unes des journaux concernant le plan d’austérité et les courbes du spread ont remplacé du jour au lendemain celles des escortes-girls dont nous avons habitués l’ex Premier Ministre. La plupart des italiens sont très contents de ce changement plutôt radical et, encore une fois, ils m’impressionnent pour leur incroyable capacité d’adaptation.

Mais un des gros problèmes en Italie c’est le marché du travail. Après s’être attaqué à l’évasion fiscale et à la possibilité de taxer l’Église (deux sujets tabous et très controversés), Mario Monti aura-t-il le courage d’affronter le douloureux problème du chômage et de la précarité ? Le pays a besoin d’une véritable réforme du travail, chose qui n’a jamais vraiment été faite jusqu’ici. A ce jour, le chômage des jeunes a dépassé les 30 %. Je rappelle que c’est Berlusconi qui, en 2003, a permis aux employeurs d’engager du personnel à durée déterminée avec presque aucuns droits. Le nouveau gouvernement réussira-t-il a stimuler la création d’entreprise, à permettre aux femmes d’accéder à des postes à responsabilités sans renoncer à la maternité, à favoriser les engagements à durée indéterminées ? Bref, à changer la mentalité des italiens vis-à-vis du travail.

Les femmes en Italie quittent souvent leur emploi à la naissance du premier enfant car il est impossible de concilier vie professionnelle et vie familiale. Tout le système est fait pour vous décourager d’augmenter le déjà ridicule taux de natalité italien. Et que dire des femmes qui a l’aube des 40 ans n’ont toujours pas franchi le pas de la maternité à cause de leur statut de précaire ?


La faccia da interinale

Sono le 8.45 del mattino quando faccio vedere il mio tesserino all’agente di sicurezza incaricato di controllare i dipendenti di una grande azienda della città. Si può affermare, senza dubbio, che è un attore molto importante del mercato del lavoro poiché impiega non meno di 25'000 persone in tutto il mondo per una città che conta 900'000 abitanti.

« Interinale ? » : la domanda dell’agente mi coglie di sorpresa e confermo velocemente. Ma perché mi sento cosi stupida ? Subito dopo mi chiedo a che cosa ha riconosciuto la mia precarietà. Ho la faccia di quella che è solo di passaggio ? Allora deve essere la faccia di parecchi italiani perché è diventato l’identità di un’intera generazione che si è rassegnata a lavorare con uno stipendio spesso ridicolo senza nessuna garanzia per il futuro. Essere interinale nei giorni nostri vuole dire che non si può fare un mutuo, comprare una casa o sognare di fare un secondo figlio (o anche un primo) perché il contratto scade a fine mese.

Mario Monti, il nostro nuovo Primo Ministro, ha sostituito Berlusconi da 100 giorni e già tante cose sono cambiate. In meglio. Da un giorno all’altro, i giornali si sono messi a parlare di tagli, piani di austerità e curve dello spread sostituendo quelle delle escort a cui ci aveva abituato l’ex primo ministro. La maggior parte degli italiani è molto felice di questo cambiamento piuttosto radicale e ancora una volta sono impressionata per la loro incredibile capacità di adattamento.

Pero uno dei più grossi problemi in Italia rimane il lavoro. Dopo essersi confrontato all’evasione fiscale e alla possibilità di fare pagare più tasse alla Chiesa (due temi tabu e molto controversi), Mario Monti avrà il coraggio di affrontare il doloroso problema della disoccupazione e della precarietà ? Il paese ha bisogno di una vera riforma del lavoro, cosa che non è mai stata fatta realmente sino ad ora. A oggi, la disoccupazione dei giovani ha superato il 30 %. Ricordo che è Berlusconi che, nel 2003, ha permesso con una nuova legge di assumere personale a durata determinata con quasi nessuno diritto. Nostro nuovo governo c’è la farà a stimolare la creazione d’impresa, a permettere alle donne di accedere a ruoli con responsabilità senza rinunciare alla maternità, a favorire le assunzioni a tempo indeterminato ? In poche parole : a cambiare la mentalità italiana nei confronti del lavoro.

In Italia, spesso le donne lasciano il lavoro dopo la nascita del primo figlio perché è molto difficile conciliare vita professionale e familiare. Tutto il sistema è fatto per scoraggiare quelle che vorrebbero fare aumentare il tasso di natalità già ridicolo. E che dire delle donne che all’alba dei 40 anni non hanno ancora fatto il salto della maternità a causa de la loro precarietà ?

lunedì 14 novembre 2011

Bye Bye Monsieur B


Le départ définitif de Silvio Berlusconi, annoncé dans la soirée de samedi, a surpris tout le monde même si on en parlait depuis plusieurs jours. La surprise vient surtout du fait que l’ex Premier Ministre, a répété jusqu’à la fin que jamais il n’aurait donné sa démission. Il l’a encore confirmé avant d’entrer dans le bureau du Président Giorgio Napolitano, ce désormais fameux samedi 12 novembre.

Cette nouvelle arrive à un moment crucial pour l’histoire de l’Italie. Une période difficile faite de désenchantement et de fatigue générale. On ne peut souhaiter que cela soit une nouvelle chance pour le pays. Mario Monti, ex-commissaire à l’Union Européenne, a été désigné comme successeur de Berlusconi et il a la difficile tâche de constituer un nouveau gouvernement capable de sortir le pays d’une crise économique sans précédant. La nomination de Mario Monti est un message fort : après 17 ans de berlusconisme, une forte envie de sobriété et d’efficacité est indispensable.

Berlusconi s’en va mais le problème c’est que le berlusconisme sera long à éradiquer. Ses adeptes sont encore nombreux au sein du Parlement et ailleurs même si, depuis la rupture avec Gianfranco Fini il y a un an, le travail du Partito delle Libertà a toujours été plus difficile. Mais est-ce un vrai départ ? Va-t-il se représenter aux prochaines élections ? Tout est possible. Il ne semble pas vouloir renoncer à se battre et il n’a pas démissionné à cause d’une défaite électorale ou d’une crise politique interne. C’est une grave crise économique européenne qui nous a montré un Berlusconi peu crédible, même s’il continue à soutenir le contraire. C’est cela qui l’a contraint à la fatidique décision de se retirer, acte qualifié par lui-même de « courageux ».

En janvier 1994, Berlusconi avait annoncé à la télévision sa décision de se lancer en politique et aujourd’hui, il a choisi cette même forme pour informer le peuple italien de sa démission. La présentation qu’il avait faite de lui-même à l’époque avait beaucoup marqué : des valeurs fortement liées à la famille et à son mouvement Forza Italia, qui se voulait une force politique neuve avec l’ambition d’unir les gens. Dans son discours du 12 novembre 2011, il a répété de nombreuses choses qu’il pensait, avec une touche en plus de nostalgie et d’amertume.

Le Partito Democratico a immédiatement accueilli la nouvelle en faisant la fête. On a pu ainsi voir le secrétaire du parti, Pierluigi Bersani, trinquer devant une foule en délire, comme lors d’une victoire électorale. J’ai trouvé cette scène un peu déplacée vu le contexte actuel. Le peuple a toutes ses raisons de faire la fête mais un homme politique devrait le faire de manière plus sobre, à mon avis.


Bye Bye Signor B

Le dimissioni definitive di Silvio Berlusconi, annunciate nella serata di sabato, hanno sorpreso un po’ tutti, nonostante se ne parlava da qualche giorno. La sorpresa viene soprattutto dal fatto che l’ex Premier ha ripetuto sino alla fine che mai avrebbe se ne sarebbe andato. L’ha ancora confermato prima di entrare nell’ufficio del Presidente Giorgio Napolitano, l’oramai famoso sabato 12 novembre.

Questa notizia arriva a un momento cruciale per la storia dell’Italia. Un periodo difficile fatto di disincanto e di stanchezza generali. Possiamo solo augurarci che sia una nuova possibilità per il paese. Mario Monti, ex commissario europeo, è stato designato come successore di Berlusconi e avrà il duro compito di costituire un nuovo governo capace di fare uscire il paese da una crisi economica senza precedenti. Nominando Mario Monti il messaggio è forte : dopo diciassette anni de berlusconismo, c’è un evidente bisogno di sobrietà e di efficacia.

Berlusconi se ne va ma il problema è che il berlusconismo non sarà cosi facile da eliminare. Sono ancora tanti quelli che ci credono, anche in Parlamento, nonostante la rottura con Gianfranco Fini un anno fa che ha reso il lavoro del Partito della Liberta sempre più difficoltoso. Ma, è una vera partenza ? Si ripresenterà alle prossime elezioni ? Tutto è possibile. Non sembra volere rinunciare a lottare e non ha dato le dimissioni perché ha perso le elezioni o a causa di una crisi politica interna. Il motivo è la grave crisi economica europea che ci ha fatto vedere un Berlusconi poco credibile, anche se lui continua a negare. E’ proprio questo che l’ha costretto alla fatidica decisione, atto qualificato da lui stesso come “coraggioso”.

Nel gennaio del 1994, Berlusconi aveva annunciato in televisione la sua decisione di lanciarsi in politica e oggi ha scelto lo stesso modo per informare il popolo italiano delle sue dimissioni. La presentazione che aveva fatto de lui all’epoca, aveva colpito molto : dei valori fortemente legati alla famiglia e al suo movimento Forza Italia, che si voleva una nuova forza politica con l’ambizione di unire la gente. Nel suo discorso del 12 novembre 2011, ha ripetuto molte delle cose che pensavano nel passato, con un tocco in più di nostalgia e di amarezza.

Un’altra cosa che mi ha colpito molto : il Partito Democratico ha accolto la notizia festeggiando. Abbiamo potuto vedere il Segretario del partito, Pierluigi Bersani, brindare davanti a una folla in festa, come quando si vincono le elezioni. Ho trovato questa scena un po’ di cattivo gusto visto il contesto attuale. Il popolo italiano ha tutte le sue ragioni per festeggiare ma un uomo politico dovrebbe farlo in maniera più sobria, secondo me.

mercoledì 9 novembre 2011

La fin d'un règne ?


L’Italie traverse en ce moment des heures dramatiques. L’annonce de la prochaine démission du Premier Silvio Berlusconi n’a pas suffit à rassurer les marchés et la situation économique du pays semble très sérieusement mise en péril.

Personne n'est très convaincu qu'il se retirera une fois le décret de stabilité voté. Cela ressemble plus à une stratégie afin de gagner du temps. Une fois que Berlusconi ne sera plus premier ministre du pays, il redeviendra un citoyen (presque) comme les autres, surtout du point de vue légal. Avec tous les procès en cours contre lui, sa situation personnelle devient très délicate.

Aujourd’hui, la situation de l’Italie a fait la une des journaux européens et internationaux ainsi que sur le web. Beaucoup sont d’accord pour dire que le pays est à un point de non retour, pratiquement au bord de la faillite. Berlusconi est-il le grand responsable ? Le problème principal sont les mesures que l’Europe exige du gouvernement prendront encore beaucoup de temps. Une des raisons c'est que les différents partis ne semblent pas être d’accord entre eux sur plusieurs points (les retraites par exemple) et c’est un sacrifice qu’ils ne sont pas prêts à faire.

Pour ma part, je ne crois pas que Berlusconi s’en ira très facilement. Il a menti souvent tout au long de son parcours politique et cela ne serait pas surprenant qu’il le fasse encore une fois. Même si cette loi de stabilité que demande l’Union Européenne depuis plusieurs mois, est votée, il est encore capable de rester à sa place. Rappelons qu’il vient d’être désavoué par sa majorité au Parlement. Dans ce cas, rien ne l’oblige à démissionner même si dans n’importe quel autre pays cela aurait été immédiatement le cas. Mais Berlusconi n’est pas un homme comme un autre et il l’a prouvé maintes fois. Le problème ce qu’en ce moment les marchés financiers nous disent une chose très simple : Monsieur B. doit s’en aller pour le bien du pays.


La fine di un regno ?



L’Italia sta attraversando delle ore drammatiche. L’annuncio delle prossime dimissioni di nostro Premier Silvio Berlusconi non è bastato ha rassicurare i mercati e la situazione economica del paese è molto seriamente in pericolo.

Nessuno sembra molto convito della partenza di Berlusconi una volta il decreto di stabilità votato. Assomiglia piuttosto a una strategia per guadagnare del tempo. Quando Berlusconi non sarà più primo ministro, tornerà a essere un cittadino (quasi) come gli altri, soprattutto dal punto di vista legale. Con tutti i processi in corso contro di lui, la sua situazione personale diventa molto delicata.

Oggi il caso italiano è stato su tutti i giornali europei, internazionali e anche sul web. Tanti sono d’accordo per dire che il paese è a un punto di non ritorno, rischiando il fallimento. Berlusconi è il grande responsabile ? Il problema principale risiede nelle misure che l’Europa esige dal nostro governo e che prenderanno ancora tanto tempo. In parte perché i diversi partiti non sembrano molto d’accordo tra di loro su vari punti (sulle pensioni ad esempio) ed è un sacrificio che non sono disposti a fare.

Per quanto mi riguarda, penso che Berlusconi non se ne andrà molto facilmente. Ha mentito spesso durante il suo lungo percorso politico e non sarebbe sorprendente che lo facesse ancora una volta. Anche se la legge di stabilità che chiede l’Unione Europea da vari mesi, è votata, è capace di rimanere al suo posto. Ricordiamo che è appena stato sfiducciato dalla sua maggioranza in Parlamento. In questo caso, niente lo obbliga a dare le dimissioni, anche se in qualsiasi paese sarebbe stato il caso. Pero Berlusconi non è un uomo come gli altri e c’è l’ha già fatto vedere più volte. Il problema è che in questo momento i mercati finanziari ci dicono una cosa molto semplice: Signor B. deve andarsene per il bene del paese.

mercoledì 21 settembre 2011

Un Premier Ministre à temps partiel


Il n’y a aucune limite au mauvais goût et les récentes écoutes téléphoniques ordonnées par la justice italienne, nous le prouvent. Elles confirment ce que nous savions déjà depuis longtemps : le goût de Berlusconi pour les jeunes femmes. Mais, cette fois, elles dévoilent le lexique décidemment coloré qu’utilise notre Premier pour nommer et qualifier ses « conquêtes ». On pensait avoir entendu le pire mais non ! Le pouvoir et l’argent sont des moteurs puissants en cette période de crise. (http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/2011/09/18/il-vocabolario-della-patonza.html)

L’Italie (« pays de merde » selon B.) vit une période difficile au niveau économique et politique Le pays est à genou et Berlusconi continue à dire que les marchés vont bien, que la crise a été provoquée par les médias (communistes), qu’il ne se démettra pas, qu’il n’a rien commis d’illégal et que c’est sa vie privée ne regarde personne. De tous les pays européens, c’est le moins crédible et la situation en devient terriblement embarrassante.

Et la morale dans tout ça ? Pourquoi l’Eglise n’intervient pas ? Comment fait notre Premier pour gouverner « sereinement » dans ces conditions ? Même ses plus proches alliés montrent des signes évidents d’agacements sans compter les industriels et les entrepreneurs qui sont descendus pour le première fois dans la rue pour protester. Tous ceux qui ont voté pour Berlusconi aux dernières élections aujourd’hui semblent avoir regretté amèrement leur choix.

La manœuvre économique de cet été, maintes fois corrigée, manque d’interventions réellement importantes pour espérer voir le pays se sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve. De nombreux économistes italiens et étrangers sont d’accord pour dire que la grande limite de cette manœuvre est l’absence d’un vrai leader politique, sérieux et crédible. Un des grand risque que cours actuellement l’Italie c’est que les entreprises internationales quittent le pays. Ce qui s’est passé récemment en Espagne pourrait être un exemple à suivre : Zapatero n’ayant plus la confiance du peuple a démissionné afin de permettre de nouvelles élections et faire ainsi repartir le pays sur une nouvelle base. Il n’y a pas de recette miracle mais cette initiative a toute suite montré des effets positifs au niveau de l’économie européenne.

Ce qu’il manque le plus à l’Italie en ce moment, c’est la confiance. Sans la confiance, rien ne peut fonctionner. On peut le constater au niveau de la famille, du couple ou encore du travail. C’est l’élément principal qui permet de créer et d’avancer. Celui qui permet d’espérer d’avoir un jour un Premier Ministre qui fasse son travail à plein temps et pas seulement à ses « heures perdues » comme l’a dit Berlusconi.



Un Primo Ministro part-time

Non c’è nessun limite al cattivo gusto e le recenti intercettazioni telefoniche ordinate dalla giustizia lo dimostrano ancora una volta. Confermano quello che già sapevamo da molto tempo : la passione di Berlusconi per le giovani ragazze. Questa volta svelano il lessico coloratissimo che usa il Premier per nominare le sue “conquiste”. Pensavamo di avere sentito il peggio invece no, il potere e il denaro sono motori molto potenti in questi tempi di crisi. (http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/2011/09/18/il-vocabolario-della-patonza.html)

L’Italia (“paese di merda” secondo Berlusconi) sta attraversando una grande crisi economica e politica. Il paese è in ginocchia e il nostro Premier continua a dire che i mercati vanno bene, che la crisi è stata provocata dai media (comunisti), che non si dimetterà, che non ha commesso nessun reato e che la sua vita privata non riguarda nessuno. Di tutti i paesi europei è il meno credibile e la situazione sta diventando terribilmente imbarazzante.

E il senso morale in tutto questo ? Perché la Chiesa rimane in silenzio ? Come fa Berlusconi a governare “serenamente” in queste condizioni ? Anche i suoi più grandi alleati si stanno allontanando di lui senza parlare degli industriali e degli imprenditori che scendono per la prima volta in piazza per protestare. Tutti quelli che hanno votato Berlusconi alle ultime elezioni sembrano oggi rimpiangere la loro scelta.

La manovra economica più volte modificata manca d’interventi realmente importanti per sperare vedere il paese uscire da questa situazione. Numerosi economisti italiani ed esteri sono d’accordo per dire che uno dei limiti di questa manovra è l’assenza di un vero leader politico, serio e credibile. Uno dei rischi che si corre ora è che le imprese internazionali lascino il nostro paese. L’esempio della Spagna potrebbe essere di aiuto : Zapatero non avendo più il consenso del popolo, si è dimesso per permettere nuove elezioni e cosi fare ripartire il paese su una base più solida. Questa iniziativa ha dimostrato immediatamente effetti positivi sull’economia europea.

Pero quello che manca di più all’Italia in questo momento è la fiducia. Senza di lei, niente può funzionare. Lo possiamo vedere al livello della famiglia, della coppia o del lavoro. E’ l’elemento principale che permette di creare e di andare avanti, quello che permette di sperare di avere un giorno un Primo Ministro che faccia il suo lavoro a tempo pieno e non solo part-time.

giovedì 14 aprile 2011

L'italianité


Article publié le 28.01.2009

Le film "Italians" de Giovanni Veronese sort dans les salles ces jours, avec trois acteurs emblématiques : Carlo Verdone, fameux en Italie pour ses films de comédie (il est également réalisateur), Sergio Castellitto excellent acteur que l'on voit plutôt dans des productions à petit budget et le beau Riccardo Scamarcio, un acteur faisant partie de la nouvelle génération. Je n'ai pas encore vu le film mais le sujet a toute de suite attiré mon attention : pourquoi les italiens se font toujours remarquer à l'étranger ? En l'occurrence, ceux qui ont déjà vu le film, les critiques, sont plutôt mitigés car ils reprochent au film de Veronese d'être plein de clichés et de donner une image négative de l'Italie.

La question est : existe-t-il une italianité ? Je relève dans l'actualité de ces dernières semaines différents événements qui peuvent donner quelques éléments de réponse.

Le football par exemple, qui ici prend une énorme place dans la société. Les joueurs de foot bénéficient d'un intérêt digne du meilleur acteur d'Hollywood. Il existe des magasins entiers consacrés à une équipe de foot dans lesquels on peut trouver tout le marchandising possible et imaginable. Ou encore les émissions quotidiennement consacrées aux matchs joués dans tout le pays et par le monde, avec des journalistes, des spécialistes du ballon rond (appelés ici "opinionisti"). Sans oublier la plantureuse bimbo du moment, dont la tâche consiste essentiellement à sourire quand la caméra l'encadre, au mieux elle fait semblant de tapoter un écran d'ordinateur avec un air qui se veut savant (mais de quoi ?), en riant nerveusement. Le refus de Kaka de quitter l'équipe du Milan pour le Manchester City a fait la une des journaux pendant plusieurs jours. Quoi ? Un joueur de foot qui dédaigne une somme considérable pour jouer dans une autre équipe, c'est vraiment incroyable ! Encore plus incroyable quand Berlusconi, propriétaire du Milan, déclare : "Kaka oublie cette offre et reste avec le Milan ! Il y a des choses plus importantes que l'argent". Ah bon ? Comme quoi, notre Premier nous réserve toujours des surprises...

Autre sujet d'actualité dans les médias : la téléréalité avec "Il Grande Fratello 9" correspondant au Loft en France. Toute l'Italie ne parle que de ça : la concurrente Cristina Del Basso et sa généreuse poitrine. Le vrai héros de cette édition, c'est son chirurgien esthétique ! Elle est passée d'une quatrième taille italienne à une sixième, car elle voulait ressembler à Jessica Rabbit et gagner sa vie comme velina, ambition de beaucoup de jeunes filles. Faire la velina, c'est faire ce que fait la bimbo citée ci-dessus, sourire bêtement dans différentes émissions télévisées légèrement vêtue (évidemment) et de temps à autre, danser. Mais attention, Cristina se défend de n'être qu'un beau corps et elle affirme avoir aussi une tête bien faite : la preuve elle étudie à l'Université "Sciences de l'Information". Comme quoi, en effet, elle a su très bien communiquer durant l’émission. Reste que toute l'Italie suit de près ses va-et-vient dans la maison du Grande Fratello, surtout dans la salle-de-bain où ses douches sont désormais légende. Un chiffre qui parle à lui tout seul : à ce jour sur You Tube plus de 600 mille visites pour voir Cristina « faire sa toilette ».

Si parmi vous ils y en a qi suivent un peu la vie des VIPS italiens, vous aurez peux-être remarqué qu'il y a un type de couple qui fonctionne particulièrement bien dans le Beau Pays : celui de la velina et du footballeur. Mais je le dis sans malice, c'est juste une constatation.



L’italianità

Sta per uscire nelle sale il film di Giovanni Veronese « Italians » interpretato da tre attori rappresentativi: Carlo Verdone famoso in Italia per le sue commedie (è anche regista), Sergio Castellitto, eccellente attore che vediamo di solito in film meno commerciali e il bel Riccardo Scamarcio, attore della nuova generazione. Non ho ancora visto il film ma m’incuriosisce già il tema: perché gli italiani si fanno sempre notare all’estero? Cosa li caratterizza? Quelli che hanno già visto il film, ad esempio i critici cinematografici, rimproverano Veronese di dare un’immagine negativa e piena di clichés dell’Italia.

La domanda è: esiste un’italianità? L’attualità di queste ultime settimane può dare, in parte, qualche elemento di risposta.

Il calcio ad esempio che occupa uno spazio molto importante nella società italiana. I giocatori di calcio attirano l’attenzione quanto i migliori attori di Hollywood. Esistono negozi interi dedicati a squadre di calcio dentro cui si puo’ trovare di tutto e di più. Ci sono anche trasmissioni televisive dedicate alle partite giocate in tutto il paese e nel mondo con giornalisti e specialisti chiamati opinionisti. Senza dimenticare la bella fanciulla che ha come compito principale sorridere o ridere stupidamente quando è ripresa o al massimo fare finta di digitare sulla tastiera del computer con aria concentrata. Il rifiuto di Kaka di lasciare la squadra del Milan per il Manchester City è stato la notizia numero uno nei giornali per giorni. Cosa? Un giocatore di calcio che rifiuta una cifra considerevole per cambiare squadra è proprio incredibile. Ancora di più la dichiarazione di Berlusconi quando dice: “Kaka dimentica quella proposta e rimani con il Milan. Ci sono cose più importanti del denaro”. Veramente? Il nostro Premier ci riserva sempre delle sorprese.

Altro « tema » di attualità nei media in questi giorni è il reality del Grande Fratello 9. Tutta l’Italia non parla che di questo: la concorrente Cristina Del Basso e il suo generoso seno. Il vero eroe di questa edizione è il suo chirurgo estetico. E’ passata da una quarta a una sesta perché voleva assomigliare a Jessica Rabbit e guadagnarsi da vivere facendo la velina, ambizione molto diffusa tra le giovani ragazze di oggi. Fare la velina è simile a quello che fa la fanciulla delle trasmissioni sportive ma con qualche variante : è generalmente poco vestita e ogni tanto balla. Ma attenzione la velina spesso sostiene di non essere solo un bel corpo ma di avere anche un cervello come ad esempio nel caso di Cristina del Basso che ha studiato Scienze dell’Informazione. In effetti ha saputo comunicare molto bene durante il Grande Fratello aiutata dal suo generoso décolté. Tutta l’Italia segue i suoi movimenti nella casa del Grande Fratello, soprattutto in bagno sotto la doccia, momenti diventati già leggenda : più di 600 mila visite su internet per vederla mentre si lava.

Se tra di voi qualcuno segue la vita dei Vip italiani, avrà già notato che c’è un tipo di coppia che funziona molto bene nel Bel Paese: quello della velina e del calciatore. Lo dico senza malizia, è solo una costatazione.

mercoledì 16 marzo 2011

Le sexe faible ?

Article publié le 02.12.2008

En Italie, les femmes sont loin d'êtres considérées comme une ressource. Bien au contraire, la place que la société leur laisse est tout simplement à la maison, comme il y a 50 ans. Mais à l'époque, tout était très différent. Il existait un réel noyau familial autour duquel gravitaient les tantes, les oncles, les cousins ou encore les grands-parents. Ceux-ci, formait un réseau sur lequel un jeune couple (avec ou sans enfants) pouvait s'appuyer. Mais les jeunes couples d'aujourd'hui vivent une réalité bien plus difficile. Les plus chanceux ont leur parents proches qui leur donne un coup de main, mais la majorité d’entre eux a émigré à l'intérieur du pays pour des raisons professionnelles et l'Etat n'aide que très symboliquement les familles.

Par conséquent, il faut de la ténacité et une réelle motivation pour fonder une famille. Et gare aux nombreux obstacles que va rencontrer la femme dans son parcours en tant qu’individu, avant tout, mais aussi en tant que travailleuse et que mère. Avoir des enfants, ici n'est pas vu comme une richesse humaine. Quand on est à la recherche d’un travail avec des enfants en bas âge, souvent les portes se ferment. Dans les pays du Nord notamment, cela est vu comme un vrai capital qui apporte quelque chose à l'entreprise. La mère de famille développe des qualités de gestion de stress et d'imprévus, elle est un peu psychologue, éducatrice et animatrice. Elle sait tenir un agenda serré entre le pédiatre d'un côté, les courses et le souper à préparer. Bref, elle sait faire preuve de grande flexibilité tout en développant des vraies stratégies d’organisation afin contenter tout le monde.

Ici, les femmes qui travaillent occupent généralement des postes sans responsabilité ou sans intérêt, dans des conditions salariales et sociales précaires. Ici, pratiquement le 80 % des femmes décident de rester à la maison à la naissance du premier enfant. Un pourcentage exorbitant ! D'après une étude récente réalisée par la « LUISS » (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, site www.luiss.it) l'Italie est la nation avec le nombre de leaders féminins le plus bas du continent. Leur salaire est inférieur de 15 % par rapport à celui des hommes. Dans les entreprises et dans la politique, l'espace dédié au « sexe faible » est lui aussi très faible. Pour vous donner une idée, le pourcentage des femmes à la Chambre au Parlement en Italie est à 21.30 %. Devant nous, le Burundi avec 30.5% ou encore l'Argentine avec 40 %. Dans les entreprises seuls 2 % des administrateurs sont au féminin. La seule petite exception et selon les régions, c'est l'Université qui semble leur accorder un peu plus de place.

Les causes de ce phénomène sont multiples et complexes. Une d’elle c'est la gérontocratie. On voit cela notamment à la télévision, où de vieux « dinosaures » occupent le terrain sans laisser la place aux jeunes. Une femme doit travailler le double par rapport à un homme pour prouver sa propre valeur. Ici, c'est la culture du pouvoir qui prime sur celui du mérite et on le sait depuis la nuit des temps, le pouvoir est souvent aux mains des hommes. Un dernier exemple qui illustre bien ce phénomène : quand Berlusconi a choisi les femmes de son gouvernement, il en a choisi 4 (chiffre ridicule) et toutes très jolies mais, malheureusement, pas toutes très compétentes... mais bon, cela est un aspect secondaire pour le Cavaliere.


Il sesso debole ?

In Italia, le donne non sono considerate una risorsa. Al contrario, il posto che la società lascia loro è semplicemente quello di stare a casa come cinquanta anni fa. Ma all’epoca, tutto era molto diverso. C’erano i nonni, gli zii, i cugini che formavano intorno alla giovane coppia (con o senza figli) una rete di aiuto dove appoggiarsi in caso di bisogno. Ma i giovani di oggi vivono una realtà ben diversa anche perché tanti di loro hanno emigrato all’interno del paese per motivi professionali e lo Stato aiuta solo in maniera simbolica le famiglie.

Di conseguenza, bisogna essere molto tenaci e avere una reale motivazione per farsi una famiglia. E attenzione ai numerosi ostacoli che la donna incontrerà sul suo cammino come individuo, prima di tutto, ma anche come lavoratrice e come mamma. Avere dei figli in Italia non è visto come una risorsa umana. Quando una giovane mamma cerca lavoro, spesso le porte si chiudono. Nei paesi nordici, la maternità è vista com’è un capitale che arricchisce l’azienda. Perché la madre di famiglia sviluppa delle qualità nella gestione dello stress e degli imprevisti, è anche un po’ psicologa, educatrice e animatrice. Sa gestire gli appuntamenti tra pediatra, spesa e cena da preparare. In poche parole, sa fare prova di una grande flessibilità sviluppando delle vere strategie d’organizzazione riuscendo ad accontentare tutti.

Nel Bel Paese, le donne che lavorano occupano, in generale, ruoli senza responsabilità o senza interessi, in condizioni salariali e sociali precarie. Quasi l’80 % delle donne decide di rimanere a casa dopo la nascita del primo figlio. Una percentuale esorbitante. Secondo uno studio recente realizzato dalla LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, sito www.luiss.it) l’Italia è la nazione con il numero di dirigenti femminili più basso del continente. Le donne guadagnano 15 % in meno degli uomini. Anche in politica e nelle aziende, lo spazio dedicato al sesso “debole” è molto basso. Per avere un’idea più precisa, la percentuale delle donne alla Camera nel Parlamento in Italia è del 21.30 %. Davanti a noi, ci sono il Burundi con 30.5 % e l’Argentina con il 40 %. Nelle imprese, solo il 2 % degli amministratori sono donne. L’unica eccezione è l’Università che sembra lasciare loro un po’ più di spazio.

Le cause di questo fenomeno sono numerose e complesse. Una di queste è la gerontocrazia. Si vede ad esempio in televisione dové gli animatori sono spesso over 60 e faticano a lasciare il posto ai giovani. Una donna deve per principio lavorare il doppio rispetto a un uomo per provare il suo valore. In questo paese è la cultura del potere a valere più del merito ed è risaputo che da sempre il potere è spesso in mano agli uomini. Un ultimo esempio che illustra bene questo fenomeno : quando Berlusconi ha scelto le donne per il suo governo, ne ha scelti solo quattro, tutte molto carine ma, forse non altrettanto molto competenti. Ma questo è sicuramente un aspetto secondario per il Cavaliere.

mercoledì 26 gennaio 2011

"I have no dream"




C’est un des slogans de Cetto Laqualunque, un personnage créé il y a 8 ans maintenant, par le formidable Antonio Albanese, une star de la satire politique en Italie. Ces jours sort dans les salles le film qui voit, comme protagoniste principal, cet entrepreneur calabrais qui décide de se présenter comme syndic de sa ville d’origine, afin de sauvegarder ses intérêts économiques. Pour améliorer son image et son quota de popularité dans les sondages, on lui conseille d’aller à l’église et de se balader le dimanche avec sa femme. Ça marche, jusqu’à un certain point.

Le réalisateur, Giulio Manfredonia n’avait certainement pas prévu que la sortie du film, coïnciderait avec les nouveaux ennuis judiciaires de notre Président du Conseil, Silvio Berlusconi. Les deux hommes ont en commun le sens des affaires et le goût des belles femmes. Mais Cetto Laqualunque ne s’inspire pas seulement aux hommes politiques mais à toute une série d’individus qui, d’une manière ou d’une autre, démontre un piètre sens civique.

Sous la satire se cache avant tout un film qui dénonce tout ce que l’on peut trouver de pire dans ce pays. Tout ce qui le fait dysfonctionner : la corruption, le manque de respect pour la nature et les femmes, la mauvaise éducation des enfants, la négligence et l’insouciance, l’égoïsme à outrance ou encore le narcissisme exacerbé. Cetto est un homme vulgaire et présomptueux, sans aucun bon sens et bon goût, sans morale et sans pudeur. Exagéré ? Pas tant que ça quand on voit ce qui se passe actuellement. Évidemment, tous ces défauts sont concentrés dans une même personne et dans la réalité, on peut espérer qu’un tel individu n’existe pas. Mais Albanese estime que c’est un personnage modéré au jour d’aujourd’hui !

Quelques semaines avant la sortie du film, des stands ont été organisés dans les principales places du pays en faveur de sa candidature afin de promouvoir le film et ils ont été pris d’assaut par de nombreux fans. Le site http://www.partitodupilu.it/ a déjà reçu plus de 200 mille visiteurs. Le but était également de voir qui voterait pour lui et les signatures ont été nombreuses en sa faveur. Mais est-ce que le film sera lui aussi un succès ? Ce n’est pas gagné d’avance car il faut convaincre l’italien moyen à aller le voir, c’est bien connu, une certaine partie du public préfère les films légers. Avec Cetto, on rit beaucoup, mais c’est un rire amer qui nous pousse à la réflexion et à l’indignation. Le film sera présenté à la Berlinale de Berlin du 10 au 20 février 2011.




"I have no dream"

E’ uno degli slogan di Cetto Laqualunque, un personaggio creato otto anni fa dal formidabile Antonio Albanese, una star della satira politica in Italia. Oggi esce al cinema il film che vede, come protagonista, questo imprenditore calabrese che decide di candidarsi a sindaco della sua città per salvaguardare i suoi interessi economici. Per migliorare la sua immagine e la sua popolarità, gli consigliano di farsi vedere in chiesa e in giro con la moglie. Funziona ma solo sino a un certo punto.

Il regista Giulio Manfredonia non aveva di certo previsto che l’uscita del film avrebbe coinciso con i nuovi problemi giudiziari del nostro Presidente del Consiglio Silvio Berlusconi. I due uomini hanno in comune il senso degli affari e il gusto in materia di belle donne. Ma Cetto Laqualunque non s’ispira solo a uomini politici ma a tutta una serie di individui che, in un modo o in un altro, dimostrano poco senso civico.

Sotto la satira si nasconde prima di tutto un film che denuncia tutto il peggio che si può trovare in questo paese. Tutto quello che lo fa funzionare male : la corruzione, la mancanza di rispetto nei confronti della natura o della donna, la cattiva educazione dei figli, la negligenza e l’incuranza, l’egoismo a oltranza o ancora il narcisismo esacerbato. Cetto è un uomo volgare e presuntuoso, senza alcun buon senso né buon gusto, senza morale né pudore. Esagerato ? Non cosi tanto quando si vede cosa sta succedendo attualmente in Italia. Certo, tutti questi difetti concentrati nella stessa persona sono tanti e si spera che nella realtà non esista. Ma Albanese stesso ritiene,visto quel che succede attualmente, sia un personaggio moderato !

Qualche settimana prima dell’uscita del film sono stati allestiti dei gazebo nelle principali piazze del paese a favore della sua candidatura con lo scopo di promuovere il film e sono stati presi d’assalto dai numerosi fan. Il sito http://www.partitodupilu.it/ ha già registrato più di 200 mila visitatori. L’idea era anche capire chi avrebbe votato per lui e le firme raccolte sono state numerose in suo favore. Ma anche il film sarà un grande successo? Non è cosi facile perché bisogna convincere l’italiano “medio” ad andarlo a vedere perché si sa, una parte del pubblico vuole vedere film leggeri . Con Cetto si ride molto, ma è un ridere amaro che ci porta alla riflessione ma anche all’indignazione. Il film sarà presentato alla Berlinale di Berlino che avrà luogo dal 10 al 20 febbraio del 2011.

sabato 22 gennaio 2011

De l'intérêt d'un mari riche

L’Italie vit des jours difficiles avec de continus scandales politiques (le récent «Rubygate») qui sont désormais au goût du jour. Ces événements font la une des journaux et au milieu de tout ça, un article a attiré mon attention. Une étude de l’Istat (Istituto Nazionale di Statistica) intitulée « Noi Italia » a pris en examen toutes les variations socio-économiques du pays entre 2008 et 2010. Les résultats sont déprimants. Il en ressort que la moitié des italiens ont arrêté l’école après l’école obligatoire, pas de maturité pour le 46 % des adultes entre 25 et 64 ans. Pour se faire une idée, la moyenne européenne est de 27.9 %. Et chez les jeunes ce n’est pas mieux : un sur cinq n’étudie pas et ne travaille pas, ce qui représente en chiffre le 21.2 % des jeunes entre 15 et 29 ans, le pourcentage le plus élevé en Europe.

Plutôt préoccupant quand on en pense que l’instruction est une chose capitale non seulement pour chaque individu mais aussi pour la société. Une population instruite est plus à même de raisonner et de se défendre. L’ignorance rend vulnérable et notre classe dirigeante l’a bien compris. Elle ne nous pousse pas à nous cultiver ou à être plus intelligents. Notre Premier lui-même donne un (mauvais) exemple de ce que l’italien moyen devrait être : ambitieux, grand séducteur amateurs de femmes, blagueur et insouciant. Il a même osé conseiller aux jeunes femmes de chercher un mari riche plutôt qu’un travail.

Un autre exemple récent m’a semblé très révélateur de ce que vit l’Italie aujourd’hui. Il y a quelques jours, Berlusconi a fait une déclaration sur une de ses chaînes de télévision dans le but de minimiser son implication dans l’affaire baptisée «Rubygate» (qui mériterait un article à soi) pour annoncer aux citoyens que, depuis sa séparation, il a une relation stable avec une personne dont le nom est resté secret, jusqu’à aujourd’hui. Tout le monde se pose donc la question : qui est cette mystérieuse femme ? Et chacun y va de son hypothèse. Un journaliste a demandé au père d’une jeune fille de 29 ans que l’on suspecte être l’élue, s’il confirmait les rumeurs et sa réponse a été « Si seulement ! ». Les pères ne sont plus ce qu’ils étaient.

Un autre chiffre me laisse très perplexe : 53 % de la population ne lit jamais pendant son temps libre ! Cela me paraît vraiment incroyable. Je savais que les italiens lisaient peu mais pas à ce point là et je me demande bien pourquoi. Les livres coûtent chers ? L’omniprésence de la télévision qui prend toute la place ? La paresse ? Les gens ont besoin d’exemples positifs et si l’on jette un coup d’œil aux programmes télévisuels, le niveau est décidemment très bas. En résumé, pas de quoi se réjouir dans un pays qui ne lit pas, dont l’instruction est au plus bas, le chômage au plus haut et dont le gouvernement coupe les budgets de l’Instruction et de l’Université.



L’interesse di trovarsi un marito ricco


L’Italia sta attraversando dei giorni difficili con i continui scandali politici (il recente “Rubygate”) che sono oramai quasi quotidiani. Questi eventi riempiono tutti i giornali e in mezzo a tutte queste notizie, ce n’è una che ha attirato la mia attenzione. E’ uno studio recente dell’Istat “Noi Italia” che ha preso in esame tutte le variazioni socio-economiche del paese dal 2008 al 2010. I risultati sono deprimenti. Ne esce che la metà degli italiani ha lasciato gli studi dopo la licenza media, niente diploma per il 46 % degli adulti tra i 25 ed i 64 anni. Per farsi un’idea, la media europea è del 27.9 %. E per i giovani non è meglio : uno su cinque non studia né lavora, una percentuale pari al 21.2 % dei ragazzi tra i 15 e i 29 anni che è la più alta dell’Unione Europea.

E’ piuttosto preoccupante quando si sa che l’istruzione è un elemento capitale non solo per ogni individuo ma anche per la nostra società. Una popolazione istruita può ragionare e difendersi. L’ignoranza rende vulnerabili e la nostra classe politica l’ha capito bene. Non ci spinge a diventare più intelligenti e colti. Il nostro Premier stesso ci da un (cattivo) esempio di come dovrebbe essere l’italiano medio : ambizioso, grande donnaiolo, scherzoso e spensierato. Ha anche osato consigliare alle giovani ragazze di andare a caccia di un marito ricco piuttosto che di un lavoro.

Ecco un altro esempio recente che mi è apparso molto significativo di quello che sta succedendo in Italia oggi. Qualche giorno fa, Berlusconi ha fatto una dichiarazione in televisione con lo scopo di minimizzare il suo coinvolgimento nello scandalo “Rubygate” (che meriterebbe un articolo a sé) per annunciare ai cittadini che, dalla sua separazione, ha una relazione stabile con una donna il cui nome è rimasto segreto sino a oggi. Tutto si chiedono : chi sarà questa misteriosa donna ? Un giornalista ha chiesto al padre di una delle giovani ragazze sospettate di essere la prescelta, se confermava le voci e la sua risposta è stata “Magari !”. I padri non sono più quelli di una volta.

Un’altra percentuale mi ha lasciata molto perplessa : il 53 % della popolazione non legge neanche un libro l’anno ! Mi sembra proprio incredibile. Sapevo che gli italiani leggevano poco ma non cosi poco e mi chiedo il perché. I libri costano troppo cari ? La presenza invadente della televisione che prende tutto lo spazio ? La pigrizia ? La gente ha bisogno di esempi positivi e vedendo i programmi televisivi proposti devo dire che, secondo me, il livello è decisamente basso. In poche parole, non c’è niente da rallegrarsi in un paese dove non si legge, dove l’istruzione è ai livelli più bassi, la disoccupazione ai più alti e dove il Governo taglia i fondi per la Scuola e l’Università.

lunedì 20 dicembre 2010

Pauvre école !

Article du 09.09.2008

Les protestes ne font que commencer et le nouveau Ministre de l'éducation, Mariastella Gelmini a, devant elle, un automne qui prévoit d'être mouvementé. Assemblées extraordinaires dans les écoles, récoltes de signatures et autres pétitions. Les enseignants et les parents d'élèves se mobilisent contre le retour du maître/de la maîtresse unique à l'école primaire, la scuola elementare, décidé par le nouveau gouvernement de Berlusconi. Ce super-prof est sensé enseigner toutes les branches, de l'italien aux mathématiques en passant par les sciences ou la géographie. Mais ce n'est pas tout, l'école déjà bien mal mise en Italie, verra son budget encore diminuer « grâce » à 2'500 professeurs en moins. L'idée de revenir au maître unique à l'école primaire ne convainc personne et cela concerne 2 millions et 580 mille enfants qui la fréquentent de 8 h 30 à 16 h 30. Enseigner de nos jours est un véritable sacerdoce mal payé et peu reconnu. Certaines restrictions sont certainement à faire, selon moi, mais elles doivent être décidées par ceux qui travaillent au jour le jour dans les écoles et qui en connaissent toutes les problématiques.

Les syndicats s'activent et ils ont déjà mis sur pied une grève nationale qui aura lieu le 17 octobre. Une parmi les nombreuses actions prévus, il y aura celle baptisée « Frozen » : le premier jour d'école, les élèves auront la surprise de retrouver leurs professeurs « congelés », couchés parterre afin de simuler la mort de l'école publique. Mais il n'y a pas que l'école primaire qui est mise à rude épreuve. L'école maternelle est aussi une victime des réductions de budget. Rien qu'à Turin, cela concerne environ 1'000 enfants de trois à six ans qui sont sur une liste d'attente afin d’avoir une place à l'école maternelle publique. La Commune a demandé l'ouverture d'une trentaine de nouvelles sections mais le gouvernement a refusé sous prétexte qu'il manque l'argent pour payer les soixante éducateurs nécessaires. Le gouvernement ne trouve pas les moyens d’investir pour la petite enfance mais Berlusconi trouve quand même 5 milliards de dollars pour aider la Lybie. C'est fou comme certaines causes sont mieux entendues que d'autres.



Povera scuola


Assemblee straordinarie nelle scuole, raccolte di firme e petizioni. La protesta sta solo iniziando e il nuovo Ministro dell’Educazione, Mariastella Gelmini ha, davanti a lei, un autunno movimentato. Gli insegnanti e i genitori si stanno mobilizzando contro il ritorno del maestro unico alla scuola elementare, deciso dal nuovo governo di Berlusconi. Questo super-prof deve insegnare tutte le materie, dall’italiano alla matematica passando dalle scienze o la geografia. Ma non è tutto, la scuola già mal messa in Italia, vera il suo budget ancora ridotto con 2'500 professori in meno. L’idea del maestro unico alla scuola elementare non convince nessuno e riguarda due milioni e 580 mille bambini che la frequentano dalle 8.30 alle 16.30. Insegnare nei giorni nostri è una vocazione mal pagata e poco riconosciuta. Certi tagli, secondo me, sono anche necessari ma vanno fatti bene da chi lavora all’interno della scuola, giorno dopo giorno e che ne conosce tutte le problematiche.

I sindacati si attivano e hanno già organizzato uno sciopero nazionale che avrà luogo il 17 ottobre. Una tra le tante azioni previste c’è quella chiamata “Frozen” : il primo giorno di scuola, gli allievi avranno la sorpresa di trovare i loro professori “congelati”, sdraiati per terra per simulare la morte della scuola pubblica. Ma non c’è solo la scuola elementare che è messa male, anche la scuola materna è vittima di tagli. Solo a Torino, questo riguarda circa 1'000 bambini di tre a sei anni che sono in lista d’attesa per avere un posto. Il Comune ha chiesto l’apertura di una trentina di sezioni ma il governo ha rifiutato perché mancano i soldi per pagare i sessanta educatori necessari. Non li trova per la scuola ma Berlusconi offre 5 miliardi di dollari per aiutare la Libia. E’ incredibile come certe cause si fanno sentire meglio di altre.

mercoledì 8 dicembre 2010

La Maison Blanche et Berlusconi

Article du 09.07.2008

Il semblerait que les italiens se réveillent enfin de leur torpeur estivale. Une grosse manifestation a eu lieu hier à Rome contre le nouveau gouvernement. Une partie du peuple italien, à quelques mois des élections, proteste contre Berlusconi qui ne tient pas ses promesses et qui au lieu de s'occuper des problèmes concrets du pays, pense à ses propres intérêts. Après le scandale du "paquet sécurité" qui voulait pénaliser gravement les clandestins, il a eu l'idée de prendre les empreintes digitales de tous les tziganes, les enfants y compris. De plus, Berlusconi aimerait faire voter une mesure qui prévoit de suspendre les procès de petite importance ce qui, évidemment, est dans son intérêt personnel.

Je trouve toujours intéressant de voir quelle opinion ont les autres de l'Italie. Lors d'une récente visite de George W. Bush en Italie, la Maison Blanche a distribué un dossier de presse aux journalistes dans lequel on pouvait lire que Romano Prodi était encore au Palazzo Chigi. Il s'en est suivi un mea culpa de la part des américains, mais alors que tout pouvait en rester là, une autre gaffe diplomatique a eu lieu à Tokyo durant le G8. Le service de presse de la Maison Blanche a rédigé un nouveau dossier de presse dans lequel les informations biographiques concernant Silvio Berlusconi, avaient un contenu décidément polémique.

En voici un extrait : "Le premier italien Silvio Berlusconi a été un des plus controversés leaders dans l'histoire d'un pays connu pour son gouvernement corrompu et ses vices. (...) C'est un homme d'affaire avec beaucoup de propriétés et d'une grande influence dans les médias internationaux. Il a été longtemps considéré comme un dilettante en politique mais il a su conquérir son importante position seulement grâce à son influence sur les médias nationaux.(...) Il est détesté par de nombreuses personnes mais il est respecté au moins par tous pour sa "bella figura" : grâce à son sens des affaires, il a crée un empire personnel qui a produit le gouvernement italien le plus long et une position enviable, une des personnes les plus riches du pays. (...) Dans sa jeunesse, il a gagné sa vie en organisant des spectacles de marionnettes pour lequel il faisait payer le billet d'entrée, il a vendu des aspirateurs, il a travaillé sur des croisières comme chanteur, il été photographe et il faisait les devoirs des ses camarades en échange d'argent."

Le porte-parole du Premier, Tony Fratto, a toute de suite réagit en diffusant le message d'excuses des américains : "Le texte a été écrit dans un langage insultant vis-à-vis de Silvio Berlusconi et du peuple italien (...) Nous demandons pardon pour cette erreur inopportune car tout le monde connaît le respect qu'à Bush pour Berlusconi et pour tous les italiens." Reste une question : qui donc a bien pu rédiger le dossier de presse de la discorde ?



La Casa Bianca e Berlusconi


Sembrerebbe che gli italiani si stiano svegliando del torpore estivo. E’ stata organizzata una grande manifestazione ieri a Roma contro il nuovo governo. Una parte del popolo italiano, a qualche mese delle elezioni, protesta contro il Cavaliere che non sta rispettando le promesse fatte durante la sua campagna elettorale e che, per il momento, invece di occuparsi dei problemi del paese, pensa a suoi propri interessi. Dopo lo scandalo del pacchetto sicurezza che voleva penalizzare pesantemente i clandestini, c’è stata l’idea di raccogliere le impronte digitali di tutti roms, bambini compresi. Inoltre, Berlusconi vuole fare votare una legge che prevede la sospensione dei processi di piccola importanza, misura che sarebbe nel suo interesse personale.

Sono sempre curiosa di vedere come parlano dell’Italia all’estero. A questo proposito, durante une recente visita di George W. Bush in Italia, la Casa Bianca ha distribuito ai giornalisti una cartella stampa nella quale si poteva leggere che Romano Prodi era ancora a Palazzo Chigi. Dopo le scuse da parte degli americani, un'altra gaffe diplomatica è avvenuta a Tokyo durante il G8. L’incriminata è sempre la cartella stampa della Casa Bianca per i giornalisti e questa volta, sono le informazioni biografiche riguardando Silvio Berlusconi che aveva un contenuto decisamente polemico.

Il premier Silvio Berlusconi è stato uno dei leader più controversi nella storia di un paese conosciuto per il suo governo corrotto e i suoi vizi. (…) E’ un uomo d’affare con tante proprietà e di una grande influenza nei media internazionali. E’ stato a lungo considerato come un dilettante in politica ma ha saputo conquistare un’importante posizione solo grazie alla sua influenza sui media nazionali. (…) E’ odiato da numerose persone ma è rispettato al meno da tutti per la sua “bella figura” : grazie al suo senso degli affari, ha creato un impero personale che ha prodotto il governo più lungo e una posizione invidiabile, une delle persone più ricche del paese. (…) Nella sua gioventù, ha guadagnato la sua vita organizzando spettacoli di marionette, ha venduto aspirapolveri, ha lavorato sulle crociere come cantante, è stato fotografo e faceva i compiti dei suoi compagni in cambio di soldi.

Immediata la reazione di Tony Fratto, il porta-voce di Berlusconi, che ha diffuso il messaggio di scuse degli americani : “Il testo è stato scritto in un linguaggio insultante nei confronti di Silvio Berlusconi e del popolo italiano. (…) Chiediamo scusa per questo errore inopportuno perché tutti conoscono il rispetto che ha Bush per Berlusconi e per tutti gli italiani.” Resta una domanda : chi a scritto la cartella stampa della discordia ?

venerdì 3 dicembre 2010

Le paquet sécurité

Article du 14.06.2008

Suite à la récente agression à l’intérieur d’un camp tzigane à Rome par des italiens, les médias ne parlent que de sécurité. Parallèlement, le gouvernement propose des mesures contre la petite criminalité qui prévoient de faire purger concrètement la peine infligée. On l'appelle "il pacco sicurezza" et cela fait déjà couler beaucoup d’encre. A l'étranger, l'Italie passe pour être un pays raciste. Vu de l'extérieur, on pourrait le penser mais la situation est bien plus complexe. C'est vrai aussi que pour ceux qui doivent émigrer dans un pays européen, l'Italie a la réputation d'être un endroit dans lequel on peut vivre relativement bien, facilement accessible par la mer et pour certains, on peut commettre des petits délits sans avoir trop de problème avec la justice.

Une des mesures proposée par le gouvernement de Berlusconi est la pénalisation dès l'entrée illégale sur le territoire italien. Mais il semblerait que cela ne soit pas réellement applicable et le Cavaliere même, dans un deuxième temps, a fait marche arrière. Imaginez un peu le scénario : une loi qui punit 700'000 à 1 million d'immigrés clandestins qui vivent en Italie. Beaucoup d'entre eux, travaillent comme ouvriers, femmes de ménage ou aide à domicile pour les personnages âgées. Une véritable force de travail et des tâches que les italiens ne veulent pas faire. Parmi eux, se trouvent aussi les petits délinquants mais ils ne représentent qu’une petite partie des étrangers. Punir pénalement tous les sans-papiers est une vraie utopie ! L'Italie oublie parfois qu'elle a été un pays d'émigré jusqu'à il y a quelques décennies.

L'autre soir, j'ai vu à la télévision un reportage sur le quartier dans lequel j'habite à Turin, Porta Palazzo et je vous assure que j'ai eu l'impression que c'était le Bronx. On le sait bien, les médias ont tendance à dramatiser certaines situations, avec un montage et une musique efficace, un même sujet peut prendre deux directions différentes. C'est vrai aussi que c'est un quartier haut en couleurs au sein duquel se côtoient arabes, chinois, roumains, africains et italiens. Et c'est une chose positive ! Il y a aussi la fameux marché de Porta Palazzo qui draine énormément de monde et qui, inévitablement, génère une petite délinquance, mais pas plus que dans d'autres quartiers de la ville ou d'autres grandes villes européennes. En quatre ans ici, je n'ai jamais eu aucun problème et la vie au quotidien est bien plus agréable que certains le pensent. Au-delà de toutes les mesures que l'on peut prendre afin que les gens se sentent plus en sécurité, la première chose à faire, d’après moi, c'est un grand travail sur l'intégration des étrangers. Sans emploi et sans éducation, l'immigré a bien peu de chance de se faire une place.



Il pacco sicurezza


In seguito alla recente aggressione avvenuta in un campo nomade a Roma da parte d’italiani, i media parlono solo di sicurezza. In parallelo, il governo prevede un piano contro la piccola criminalità che vuole fare scontare concretamente la pena comminata. Questa misura ha un nome, “il pacco sicurezza” e fa già parlare molto di se. All’estero, l’Italia passa per essere un paese razzista e visto dall’esterno, si potrebbe pensare che è cosi ma la realtà è molto più complessa. E’ anche vero che per chi vuole immigrare in Europa, l’Italia ha la reputazione di essere un luogo dove si vive abbastanza bene, è facilmente raggiungibile per mare e dove, per qualcuno di loro, la giustizia non da troppi problemi.

Una di queste misure proposte del nuovo governo di Silvio Berlusconi è la penalizzazione dell’entrata illegale sul territorio italiano. Ma non sembra che sia realmente possibile applicarla e il Cavaliere avrebbe fatto, in un secondo tempo, un passo indietro. Immaginate un attimo lo scenario : punire 700'000 a un milione d’immigrati clandestini che vivono in Italia. Tanti di loro lavorano come operai, muratori, donne delle pulizie, bandanti ecc. Una vera forza di lavoro che quello che gli italiani non sono più disposti a fare. Tra loro, ci sono anche i piccoli delinquenti ma sono una minoranza. Punire legalmente tutti i clandestini è una vera utopia ! L’Italia sembra a volte dimenticare che è stato un paese d’immigrati sino a qualche decennio fa.

L’altra sera, ho visto in televisione un servizio sulla zona dové abito a Torino, Porta Palazzo e vi assicuro che ho avuto l’impressione di vivere nel Bronx. Si sa, i media tendono a esagerare o a drammatizzare certe situazioni, con un montaggio particolare o una musica efficiente, lo stesso tema può prendere due strade molto diverse. E’ anche vero che questa zona è molto variegata, dové si mescolano tutte le etnie, arabi, cinese, africani, rumeni e italiani. Ma è una cosa molto positiva secondo me. C’è anche il famoso mercato di Porta Palazzo che porta tantissime persone da tutta la città e inevitabilmente, è un luogo che genera piccola delinquenza ma non molto di più che in altre zone della città. In quattro anni che vivo qui non mi è mai successo niente, il quotidiano è molto più bello che qualcuno pensa. Al di la di tutte le misure che si possono prendere per fare in modo che la gente si senta più al sicuro, la prima cosa da fare, secondo me, è un grande lavoro sull’integrazione degli stranieri. Senza un impiego o senza educazione, l’immigrato ha poche possibilità di sentirsi bene qua.

giovedì 18 novembre 2010

Le sens de l'amitié selon Berlusconi


Article du 23.04.2008

Vous avez peut-être vu cette photo prise lors d'une conférence de presse en Sardaigne. Berlusconi et Putin s'amusent, complices et notre Premier déclare : "C'est grâce à l'amitié que l'on résout les problèmes". L’ambiance est conviviale jusqu'au moment où une journaliste russe pose une question à Putin au sujet de son divorce. Berlusconi montre immédiatement sa solidarité à Putin et il fait semblant de fusiller l'impertinente. Les photographes sont là pour fixer sur image ce moment. Les collègues journalistes italiens consolent la malheureuse : "t'inquiètes pas, il plaisantait ». Un humour pas vraiment facile à comprendre pour un non-italien.

Alors que tout le monde se demande s'il tiendra toutes les promesses de sa récente campagne électorale, ses adversaires sont déjà entrain d'imaginer comment faire capoter son nouveau gouvernement. On l'a vu avec Prodi, l'anti-berlusconisme ne paie pas. Cela fait perdre inutilement de l'énergie et surtout, cela ne fait pas avancer le pays. Et puis on a les dirigeants que l'on mérite. L’Italie est peu crédible face à la communauté européenne qui, économiquement parlant, est un véritable désastre.

Les amis avec qui j'ai l'occasion de commenter ces dernières élections, sont plutôt surpris que Berlusconi ait été réélu une troisième fois. J'ai l’impression que sa campagne électorale avec celle du parti de La Lega Nord ont payé car ils ont traité de sujets tels que l'immigration clandestine, la précarité, le fédéralisme, l'abaissement des impôts etc. On sait à quel point les mots ont du pouvoir quand les choses vont mal. Une partie de l'électorat de gauche, comme par exemple les ouvriers, ont changé leur fusil d'épaule, histoire de voir si cela peut changer les choses. La situation économique est tellement mauvaise que beaucoup sont allés à l'encontre de leur cœur et ont voté pour la première fois à droite. Mais le plus dur reste à venir. J'espère juste que Le Cavaliere, ne perdra pas trop de temps avec la politique internationale et qu'il se concentrera sur son pays. Il en a bien besoin.


Il senso dell’amicizia secondo Berlusconi


Forse avete visto questa foto scattata durante una conferenza stampa in Sardegna. Berlusconi e Putin si divertono, complici e il nostro Premier dichiara: “E' grazie a l’amicizia che si risolvono i problemi”. Tutto fila liscio sino a quando una giornalista russa chiede a Putin del suo divorzio. Berlusconi dimostra subito la sua solidarietà e fa finta di fucilare l’impertinente. I fotografi immortalano quest’istante. I colleghi giornalisti italiani tentano di consolare la giornalista : “non preoccuparti, stava scherzando”. Un humour un po’ difficile da capire per un non-italiano.

Intanto, tutti si chiedono se rispetterà le promesse della sua recente campagna elettorale e i suoi avversarsi stano già immaginando come fare cadere il suo nuovo governo. L’abbiamo visto con Prodi, l’anti-berlusconismo non paga. Fa perdere inutilmente energie e, soprattutto, non fa andare avanti il paese. E poi, si hanno i dirigenti che ci si merita. L’Italia è un paese poco credibile di fronte alla comunità europea che, economicamente parlando, è un vero disastro.

Tra lì amici con i quali ho l’occasione di commentare queste ultime elezioni, qualcuno si sorprende di questa nuova (e terza) vittoria di Berlusconi. Penso che la sua campagna elettorale, insieme alla Lega Nord, abbia fatto colpo perché ha parlato d’immigrazione clandestina, di precarietà, di federalismo fiscale, di riduzione delle tasse ecc. Si sa quanto sono potenti le parole quando le cose vanno male. Una parte dell’elettorato di sinistra, come gli operai ad esempio, ha votato diversamente con la speranza di un cambiamento. La situazione economica è cosi fragile che tanti hanno fatto una scelta di ragione e non di cuore votando a destra per la prima volta. Ma il più duro resta a venire. Spero che il Cavaliere ne perderà troppo tempo con la politica internazionale e che si concentrerà sul suo paese perché ne abbiamo veramente bisogno.