mercoledì 16 marzo 2011

Un blog pour les super-mamans


Article publié le 17.01.2009

J'ai récemment découvert un blog italien intitulé "Nonsolomamma" de Claudia de Lillo, une jeune mère de famille et journaliste financière à Milan. Elle vient de recevoir le prestigieux prix des "Blog Awards" dans la catégorie "meilleur divertissement". De plus, un livre regroupant ses articles vient d'être publié aux éditions TEA sous le titre de « Pas seulement maman : journal d'une maman élastique avec ses deux hobbit, un mari à mi-temps et un travail à plein temps". Les hobbit en question sont deux enfants de sexe masculin, plutôt turbulents et à la langue bien pendue. Le mari à mi-temps, travaille toute la semaine à Londres et ne rentre que les week-ends.

Claudia de Lillo écrit de manière incisive, pleine d’esprit et surtout, extrêmement auto-ironique. Sa qualité première réside dans l’art de raconter les petites et les grandes choses du quotidien avec un humour mordant et beaucoup de simplicité. Et ça marche, car une fois qu'on commence, on ne déroche pas. On s'attache à tous les personnages du livre, comme, par exemple, les grands-parents surnommés Towanda et Mister Brown ou la baby-sitter Valentina Diolabenedica (=dieu-la-bénisse). Enfin une femme réelle qui représente toutes celles qui luttent pour mener de front une vie de famille et une vie professionnelle ! Je conseille donc vivement la lecture de ce livre à toute jeune mère qui travaille, l’identification sera inévitable. Pour le moment, il n'a été publié qu'en italien mais on peut espérer qu'il soit un jour traduit en français.

Je ne résiste donc pas au plaisir de vous traduire la présentation du livre :

"Elle est journaliste financière. Elle a deux hobbit de sexe masculin. Le plus grand a quatre ans, il aime les femmes, le chocolat et « le Seigneur des Anneaux ». Quand il sera grand, il sera Chevalier Jedi. Le plus petit aime les canards et les chaussures. Il a des yeux ronds, comme un héros de manga. Durant ses presque deux années de vie il a dit "oui" une seule fois et il l'a immédiatement regretté. Elle a un mari à mi-temps, de Bari, communiste, qui passe une bonne partie de son temps à Londres où il travaille et où, probablement, il a une vie parallèle avec une autre femme et d'autres enfants, anglais. Avec eux, il y a souvent Valentina Diolabenedica, la baby sitter des hobbit, la personne la plus importante dans la vie de l'élastique-vie. Ils habitent Felicity Place. Autour d'eux, il y a Milan mais les habitants de ce quartier bizarre sont convaincus d'habiter une riante banlieue américaine et ils élèvent leur enfants à coup de Coca-Cola avec de la glace, de la dinde farcie et des pop-corn cuit au micro-onde. Elle a les pieds sur terre, les cheveux en bataille et une culpabilité chronique. Elle a des journées compliquées et des nuits fatigantes. Elle ne s'habille pas chic parce que ce n’est pas pratique, elle ne se maquille pas parce qu'elle n’en pas le temps, elle ne se met pas de crème hydratante parce qu'elle oublie. Si par hasard elle ferme les yeux, elle s'écroule endormie. Elle c'est l'élastique-maman, dans le bien et dans le mal. »



Un blog per le super-mamme


Ho recentemente scoperto un blog intitolato «Nonsolomamma» di Claudia de Lillo, una giovane madre di famiglia e giornalista finanziaria di Milano. Ha appena ricevuto il prestigioso premio dei “Blog Awards” per la categoria “Miglior divertimento”. In più, un libro che raggruppa i suoi articoli è appena stato pubblicato dalla TEA con il titolo “Nonsolomamma : diario di una mamma elastica con due hobbit, un marito part-time e un lavoro a tempo pieno”. Gli hobbit in questione sono due maschietti molto vivaci e il marito part-time lavora tutta la settimana a Londra e torna a casa solo i fine settimana.

Claudia de Lillo scrive in modo incisivo, spiritoso e soprattutto molto auto-ironico. Una delle sue qualità risiede nell’arte di raccontare dei piccoli e grandi eventi del quotidiano con grande senso dell’umorismo e molta semplicità. E funziona perché una volta iniziata la lettura si va avanti senza sosta. Ci si affeziona a tutti personaggi del libro come ad esempio i nonni soprannominati Towanda e Mister Brown o la baby-sitter Valentina Diolabenedica. Claudia è una donna reale che rappresenta tutte quelle che lottano per portare avanti una vita familiare e professionale. Consiglio questo libro a ogni giovane mamma lavoratrice, l’identificazione sarà inevitabile.

Ecco una piccola presentazione del libro :

"Lei fa la giornalista finanziaria. Ha due hobbit di sesso maschile. Il più grande ha quattro anni, ama le donne, il cioccolato e Il Signore degli Anelli. Da grande farà il cavaliere Jedi. Il più piccolo ama le papere e le scarpe. Ha gli occhi tondi, come il protagonista di un fumetto giapponese. Nei suoi quasi due anni di vita ha detto “si” una volta sola e se n’è subito pentito. Lei ha un marito part-time, barese e comunista che passa buona parte del suo tempo a Londra dove lavora e dove probabilmente ha una vita parallela con un’altra moglie e altri figli, inglesi. Insieme a loro c’è spesso Valentina Diolabenedica, la baby sitter degli hobbit, la persona più importante dell’elasti-vita. Abitano a Felicity Place. Intorno a loro c’è Milano, ma i residenti di questo bizzarro posto tra le magnolie sono convinti di vivere in un ridente sobborgo americano e crescono i figli a Coca-Cola con ghiaccio, tacchino ripieno e pop corn cotti nel microonde. Lei ha i piedi per terra, i capelli a carciofo e un cronico senso di colpa. Ha giornate complicate e notti impegnative. Non si veste da strafiga perché sta scomoda, non si trucca perché non ha il tempo, non si mette la crema idratante perché se ne dimentica. Se per sbaglio chiude gli occhi, crolla addormentata. Lei è un elasti-mamma, nel bene e nel male."

Le sexe faible ?

Article publié le 02.12.2008

En Italie, les femmes sont loin d'êtres considérées comme une ressource. Bien au contraire, la place que la société leur laisse est tout simplement à la maison, comme il y a 50 ans. Mais à l'époque, tout était très différent. Il existait un réel noyau familial autour duquel gravitaient les tantes, les oncles, les cousins ou encore les grands-parents. Ceux-ci, formait un réseau sur lequel un jeune couple (avec ou sans enfants) pouvait s'appuyer. Mais les jeunes couples d'aujourd'hui vivent une réalité bien plus difficile. Les plus chanceux ont leur parents proches qui leur donne un coup de main, mais la majorité d’entre eux a émigré à l'intérieur du pays pour des raisons professionnelles et l'Etat n'aide que très symboliquement les familles.

Par conséquent, il faut de la ténacité et une réelle motivation pour fonder une famille. Et gare aux nombreux obstacles que va rencontrer la femme dans son parcours en tant qu’individu, avant tout, mais aussi en tant que travailleuse et que mère. Avoir des enfants, ici n'est pas vu comme une richesse humaine. Quand on est à la recherche d’un travail avec des enfants en bas âge, souvent les portes se ferment. Dans les pays du Nord notamment, cela est vu comme un vrai capital qui apporte quelque chose à l'entreprise. La mère de famille développe des qualités de gestion de stress et d'imprévus, elle est un peu psychologue, éducatrice et animatrice. Elle sait tenir un agenda serré entre le pédiatre d'un côté, les courses et le souper à préparer. Bref, elle sait faire preuve de grande flexibilité tout en développant des vraies stratégies d’organisation afin contenter tout le monde.

Ici, les femmes qui travaillent occupent généralement des postes sans responsabilité ou sans intérêt, dans des conditions salariales et sociales précaires. Ici, pratiquement le 80 % des femmes décident de rester à la maison à la naissance du premier enfant. Un pourcentage exorbitant ! D'après une étude récente réalisée par la « LUISS » (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, site www.luiss.it) l'Italie est la nation avec le nombre de leaders féminins le plus bas du continent. Leur salaire est inférieur de 15 % par rapport à celui des hommes. Dans les entreprises et dans la politique, l'espace dédié au « sexe faible » est lui aussi très faible. Pour vous donner une idée, le pourcentage des femmes à la Chambre au Parlement en Italie est à 21.30 %. Devant nous, le Burundi avec 30.5% ou encore l'Argentine avec 40 %. Dans les entreprises seuls 2 % des administrateurs sont au féminin. La seule petite exception et selon les régions, c'est l'Université qui semble leur accorder un peu plus de place.

Les causes de ce phénomène sont multiples et complexes. Une d’elle c'est la gérontocratie. On voit cela notamment à la télévision, où de vieux « dinosaures » occupent le terrain sans laisser la place aux jeunes. Une femme doit travailler le double par rapport à un homme pour prouver sa propre valeur. Ici, c'est la culture du pouvoir qui prime sur celui du mérite et on le sait depuis la nuit des temps, le pouvoir est souvent aux mains des hommes. Un dernier exemple qui illustre bien ce phénomène : quand Berlusconi a choisi les femmes de son gouvernement, il en a choisi 4 (chiffre ridicule) et toutes très jolies mais, malheureusement, pas toutes très compétentes... mais bon, cela est un aspect secondaire pour le Cavaliere.


Il sesso debole ?

In Italia, le donne non sono considerate una risorsa. Al contrario, il posto che la società lascia loro è semplicemente quello di stare a casa come cinquanta anni fa. Ma all’epoca, tutto era molto diverso. C’erano i nonni, gli zii, i cugini che formavano intorno alla giovane coppia (con o senza figli) una rete di aiuto dove appoggiarsi in caso di bisogno. Ma i giovani di oggi vivono una realtà ben diversa anche perché tanti di loro hanno emigrato all’interno del paese per motivi professionali e lo Stato aiuta solo in maniera simbolica le famiglie.

Di conseguenza, bisogna essere molto tenaci e avere una reale motivazione per farsi una famiglia. E attenzione ai numerosi ostacoli che la donna incontrerà sul suo cammino come individuo, prima di tutto, ma anche come lavoratrice e come mamma. Avere dei figli in Italia non è visto come una risorsa umana. Quando una giovane mamma cerca lavoro, spesso le porte si chiudono. Nei paesi nordici, la maternità è vista com’è un capitale che arricchisce l’azienda. Perché la madre di famiglia sviluppa delle qualità nella gestione dello stress e degli imprevisti, è anche un po’ psicologa, educatrice e animatrice. Sa gestire gli appuntamenti tra pediatra, spesa e cena da preparare. In poche parole, sa fare prova di una grande flessibilità sviluppando delle vere strategie d’organizzazione riuscendo ad accontentare tutti.

Nel Bel Paese, le donne che lavorano occupano, in generale, ruoli senza responsabilità o senza interessi, in condizioni salariali e sociali precarie. Quasi l’80 % delle donne decide di rimanere a casa dopo la nascita del primo figlio. Una percentuale esorbitante. Secondo uno studio recente realizzato dalla LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, sito www.luiss.it) l’Italia è la nazione con il numero di dirigenti femminili più basso del continente. Le donne guadagnano 15 % in meno degli uomini. Anche in politica e nelle aziende, lo spazio dedicato al sesso “debole” è molto basso. Per avere un’idea più precisa, la percentuale delle donne alla Camera nel Parlamento in Italia è del 21.30 %. Davanti a noi, ci sono il Burundi con 30.5 % e l’Argentina con il 40 %. Nelle imprese, solo il 2 % degli amministratori sono donne. L’unica eccezione è l’Università che sembra lasciare loro un po’ più di spazio.

Le cause di questo fenomeno sono numerose e complesse. Una di queste è la gerontocrazia. Si vede ad esempio in televisione dové gli animatori sono spesso over 60 e faticano a lasciare il posto ai giovani. Una donna deve per principio lavorare il doppio rispetto a un uomo per provare il suo valore. In questo paese è la cultura del potere a valere più del merito ed è risaputo che da sempre il potere è spesso in mano agli uomini. Un ultimo esempio che illustra bene questo fenomeno : quando Berlusconi ha scelto le donne per il suo governo, ne ha scelti solo quattro, tutte molto carine ma, forse non altrettanto molto competenti. Ma questo è sicuramente un aspetto secondario per il Cavaliere.