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mercoledì 16 marzo 2011

Un blog pour les super-mamans


Article publié le 17.01.2009

J'ai récemment découvert un blog italien intitulé "Nonsolomamma" de Claudia de Lillo, une jeune mère de famille et journaliste financière à Milan. Elle vient de recevoir le prestigieux prix des "Blog Awards" dans la catégorie "meilleur divertissement". De plus, un livre regroupant ses articles vient d'être publié aux éditions TEA sous le titre de « Pas seulement maman : journal d'une maman élastique avec ses deux hobbit, un mari à mi-temps et un travail à plein temps". Les hobbit en question sont deux enfants de sexe masculin, plutôt turbulents et à la langue bien pendue. Le mari à mi-temps, travaille toute la semaine à Londres et ne rentre que les week-ends.

Claudia de Lillo écrit de manière incisive, pleine d’esprit et surtout, extrêmement auto-ironique. Sa qualité première réside dans l’art de raconter les petites et les grandes choses du quotidien avec un humour mordant et beaucoup de simplicité. Et ça marche, car une fois qu'on commence, on ne déroche pas. On s'attache à tous les personnages du livre, comme, par exemple, les grands-parents surnommés Towanda et Mister Brown ou la baby-sitter Valentina Diolabenedica (=dieu-la-bénisse). Enfin une femme réelle qui représente toutes celles qui luttent pour mener de front une vie de famille et une vie professionnelle ! Je conseille donc vivement la lecture de ce livre à toute jeune mère qui travaille, l’identification sera inévitable. Pour le moment, il n'a été publié qu'en italien mais on peut espérer qu'il soit un jour traduit en français.

Je ne résiste donc pas au plaisir de vous traduire la présentation du livre :

"Elle est journaliste financière. Elle a deux hobbit de sexe masculin. Le plus grand a quatre ans, il aime les femmes, le chocolat et « le Seigneur des Anneaux ». Quand il sera grand, il sera Chevalier Jedi. Le plus petit aime les canards et les chaussures. Il a des yeux ronds, comme un héros de manga. Durant ses presque deux années de vie il a dit "oui" une seule fois et il l'a immédiatement regretté. Elle a un mari à mi-temps, de Bari, communiste, qui passe une bonne partie de son temps à Londres où il travaille et où, probablement, il a une vie parallèle avec une autre femme et d'autres enfants, anglais. Avec eux, il y a souvent Valentina Diolabenedica, la baby sitter des hobbit, la personne la plus importante dans la vie de l'élastique-vie. Ils habitent Felicity Place. Autour d'eux, il y a Milan mais les habitants de ce quartier bizarre sont convaincus d'habiter une riante banlieue américaine et ils élèvent leur enfants à coup de Coca-Cola avec de la glace, de la dinde farcie et des pop-corn cuit au micro-onde. Elle a les pieds sur terre, les cheveux en bataille et une culpabilité chronique. Elle a des journées compliquées et des nuits fatigantes. Elle ne s'habille pas chic parce que ce n’est pas pratique, elle ne se maquille pas parce qu'elle n’en pas le temps, elle ne se met pas de crème hydratante parce qu'elle oublie. Si par hasard elle ferme les yeux, elle s'écroule endormie. Elle c'est l'élastique-maman, dans le bien et dans le mal. »



Un blog per le super-mamme


Ho recentemente scoperto un blog intitolato «Nonsolomamma» di Claudia de Lillo, una giovane madre di famiglia e giornalista finanziaria di Milano. Ha appena ricevuto il prestigioso premio dei “Blog Awards” per la categoria “Miglior divertimento”. In più, un libro che raggruppa i suoi articoli è appena stato pubblicato dalla TEA con il titolo “Nonsolomamma : diario di una mamma elastica con due hobbit, un marito part-time e un lavoro a tempo pieno”. Gli hobbit in questione sono due maschietti molto vivaci e il marito part-time lavora tutta la settimana a Londra e torna a casa solo i fine settimana.

Claudia de Lillo scrive in modo incisivo, spiritoso e soprattutto molto auto-ironico. Una delle sue qualità risiede nell’arte di raccontare dei piccoli e grandi eventi del quotidiano con grande senso dell’umorismo e molta semplicità. E funziona perché una volta iniziata la lettura si va avanti senza sosta. Ci si affeziona a tutti personaggi del libro come ad esempio i nonni soprannominati Towanda e Mister Brown o la baby-sitter Valentina Diolabenedica. Claudia è una donna reale che rappresenta tutte quelle che lottano per portare avanti una vita familiare e professionale. Consiglio questo libro a ogni giovane mamma lavoratrice, l’identificazione sarà inevitabile.

Ecco una piccola presentazione del libro :

"Lei fa la giornalista finanziaria. Ha due hobbit di sesso maschile. Il più grande ha quattro anni, ama le donne, il cioccolato e Il Signore degli Anelli. Da grande farà il cavaliere Jedi. Il più piccolo ama le papere e le scarpe. Ha gli occhi tondi, come il protagonista di un fumetto giapponese. Nei suoi quasi due anni di vita ha detto “si” una volta sola e se n’è subito pentito. Lei ha un marito part-time, barese e comunista che passa buona parte del suo tempo a Londra dove lavora e dove probabilmente ha una vita parallela con un’altra moglie e altri figli, inglesi. Insieme a loro c’è spesso Valentina Diolabenedica, la baby sitter degli hobbit, la persona più importante dell’elasti-vita. Abitano a Felicity Place. Intorno a loro c’è Milano, ma i residenti di questo bizzarro posto tra le magnolie sono convinti di vivere in un ridente sobborgo americano e crescono i figli a Coca-Cola con ghiaccio, tacchino ripieno e pop corn cotti nel microonde. Lei ha i piedi per terra, i capelli a carciofo e un cronico senso di colpa. Ha giornate complicate e notti impegnative. Non si veste da strafiga perché sta scomoda, non si trucca perché non ha il tempo, non si mette la crema idratante perché se ne dimentica. Se per sbaglio chiude gli occhi, crolla addormentata. Lei è un elasti-mamma, nel bene e nel male."

Le sexe faible ?

Article publié le 02.12.2008

En Italie, les femmes sont loin d'êtres considérées comme une ressource. Bien au contraire, la place que la société leur laisse est tout simplement à la maison, comme il y a 50 ans. Mais à l'époque, tout était très différent. Il existait un réel noyau familial autour duquel gravitaient les tantes, les oncles, les cousins ou encore les grands-parents. Ceux-ci, formait un réseau sur lequel un jeune couple (avec ou sans enfants) pouvait s'appuyer. Mais les jeunes couples d'aujourd'hui vivent une réalité bien plus difficile. Les plus chanceux ont leur parents proches qui leur donne un coup de main, mais la majorité d’entre eux a émigré à l'intérieur du pays pour des raisons professionnelles et l'Etat n'aide que très symboliquement les familles.

Par conséquent, il faut de la ténacité et une réelle motivation pour fonder une famille. Et gare aux nombreux obstacles que va rencontrer la femme dans son parcours en tant qu’individu, avant tout, mais aussi en tant que travailleuse et que mère. Avoir des enfants, ici n'est pas vu comme une richesse humaine. Quand on est à la recherche d’un travail avec des enfants en bas âge, souvent les portes se ferment. Dans les pays du Nord notamment, cela est vu comme un vrai capital qui apporte quelque chose à l'entreprise. La mère de famille développe des qualités de gestion de stress et d'imprévus, elle est un peu psychologue, éducatrice et animatrice. Elle sait tenir un agenda serré entre le pédiatre d'un côté, les courses et le souper à préparer. Bref, elle sait faire preuve de grande flexibilité tout en développant des vraies stratégies d’organisation afin contenter tout le monde.

Ici, les femmes qui travaillent occupent généralement des postes sans responsabilité ou sans intérêt, dans des conditions salariales et sociales précaires. Ici, pratiquement le 80 % des femmes décident de rester à la maison à la naissance du premier enfant. Un pourcentage exorbitant ! D'après une étude récente réalisée par la « LUISS » (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, site www.luiss.it) l'Italie est la nation avec le nombre de leaders féminins le plus bas du continent. Leur salaire est inférieur de 15 % par rapport à celui des hommes. Dans les entreprises et dans la politique, l'espace dédié au « sexe faible » est lui aussi très faible. Pour vous donner une idée, le pourcentage des femmes à la Chambre au Parlement en Italie est à 21.30 %. Devant nous, le Burundi avec 30.5% ou encore l'Argentine avec 40 %. Dans les entreprises seuls 2 % des administrateurs sont au féminin. La seule petite exception et selon les régions, c'est l'Université qui semble leur accorder un peu plus de place.

Les causes de ce phénomène sont multiples et complexes. Une d’elle c'est la gérontocratie. On voit cela notamment à la télévision, où de vieux « dinosaures » occupent le terrain sans laisser la place aux jeunes. Une femme doit travailler le double par rapport à un homme pour prouver sa propre valeur. Ici, c'est la culture du pouvoir qui prime sur celui du mérite et on le sait depuis la nuit des temps, le pouvoir est souvent aux mains des hommes. Un dernier exemple qui illustre bien ce phénomène : quand Berlusconi a choisi les femmes de son gouvernement, il en a choisi 4 (chiffre ridicule) et toutes très jolies mais, malheureusement, pas toutes très compétentes... mais bon, cela est un aspect secondaire pour le Cavaliere.


Il sesso debole ?

In Italia, le donne non sono considerate una risorsa. Al contrario, il posto che la società lascia loro è semplicemente quello di stare a casa come cinquanta anni fa. Ma all’epoca, tutto era molto diverso. C’erano i nonni, gli zii, i cugini che formavano intorno alla giovane coppia (con o senza figli) una rete di aiuto dove appoggiarsi in caso di bisogno. Ma i giovani di oggi vivono una realtà ben diversa anche perché tanti di loro hanno emigrato all’interno del paese per motivi professionali e lo Stato aiuta solo in maniera simbolica le famiglie.

Di conseguenza, bisogna essere molto tenaci e avere una reale motivazione per farsi una famiglia. E attenzione ai numerosi ostacoli che la donna incontrerà sul suo cammino come individuo, prima di tutto, ma anche come lavoratrice e come mamma. Avere dei figli in Italia non è visto come una risorsa umana. Quando una giovane mamma cerca lavoro, spesso le porte si chiudono. Nei paesi nordici, la maternità è vista com’è un capitale che arricchisce l’azienda. Perché la madre di famiglia sviluppa delle qualità nella gestione dello stress e degli imprevisti, è anche un po’ psicologa, educatrice e animatrice. Sa gestire gli appuntamenti tra pediatra, spesa e cena da preparare. In poche parole, sa fare prova di una grande flessibilità sviluppando delle vere strategie d’organizzazione riuscendo ad accontentare tutti.

Nel Bel Paese, le donne che lavorano occupano, in generale, ruoli senza responsabilità o senza interessi, in condizioni salariali e sociali precarie. Quasi l’80 % delle donne decide di rimanere a casa dopo la nascita del primo figlio. Una percentuale esorbitante. Secondo uno studio recente realizzato dalla LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, sito www.luiss.it) l’Italia è la nazione con il numero di dirigenti femminili più basso del continente. Le donne guadagnano 15 % in meno degli uomini. Anche in politica e nelle aziende, lo spazio dedicato al sesso “debole” è molto basso. Per avere un’idea più precisa, la percentuale delle donne alla Camera nel Parlamento in Italia è del 21.30 %. Davanti a noi, ci sono il Burundi con 30.5 % e l’Argentina con il 40 %. Nelle imprese, solo il 2 % degli amministratori sono donne. L’unica eccezione è l’Università che sembra lasciare loro un po’ più di spazio.

Le cause di questo fenomeno sono numerose e complesse. Una di queste è la gerontocrazia. Si vede ad esempio in televisione dové gli animatori sono spesso over 60 e faticano a lasciare il posto ai giovani. Una donna deve per principio lavorare il doppio rispetto a un uomo per provare il suo valore. In questo paese è la cultura del potere a valere più del merito ed è risaputo che da sempre il potere è spesso in mano agli uomini. Un ultimo esempio che illustra bene questo fenomeno : quando Berlusconi ha scelto le donne per il suo governo, ne ha scelti solo quattro, tutte molto carine ma, forse non altrettanto molto competenti. Ma questo è sicuramente un aspetto secondario per il Cavaliere.

sabato 27 novembre 2010

Publicité mensongère

Article du 16.05.2008

C'est bien connu, le rôle de la publicité c'est de nous faire acheter ou du moins d'imaginer pouvoir le faire. En ce moment, il y a une qui me pousse à faire le contraire : boycotter ! Je ne peux évidemment pas citer la marque mais l’affiche en question nous vend les mérites d’une poussette. A chaque fois que je la vois, cela m'énerve et j'aimerais donc partager mon indignation et ma perplexité.

L’image montre une jeune mère, épanouie (cela va de soi) et tirée à 4 épingles, allongée nonchalamment sur une chaise longue en osier qui observe, un sourire béat aux lèvres, son jeune bambin (dont le sexe est incertain histoire que tout le monde puisse s'identifier) s'amuser avec sa nouvelle poussette. Pas besoin de vous dire que le petit est habillé comme pour les grandes occasions (mariage ? baptême ?). Mais le pire reste à venir : où se déroule cette tendre scène ? Au parc ? Dans la cour derrière la maison ? A la sortie de l'école ? Mais que nenni, c'est trop banal. Non, ils sont trouvés bien mieux : ils se trouvent devant une magnifique PISCINE, avec, comme décor au loin, des palmiers (habillés ainsi ?).

Je sais bien que la publicité est sensée nous faire rêver mais là, franchement, ce n’est pas crédible du tout. L'enfant est à peine en âge de marcher et on sait à quel point, ils sont maladroits et inconscients du danger qui les entoure. Je ne suis pas non plus une paranoïaque, mais je vous assure qu'aucune mère de famille ne laisserait son jeune enfant jouer aussi près d'une piscine, sans protection et surtout, aussi loin d'elle, comme c'est le cas dans cette image. C'est toute la situation qui frôle le loufoque. Quelle jeune mère de famille peut s'identifier à celle-ci ? Habillée de beige de la tête au pied, quand on sait à quel point les enfants aiment essuyer leurs mains poisseuses sur votre nouveau jeans ou encore qu’ils attendent juste le bon moment pour régurgiter leur lait alors que vous avez à peine enfilé votre tee-shirt pour aller travailler. Sans parler des chaussures. Elle porte, bien évidemment, des hauts talons. Pas vraiment ce qu’il y a de plus pratique quand on va au parc avec la poussette. Et puis je passe sur sa magnifique coiffure et son teint de pêche. Elle en a de la chance d'avoir le temps d'aller chez le coiffeur ou chez l'esthéticienne sans devoir s'organiser six mois à l'avance !

Les mauvaises langues me répliqueront que je suis jalouse. C'est vrai, j'aimerais moi aussi me relaxer sur une chaise longue au bord d'une belle piscine dans un pays de rêve. Peut-être que la personne qui a imaginé cette campagne publicitaire aimerait me convaincre d'améliorer mon aspect extérieur ? Une jeune mère de famille ne doit pas se laisser aller, malgré les 5 heures de sommeil par nuit, la dent du petit dernier, les courses, le travail, la maison et l'otite du grand. C'est promis, juré, la prochaine fois que j'irais en ballade avec mes enfants, je ferais un effort.


Falsa pubblicità

Si sa, il ruolo della pubblicità è di fare comprare o per lo meno di immaginare poterlo fare. In questo periodo, c’è una campagna pubblicitaria che mi farebbe fare proprio il contrario. Non posso citare la marca ma il manifesto in questione ci vuole vendere un passeggino. Ogni volta che lo vedo, mi arrabbio e vorrei condividere la mia indignazione e la mia perplessità.

L’immagine ci mostra una splendida neo-mamma (ovvio) elegantissima, sdraiata con noncuranza su uno sdraio di vimini e che guarda, un sorriso beato sulle labbra, il suo bimbetto (di cui il sesso non ci capisce bene cosi tutti si possono identificare) che si sta divertendo con il suo nuovo passeggino. Non bisogna precisare che anche il bambino è vestito per le grandi occasioni (matrimonio ? battesimo ?). Ma il peggio deve ancora arrivare : dov’è ambientata questa tenera scena ? Al parco ? Nel cortile dietro casa ? All’uscita della scuola ? Ma certo che no ! I nostri due protagonisti si trovano vicino a una PISCINA, con tanto di palme. Un paesaggio esotico dunque… vestiti cosi ?

So benissimo che la pubblicità ci deve fare sognare ma questa è veramente poco credibile. Il bambino è appena in età di camminare e si sa quanto sono incoscienti del pericolo. Non sono una persona paranoica ma vi assicuro che nessuna madre di famiglia lascerebbe giocare il suo piccolo cosi vicino di una piscina, senza protezione e soprattutto cosi lontano da lei, com’è il caso di questa immagine. Tutta la situazione è proprio buffa. Quale giovane mamma può identificarsi a questa ? Vestita di beige dalla testa ai piedi quando si sa quanto piace ai bambini piccoli pulirsi le mani sul nuovo jeans o come aspettano solo il momento giusto per rigurgitare il latte sulla maglietta poco prima di andare al lavoro ? Senza parlare delle scarpe. Tacchi a spilli. Vertiginosi. Metto alla prova qualsiasi mamma di andare al parco con scarpe del genere. E non parlo della sua splendida piega e della sua luminosa carnagione. Che fortuna che ha di avere tutto questo tempo per andare dal parrucchiere o dall’estetista senza doversi organizzare sei mesi prima !

Posso sembrare gelosa e in effetti lo sono. Anche a me piacerebbe potermi rilassarmi, spensierata su uno sdraio al bordo di una piscina in un paese di sogno. Forse la persona che ha ideato questa campagna vorrebbe convincermi a migliorare il mio aspetto ? Una giovane madre di famiglia non deve lasciarsi andare anche se ha dormito solo cinque ore la notte, che sta uscendo un dentino al piccolo, che c’è la spesa da fare, il lavoro, la casa e l’otite del grande. Lo prometto, la prossima volta che andrò in giro con i miei figli, farò uno sforzo.

lunedì 15 novembre 2010

Ma belle-famille et moi

Article du 07.03.2008

Belle-mère en italien se dit "suocera". Je trouve que le mot est moins sympathique qu'en français. On choisit son mari mais pas sa belle-famille ou, du moins, on sous-estime l’importance de celle-ci au moment de prendre de grandes décisions (mariage, enfants). Les vrais problèmes surgissent quand naissent les petits-enfants. Cela n'est déjà pas très simple avec sa propre famille mais quand il s'agit des beaux-parents, c'est de la haute diplomatie !

La belle-mère, en général (en excluant celle de Blanche-Neige) n'est pas méchante. Mais dans mon cas, elle est italienne. Et qui dit Italie dit envahissant. La belle-mère italienne vous veut chez elle (dans le pire des cas) tous les jours ou, du moins, tous les dimanches pour le dîner en famille. Et gare à qui se rebelle ! Ici, le protocole c'est sacré. Si vous faites partie des courageuses et vous opposez une certaine résistance, la belle-mère a plus d'un tour dans son sac et, sous ses dehors innocents, elle tentera de vous coincer. Par exemple : vous avez décidé de faire la grève du-fameux-dîner-en-famille-du-dimanche ? Elle vous fait bien sentir que cela l'ennuie, mais elle garde la tête froide et si ce n'est pas vous qui venez à elle, c'est elle qui viendra à vous. Elle trouvera de subtils prétextes, genre "je passais par là", souvent sans même avertir. A quoi ça sert, ont est en famille, pas vrai ? Dans le pire des cas, comme ils ont les clés de chez vous en cas de pépin, ils ne se donnent même pas la peine de sonner. Plus on est de fous, plus on rit, pas vrai ?

Je ne parle même pas de toutes les allusions à peine voilées auxquelles on a droit quant à l'éducation des enfants. On ne fait jamais assez bien, ils sont gâtés, pourris et mal élevés. "A mon époque, les choses étaient différentes" et à ce moment là, vous avez droit au récit (souvent entendu déjà mille fois) de comment eux ont éduqué leurs enfants (votre mari), bien mieux que nous, donc… Car la belle-mère italienne aimerait à nouveau être mère et pas grand-mère, mais un certain nombre de chose l'en empêche, notamment sa belle-fille.

Il ne faut pas généraliser ni la diaboliser car heureusement, elle n'a pas que des défauts. Souvent, la suocera cuisine divinement bien. Et elle est bien disposée à vous passer de bonnes recettes qui régaleront toute la famille. Mais à ce sujet, elle peut aussi être sur la défensive. Son fils préfère-t-il sa parmiggiana ou celle de sa femme ? Grande question !!



I miei suoceri


Suocera” in italiano e belle-mère, letteralmente “bella madre” in francese. Trovo il sostantivo francese più carino di quello italiano. In genere, noi donne, scegliamo i nostri mariti ma non sempre i nostri suoceri ma attraverso la nostra scelta, prendiamo tutta la famiglia nel suo insieme. Qualche volte non pensiamo all’importanza di questa cosa, soprattutto nel momento di grandi decisioni (matrimonio o figli). I veri problemi arrivano quando nascono i figli, i primi nipotini. Non è facile con i nostri propri genitori ma quando si tratta dei suoceri, è alta diplomazia !

La suocera, in generale (a parte quella di Bianca Neve) non è cattiva. Ma nel mio caso, è italiana. E chi dice italiana dice un po' invadente. La suocera italiana vi vorrebbe a casa sua tutti giorni (nei casi peggiori) o al meno, una volta a settimana per il pranzo dominicale. E guai a chi si ribella ! Qua, il protocollo è sacro. Se fatte parte delle coraggiose e opponete una certa resistenza, la suocera sa come ottenere ragione. Ad esempio : avete deciso di boicottare il famoso-pranzo-della-domenica-in-famiglia ? Vi farà sentire che li da fastidio ma manterrà sangue freddo e se non venite voi da lei, sarà lei che verrà da voi. Troverà cupi pretesti del tipo “passavo di qua”, spesso senza avvisare, a cosa serve, siamo in famiglia, vero ? Nel peggiore dei casi, visto che hanno le chiavi di casa vostra, entrano senza nemmeno suonare.

E non parliamo delle piccole allusioni sull’educazione dei bambini. Non facciamo mai bene le cose, sono viziati e maleducati. “Ai miei tempi, le cose erano diverse” e vi dovete assorbire un discorso sentito e risentito mille volte su come loro hanno cresciuto i loro figli (il vostro marito), molto meglio di noi, certamente. Perché la suocera italiana ha la nostalgia dei suoi figli e li piacerebbe essere di nuovo mamma ma la sua nuora, in un certo modo, glie l’ho impedisce.

Ma non bisogna generalizzare perché, meno male, non ha solo difetti. Spesso la suocera cucina molto bene ed è ben disposta a passarvi delle deliziose ricette che faranno la felicità di tutta la famiglia. Ma a questo proposito, può anche essere in dubbio : suo figlio preferisce la sua parmigiana o quella della sua moglie ? Domanda cruciale !

Femmes et travail : deux mots inconciliables ?

Article du 26.02.2008

Pas facile de trouver un travail en Italie et pour une femme, c'est encore plus difficile. Pour quelles raisons ?

Parce qu'elle va coûter cher à son employeur, surtout si elle s'absente en cas de maternité. C’est une des contradictions du système sanitaire italien. Ici, les femmes ont droit à un long congé maternité (20 semaines payée à 80 % prolongeables jusqu’à une année payée à 30 %) mais pour tout le reste, allocations et politique familiales, l’Italie occupe la dernière place des pays de l’Union Européenne. Si la femme est en âge de procréer, lors d’un entretien d’embauche et à la question fatidique des enfants, la réponse est souvent "on vous rappellera". Mais ce phénomène n'est pas seulement italien, il me semble que malheureusement, cela se produit un peu partout en Europe.

Une des particularités ici, c'est qu'à la première grossesse, dans les 80 % des cas, la femme se voit contrainte de renoncer à son travail pour élever son enfant. Dans le système italien, très peu de choses sont mises en place pour aider les familles au niveau des crèches, notamment. Les crèches communales ont de longues listes d'attentes et les privées coûtent très cher. Une baby-sitter ? Prohibitif ! Que font donc les femmes qui gagnent en moyenne 1000 euros (salaire moyen pour un travail de secrétaire ou de vendeuse) et qui doivent en payer parfois plus de 500 euro de garde ? Souvent, elles décident de s’occuper elles-mêmes de leur enfant en renonçant à un salaire, avec tout ce que cela comporte pour leur carrière. Après une pause d’une année, c’est difficile de revenir sur le marché du travail. Et puis ici, la majorité des contrats sont précaires et à durée limitée afin de permettre à l'employeur de licencier son employée sans trop d’état d’âme.

L'autre particularité italienne c’est que, très souvent, les enfants (durant leurs trois premières années de vie) sont élevés à plein de temps par leurs grands-parents. Dans ces cas là, les familles ne peuvent absolument pas renoncer à deux salaires mais ils n'ont pas non plus les moyens d'une garde. S’ils ont la chance d'avoir encore leurs parents assez en forme et proches, ce sont eux à prendre le relais. Ici, en cas de besoin ou d’imprévus, on se tourne vers la famille mais pas trop vers les amis, par exemple. Le rôle que jouent les grands-parents est essentiel et enrichissant mais quand c’est eux qui deviennent éducateurs à plein temps (ils sont nombreux ici) à la place des parents, cela peut créer quelques dysfonctionnements à mon avis. La solution ne serait pas de trouver des moyens, comme c'est le cas en France, afin d'encourager la natalité ? Plus de temps partiel pour les femmes, des crèches d'entreprises ou des allocations familiales décentes ?



Donne e lavoro : due parole incompatibili ?

Non è per niente facile trovare un lavoro in Italia e per una donna è ancora più difficile. Per quali ragioni ?

Perché è un costo importante per il suo datore di lavoro, soprattutto se rimane incinta. E’ una delle contraddizioni del sistema sanitario italiano. Qua le donne hanno diritto a un lungo congedo per maternità (20 settimane pagate all’80 % e dopo sino all’anno pagato all’30%) ma per tutto il resto, sussidi e politica della famiglia, l’Italia occupa l’ultimo posto rispetto agli altri paesi europei. Se la donna è in età fertile, al momento del colloquio e alla domanda fatidica dei figli, la risposta è spesso “la richiamiamo”. Ma questo fenomeno non è solo italiano, mi sembra che purtroppo succeda un po’ ovunque in Europa.

Una delle particolarità qua è che alla prima gravidanza, nell’80 % dei casi, le donne siano praticamente costrette a rinunciare al loro lavoro per crescere il figlio. Nel nostro sistema, pochissime cose sono fate per aiutare le famiglie come i nidi ad esempio. I nidi comunali hanno spesso graduatorie e liste d’attese molto lunghe e i nidi privati costano sicuramente troppo. Una baby-sitter ? Un lusso ! Che cosa fanno le donne che guadagnano mediamente 1000 euro al mese (stipendio medio per un lavoro come segretaria o commessa) e che devono pagare a volte più di 500 euro al mese per il nido ? Spesso, decidono di crescere loro stesse i figli rinunciando a uno stipendio, con tutto quello che vuole dire per la carriera o l’autostima. Dopo un anno senza lavorare, è molto difficile rientrare nel mercato del lavoro. E poi, qua la maggioranza dei contratti sono precari e a durata limitata per permettere al datore di lavoro di licenziare senza troppi scrupoli.

L’altra particolarità italiana è che spesso, i bambini (durante i tre prima anni di vita) sono cresciuti a tempo pieno dai loro nonni. In questi casi, le famiglie non possono assolutamente rinunciare a due stipendi ma non hanno neanche la possibilità di pagarsi il nido. Se hanno la fortuna di avere ancora i propri genitori in buona salute e vicini, sono loro a prendersi cura dai nipoti. Il ruolo dei nonni è essenziale e arricchente ma quando sono loro che diventano educatori a tempo pieno dei nipoti (e sono numerosi qui) al posto dei genitori, questo può creare qualche problema, secondo me. La soluzione deve venire dallo Stato come in Francia dove ci sono mezzi concreti di sostegno per le famiglie. Più possibilità di trovare un lavoro part-time in modo a potere gestire anche i figli, dei nidi aziendali o degli aiuti economici decenti per le famiglie ?