Article publié le 02.12.2008
En Italie, les femmes sont loin d'êtres considérées comme une ressource. Bien au contraire, la place que la société leur laisse est tout simplement à la maison, comme il y a 50 ans. Mais à l'époque, tout était très différent. Il existait un réel noyau familial autour duquel gravitaient les tantes, les oncles, les cousins ou encore les grands-parents. Ceux-ci, formait un réseau sur lequel un jeune couple (avec ou sans enfants) pouvait s'appuyer. Mais les jeunes couples d'aujourd'hui vivent une réalité bien plus difficile. Les plus chanceux ont leur parents proches qui leur donne un coup de main, mais la majorité d’entre eux a émigré à l'intérieur du pays pour des raisons professionnelles et l'Etat n'aide que très symboliquement les familles.
Par conséquent, il faut de la ténacité et une réelle motivation pour fonder une famille. Et gare aux nombreux obstacles que va rencontrer la femme dans son parcours en tant qu’individu, avant tout, mais aussi en tant que travailleuse et que mère. Avoir des enfants, ici n'est pas vu comme une richesse humaine. Quand on est à la recherche d’un travail avec des enfants en bas âge, souvent les portes se ferment. Dans les pays du Nord notamment, cela est vu comme un vrai capital qui apporte quelque chose à l'entreprise. La mère de famille développe des qualités de gestion de stress et d'imprévus, elle est un peu psychologue, éducatrice et animatrice. Elle sait tenir un agenda serré entre le pédiatre d'un côté, les courses et le souper à préparer. Bref, elle sait faire preuve de grande flexibilité tout en développant des vraies stratégies d’organisation afin contenter tout le monde.
Ici, les femmes qui travaillent occupent généralement des postes sans responsabilité ou sans intérêt, dans des conditions salariales et sociales précaires. Ici, pratiquement le 80 % des femmes décident de rester à la maison à la naissance du premier enfant. Un pourcentage exorbitant ! D'après une étude récente réalisée par la « LUISS » (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, site www.luiss.it) l'Italie est la nation avec le nombre de leaders féminins le plus bas du continent. Leur salaire est inférieur de 15 % par rapport à celui des hommes. Dans les entreprises et dans la politique, l'espace dédié au « sexe faible » est lui aussi très faible. Pour vous donner une idée, le pourcentage des femmes à la Chambre au Parlement en Italie est à 21.30 %. Devant nous, le Burundi avec 30.5% ou encore l'Argentine avec 40 %. Dans les entreprises seuls 2 % des administrateurs sont au féminin. La seule petite exception et selon les régions, c'est l'Université qui semble leur accorder un peu plus de place.
Les causes de ce phénomène sont multiples et complexes. Une d’elle c'est la gérontocratie. On voit cela notamment à la télévision, où de vieux « dinosaures » occupent le terrain sans laisser la place aux jeunes. Une femme doit travailler le double par rapport à un homme pour prouver sa propre valeur. Ici, c'est la culture du pouvoir qui prime sur celui du mérite et on le sait depuis la nuit des temps, le pouvoir est souvent aux mains des hommes. Un dernier exemple qui illustre bien ce phénomène : quand Berlusconi a choisi les femmes de son gouvernement, il en a choisi 4 (chiffre ridicule) et toutes très jolies mais, malheureusement, pas toutes très compétentes... mais bon, cela est un aspect secondaire pour le Cavaliere.
Il sesso debole ?
In Italia, le donne non sono considerate una risorsa. Al contrario, il posto che la società lascia loro è semplicemente quello di stare a casa come cinquanta anni fa. Ma all’epoca, tutto era molto diverso. C’erano i nonni, gli zii, i cugini che formavano intorno alla giovane coppia (con o senza figli) una rete di aiuto dove appoggiarsi in caso di bisogno. Ma i giovani di oggi vivono una realtà ben diversa anche perché tanti di loro hanno emigrato all’interno del paese per motivi professionali e lo Stato aiuta solo in maniera simbolica le famiglie.
Di conseguenza, bisogna essere molto tenaci e avere una reale motivazione per farsi una famiglia. E attenzione ai numerosi ostacoli che la donna incontrerà sul suo cammino come individuo, prima di tutto, ma anche come lavoratrice e come mamma. Avere dei figli in Italia non è visto come una risorsa umana. Quando una giovane mamma cerca lavoro, spesso le porte si chiudono. Nei paesi nordici, la maternità è vista com’è un capitale che arricchisce l’azienda. Perché la madre di famiglia sviluppa delle qualità nella gestione dello stress e degli imprevisti, è anche un po’ psicologa, educatrice e animatrice. Sa gestire gli appuntamenti tra pediatra, spesa e cena da preparare. In poche parole, sa fare prova di una grande flessibilità sviluppando delle vere strategie d’organizzazione riuscendo ad accontentare tutti.
Nel Bel Paese, le donne che lavorano occupano, in generale, ruoli senza responsabilità o senza interessi, in condizioni salariali e sociali precarie. Quasi l’80 % delle donne decide di rimanere a casa dopo la nascita del primo figlio. Una percentuale esorbitante. Secondo uno studio recente realizzato dalla LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, sito www.luiss.it) l’Italia è la nazione con il numero di dirigenti femminili più basso del continente. Le donne guadagnano 15 % in meno degli uomini. Anche in politica e nelle aziende, lo spazio dedicato al sesso “debole” è molto basso. Per avere un’idea più precisa, la percentuale delle donne alla Camera nel Parlamento in Italia è del 21.30 %. Davanti a noi, ci sono il Burundi con 30.5 % e l’Argentina con il 40 %. Nelle imprese, solo il 2 % degli amministratori sono donne. L’unica eccezione è l’Università che sembra lasciare loro un po’ più di spazio.
Le cause di questo fenomeno sono numerose e complesse. Una di queste è la gerontocrazia. Si vede ad esempio in televisione dové gli animatori sono spesso over 60 e faticano a lasciare il posto ai giovani. Una donna deve per principio lavorare il doppio rispetto a un uomo per provare il suo valore. In questo paese è la cultura del potere a valere più del merito ed è risaputo che da sempre il potere è spesso in mano agli uomini. Un ultimo esempio che illustra bene questo fenomeno : quando Berlusconi ha scelto le donne per il suo governo, ne ha scelti solo quattro, tutte molto carine ma, forse non altrettanto molto competenti. Ma questo è sicuramente un aspetto secondario per il Cavaliere.
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