mercoledì 29 febbraio 2012

La tête d'intérimaire


Il est 8 heures 45 du matin quand je montre mon badge à l’agent de sécurité chargé de contrôler les employés d’une grande entreprise de la ville. On peut dire, sans aucun doute, que c’est un des acteurs importants du marché du travail vu qu’il n’emploie pas moins de 25'000 personnes dans le monde entier pour une ville qui compte 900'000 habitants.

« Intérimaire ? » : la question de l’agent me surprend et je confirme rapidement en bafouillant. Mais pourquoi je me sens si nulle ? Juste après je me demande à quoi il a reconnu mon statut de précaire. J’ai la tête de celle qui n’est là que pour un moment, juste de passage ? Alors ca doit être la tête de beaucoup de gens en Italie car c’est devenu le statut symbole d’une entière génération qui s’est résignée à travailler sur demande, à un salaire souvent ridicule mais surtout sans aucune garantie pour le futur. Être intérimaire aujourd’hui cela veut dire qu’on ne peut pas faire un emprunt à la banque, acheter un appartement ou oser faire un deuxième (ou même un premier) enfant parce que le contrat arrive à échéance à la fin du mois.

Mario Monti, notre nouveau Premier Ministre, a remplacé Berlusconi depuis 100 jours et déjà bien des choses ont changé. En mieux. Les unes des journaux concernant le plan d’austérité et les courbes du spread ont remplacé du jour au lendemain celles des escortes-girls dont nous avons habitués l’ex Premier Ministre. La plupart des italiens sont très contents de ce changement plutôt radical et, encore une fois, ils m’impressionnent pour leur incroyable capacité d’adaptation.

Mais un des gros problèmes en Italie c’est le marché du travail. Après s’être attaqué à l’évasion fiscale et à la possibilité de taxer l’Église (deux sujets tabous et très controversés), Mario Monti aura-t-il le courage d’affronter le douloureux problème du chômage et de la précarité ? Le pays a besoin d’une véritable réforme du travail, chose qui n’a jamais vraiment été faite jusqu’ici. A ce jour, le chômage des jeunes a dépassé les 30 %. Je rappelle que c’est Berlusconi qui, en 2003, a permis aux employeurs d’engager du personnel à durée déterminée avec presque aucuns droits. Le nouveau gouvernement réussira-t-il a stimuler la création d’entreprise, à permettre aux femmes d’accéder à des postes à responsabilités sans renoncer à la maternité, à favoriser les engagements à durée indéterminées ? Bref, à changer la mentalité des italiens vis-à-vis du travail.

Les femmes en Italie quittent souvent leur emploi à la naissance du premier enfant car il est impossible de concilier vie professionnelle et vie familiale. Tout le système est fait pour vous décourager d’augmenter le déjà ridicule taux de natalité italien. Et que dire des femmes qui a l’aube des 40 ans n’ont toujours pas franchi le pas de la maternité à cause de leur statut de précaire ?


La faccia da interinale

Sono le 8.45 del mattino quando faccio vedere il mio tesserino all’agente di sicurezza incaricato di controllare i dipendenti di una grande azienda della città. Si può affermare, senza dubbio, che è un attore molto importante del mercato del lavoro poiché impiega non meno di 25'000 persone in tutto il mondo per una città che conta 900'000 abitanti.

« Interinale ? » : la domanda dell’agente mi coglie di sorpresa e confermo velocemente. Ma perché mi sento cosi stupida ? Subito dopo mi chiedo a che cosa ha riconosciuto la mia precarietà. Ho la faccia di quella che è solo di passaggio ? Allora deve essere la faccia di parecchi italiani perché è diventato l’identità di un’intera generazione che si è rassegnata a lavorare con uno stipendio spesso ridicolo senza nessuna garanzia per il futuro. Essere interinale nei giorni nostri vuole dire che non si può fare un mutuo, comprare una casa o sognare di fare un secondo figlio (o anche un primo) perché il contratto scade a fine mese.

Mario Monti, il nostro nuovo Primo Ministro, ha sostituito Berlusconi da 100 giorni e già tante cose sono cambiate. In meglio. Da un giorno all’altro, i giornali si sono messi a parlare di tagli, piani di austerità e curve dello spread sostituendo quelle delle escort a cui ci aveva abituato l’ex primo ministro. La maggior parte degli italiani è molto felice di questo cambiamento piuttosto radicale e ancora una volta sono impressionata per la loro incredibile capacità di adattamento.

Pero uno dei più grossi problemi in Italia rimane il lavoro. Dopo essersi confrontato all’evasione fiscale e alla possibilità di fare pagare più tasse alla Chiesa (due temi tabu e molto controversi), Mario Monti avrà il coraggio di affrontare il doloroso problema della disoccupazione e della precarietà ? Il paese ha bisogno di una vera riforma del lavoro, cosa che non è mai stata fatta realmente sino ad ora. A oggi, la disoccupazione dei giovani ha superato il 30 %. Ricordo che è Berlusconi che, nel 2003, ha permesso con una nuova legge di assumere personale a durata determinata con quasi nessuno diritto. Nostro nuovo governo c’è la farà a stimolare la creazione d’impresa, a permettere alle donne di accedere a ruoli con responsabilità senza rinunciare alla maternità, a favorire le assunzioni a tempo indeterminato ? In poche parole : a cambiare la mentalità italiana nei confronti del lavoro.

In Italia, spesso le donne lasciano il lavoro dopo la nascita del primo figlio perché è molto difficile conciliare vita professionale e familiare. Tutto il sistema è fatto per scoraggiare quelle che vorrebbero fare aumentare il tasso di natalità già ridicolo. E che dire delle donne che all’alba dei 40 anni non hanno ancora fatto il salto della maternità a causa de la loro precarietà ?

lunedì 14 novembre 2011

Bye Bye Monsieur B


Le départ définitif de Silvio Berlusconi, annoncé dans la soirée de samedi, a surpris tout le monde même si on en parlait depuis plusieurs jours. La surprise vient surtout du fait que l’ex Premier Ministre, a répété jusqu’à la fin que jamais il n’aurait donné sa démission. Il l’a encore confirmé avant d’entrer dans le bureau du Président Giorgio Napolitano, ce désormais fameux samedi 12 novembre.

Cette nouvelle arrive à un moment crucial pour l’histoire de l’Italie. Une période difficile faite de désenchantement et de fatigue générale. On ne peut souhaiter que cela soit une nouvelle chance pour le pays. Mario Monti, ex-commissaire à l’Union Européenne, a été désigné comme successeur de Berlusconi et il a la difficile tâche de constituer un nouveau gouvernement capable de sortir le pays d’une crise économique sans précédant. La nomination de Mario Monti est un message fort : après 17 ans de berlusconisme, une forte envie de sobriété et d’efficacité est indispensable.

Berlusconi s’en va mais le problème c’est que le berlusconisme sera long à éradiquer. Ses adeptes sont encore nombreux au sein du Parlement et ailleurs même si, depuis la rupture avec Gianfranco Fini il y a un an, le travail du Partito delle Libertà a toujours été plus difficile. Mais est-ce un vrai départ ? Va-t-il se représenter aux prochaines élections ? Tout est possible. Il ne semble pas vouloir renoncer à se battre et il n’a pas démissionné à cause d’une défaite électorale ou d’une crise politique interne. C’est une grave crise économique européenne qui nous a montré un Berlusconi peu crédible, même s’il continue à soutenir le contraire. C’est cela qui l’a contraint à la fatidique décision de se retirer, acte qualifié par lui-même de « courageux ».

En janvier 1994, Berlusconi avait annoncé à la télévision sa décision de se lancer en politique et aujourd’hui, il a choisi cette même forme pour informer le peuple italien de sa démission. La présentation qu’il avait faite de lui-même à l’époque avait beaucoup marqué : des valeurs fortement liées à la famille et à son mouvement Forza Italia, qui se voulait une force politique neuve avec l’ambition d’unir les gens. Dans son discours du 12 novembre 2011, il a répété de nombreuses choses qu’il pensait, avec une touche en plus de nostalgie et d’amertume.

Le Partito Democratico a immédiatement accueilli la nouvelle en faisant la fête. On a pu ainsi voir le secrétaire du parti, Pierluigi Bersani, trinquer devant une foule en délire, comme lors d’une victoire électorale. J’ai trouvé cette scène un peu déplacée vu le contexte actuel. Le peuple a toutes ses raisons de faire la fête mais un homme politique devrait le faire de manière plus sobre, à mon avis.


Bye Bye Signor B

Le dimissioni definitive di Silvio Berlusconi, annunciate nella serata di sabato, hanno sorpreso un po’ tutti, nonostante se ne parlava da qualche giorno. La sorpresa viene soprattutto dal fatto che l’ex Premier ha ripetuto sino alla fine che mai avrebbe se ne sarebbe andato. L’ha ancora confermato prima di entrare nell’ufficio del Presidente Giorgio Napolitano, l’oramai famoso sabato 12 novembre.

Questa notizia arriva a un momento cruciale per la storia dell’Italia. Un periodo difficile fatto di disincanto e di stanchezza generali. Possiamo solo augurarci che sia una nuova possibilità per il paese. Mario Monti, ex commissario europeo, è stato designato come successore di Berlusconi e avrà il duro compito di costituire un nuovo governo capace di fare uscire il paese da una crisi economica senza precedenti. Nominando Mario Monti il messaggio è forte : dopo diciassette anni de berlusconismo, c’è un evidente bisogno di sobrietà e di efficacia.

Berlusconi se ne va ma il problema è che il berlusconismo non sarà cosi facile da eliminare. Sono ancora tanti quelli che ci credono, anche in Parlamento, nonostante la rottura con Gianfranco Fini un anno fa che ha reso il lavoro del Partito della Liberta sempre più difficoltoso. Ma, è una vera partenza ? Si ripresenterà alle prossime elezioni ? Tutto è possibile. Non sembra volere rinunciare a lottare e non ha dato le dimissioni perché ha perso le elezioni o a causa di una crisi politica interna. Il motivo è la grave crisi economica europea che ci ha fatto vedere un Berlusconi poco credibile, anche se lui continua a negare. E’ proprio questo che l’ha costretto alla fatidica decisione, atto qualificato da lui stesso come “coraggioso”.

Nel gennaio del 1994, Berlusconi aveva annunciato in televisione la sua decisione di lanciarsi in politica e oggi ha scelto lo stesso modo per informare il popolo italiano delle sue dimissioni. La presentazione che aveva fatto de lui all’epoca, aveva colpito molto : dei valori fortemente legati alla famiglia e al suo movimento Forza Italia, che si voleva una nuova forza politica con l’ambizione di unire la gente. Nel suo discorso del 12 novembre 2011, ha ripetuto molte delle cose che pensavano nel passato, con un tocco in più di nostalgia e di amarezza.

Un’altra cosa che mi ha colpito molto : il Partito Democratico ha accolto la notizia festeggiando. Abbiamo potuto vedere il Segretario del partito, Pierluigi Bersani, brindare davanti a una folla in festa, come quando si vincono le elezioni. Ho trovato questa scena un po’ di cattivo gusto visto il contesto attuale. Il popolo italiano ha tutte le sue ragioni per festeggiare ma un uomo politico dovrebbe farlo in maniera più sobria, secondo me.

mercoledì 9 novembre 2011

La fin d'un règne ?


L’Italie traverse en ce moment des heures dramatiques. L’annonce de la prochaine démission du Premier Silvio Berlusconi n’a pas suffit à rassurer les marchés et la situation économique du pays semble très sérieusement mise en péril.

Personne n'est très convaincu qu'il se retirera une fois le décret de stabilité voté. Cela ressemble plus à une stratégie afin de gagner du temps. Une fois que Berlusconi ne sera plus premier ministre du pays, il redeviendra un citoyen (presque) comme les autres, surtout du point de vue légal. Avec tous les procès en cours contre lui, sa situation personnelle devient très délicate.

Aujourd’hui, la situation de l’Italie a fait la une des journaux européens et internationaux ainsi que sur le web. Beaucoup sont d’accord pour dire que le pays est à un point de non retour, pratiquement au bord de la faillite. Berlusconi est-il le grand responsable ? Le problème principal sont les mesures que l’Europe exige du gouvernement prendront encore beaucoup de temps. Une des raisons c'est que les différents partis ne semblent pas être d’accord entre eux sur plusieurs points (les retraites par exemple) et c’est un sacrifice qu’ils ne sont pas prêts à faire.

Pour ma part, je ne crois pas que Berlusconi s’en ira très facilement. Il a menti souvent tout au long de son parcours politique et cela ne serait pas surprenant qu’il le fasse encore une fois. Même si cette loi de stabilité que demande l’Union Européenne depuis plusieurs mois, est votée, il est encore capable de rester à sa place. Rappelons qu’il vient d’être désavoué par sa majorité au Parlement. Dans ce cas, rien ne l’oblige à démissionner même si dans n’importe quel autre pays cela aurait été immédiatement le cas. Mais Berlusconi n’est pas un homme comme un autre et il l’a prouvé maintes fois. Le problème ce qu’en ce moment les marchés financiers nous disent une chose très simple : Monsieur B. doit s’en aller pour le bien du pays.


La fine di un regno ?



L’Italia sta attraversando delle ore drammatiche. L’annuncio delle prossime dimissioni di nostro Premier Silvio Berlusconi non è bastato ha rassicurare i mercati e la situazione economica del paese è molto seriamente in pericolo.

Nessuno sembra molto convito della partenza di Berlusconi una volta il decreto di stabilità votato. Assomiglia piuttosto a una strategia per guadagnare del tempo. Quando Berlusconi non sarà più primo ministro, tornerà a essere un cittadino (quasi) come gli altri, soprattutto dal punto di vista legale. Con tutti i processi in corso contro di lui, la sua situazione personale diventa molto delicata.

Oggi il caso italiano è stato su tutti i giornali europei, internazionali e anche sul web. Tanti sono d’accordo per dire che il paese è a un punto di non ritorno, rischiando il fallimento. Berlusconi è il grande responsabile ? Il problema principale risiede nelle misure che l’Europa esige dal nostro governo e che prenderanno ancora tanto tempo. In parte perché i diversi partiti non sembrano molto d’accordo tra di loro su vari punti (sulle pensioni ad esempio) ed è un sacrificio che non sono disposti a fare.

Per quanto mi riguarda, penso che Berlusconi non se ne andrà molto facilmente. Ha mentito spesso durante il suo lungo percorso politico e non sarebbe sorprendente che lo facesse ancora una volta. Anche se la legge di stabilità che chiede l’Unione Europea da vari mesi, è votata, è capace di rimanere al suo posto. Ricordiamo che è appena stato sfiducciato dalla sua maggioranza in Parlamento. In questo caso, niente lo obbliga a dare le dimissioni, anche se in qualsiasi paese sarebbe stato il caso. Pero Berlusconi non è un uomo come gli altri e c’è l’ha già fatto vedere più volte. Il problema è che in questo momento i mercati finanziari ci dicono una cosa molto semplice: Signor B. deve andarsene per il bene del paese.

martedì 4 ottobre 2011

Génération exploitée


J’ai vu avant-hier soir un programme à la télévision de l’excellent journaliste Riccardo Iacona « Presa Diretta » au sujet des jeunes et de la précarité en Italie. Ce n’est pas la première fois qu’il en parle, c’est un sujet continuellement d’actualité, mais l’émission intitulée « Il popolo sfrutatto » (le peuple exploité) a été entièrement consacrée aux jeunes et au monde du travail.

La crise frappe tous les pays européens mais en Italie, on vit une situation dramatique, en partie parce que le gouvernement actuel ne semble donner aucune importance au futur du pays en négligeant ouvertement d’investir pour les jeunes. J’ai déjà parlé dans mon blog de la fameuse fuite des cerveaux, notamment dans les domaines scientifiques où la Péninsule peut se vanter d’une excellence reconnue et valorisée partout dans le monde. Ces cerveaux en fugue sont nombreux et chaque année l’Italie perd une richesse incroyable. Et que se passe-t-il pour ceux qui décident de rester ?

Le problème réside principalement dans le droit du travail qui, souvent, favorise l’employeur plutôt que l’employé. Les contrats à durée déterminée n’existent pratiquement plus et la loi permet toute sorte d’engagement qui ne réserve aucune garantie au travailleur. Les contrats sont, pour la plupart, à durée déterminée ou pire encore à projet, ce qui ne donne droit à aucune indemnité sociale (retraite, maladie, maternité etc.) et évidemment pas de vacances ni de 13ème salaire. Ce phénomène touche toute sorte de travailleurs : journalistes, architectes, médecins, avocats, graphistes, vendeurs etc. Dans la pratique, la loi permet aux employeurs d’engager des gens de manière temporaire à moindre coût tout en exigeant d’eux une disponibilité à plein temps. Les patrons disposent ainsi de personnel qualifié sans les inconvénients contenus dans un contrat de travail régulier. Les abus sont nombreux mais il est difficile de se défendre face à une loi qui penche trop souvent en faveur des employeurs.

Le phénomène des stages est lui aussi significatif. Il est censé permettre aux jeunes étudiants universitaires d’acquérir une expérience dans le monde du travail (si possible en lien avec leur sujet d’étude) mais souvent, les entreprises proposent des stages dans le but à peine voilé d’obtenir du personnel gratuitement, car les stagiaires ne sont souvent pas rémunérés. Certaines personnes peuvent accumuler jusqu’à 5 ou 6 stages (d’une durée de 6 mois environ) au début de leur vie professionnelle en repoussant ainsi toujours plus un véritable engagement, souvent parce qu’elles n’ont pas d’autres alternatives. On pourrait croire que tout cela concerne uniquement les « jeunes » mais ils sont nombreux ceux qui ont 35-40 ans et qui vivent encore une vie de précaire avec devant eux, un avenir incertain.

Il y a quelque chose qui m’a beaucoup frappé dans les témoignages de ceux qui ont quitté l’Italie pour l’étranger, souvent par manque de perspective professionnelle. Tous ont parlé de liberté retrouvée. La liberté de se construire un véritable avenir avec une activité professionnelle, une vie de famille et pourquoi pas ? Des rêves.


Pour en savoir plus : http://www.presadiretta.rai.it

http://www.presadiretta.rai.it/dl/portali/site/puntata/ContentItem-03cd89b1-7425-4962-9aa0-0f44ac3b62f6.html



Una generazione sfruttata


Ho visto l’altra sera il programma « Presa Diretta » di Riccardo Iacona dedicato ai giovani e al precariato in Italia. Non è la prima volta che ne parla pero ieri sera la puntata intitolata “Il popolo sfruttato” è stata totalmente dedicata alle condizioni lavorative dei giovani.

La crisi sta colpendo tutti i paesi europei ma in Italia, viviamo una situazione economica molto preoccupante e il nostro governo non sembra dare molto importanza al futuro del paese, trascurando apertamente l’investimento sui giovani. Ho già parlato nel mio blog della famosa fuga dei cervelli, soprattutto nelle materie scientifiche dové l’Italia può vantarsi di un’eccellenza conosciuta e valorizzata nel mondo intero. Questi cervelli in fuga sono molto numerosi e ogni anno il paese perde una ricchezza molto importante. E cosa succede a quelli che decidono di restare ?

Uno dei problemi principali risiede nel diritto del lavoro che spesso, avvantaggia il datore di lavoro piuttosto che l’impiegato. I contratti a durata indeterminata sono sempre di meno e la legge permette tutta una serie di assunzioni che non danno nessuna garanzia al lavoratore. I contratti sono per la maggior parte a durata determinata (quando va bene) o peggio, a progetto, che non danno diritto a nessun compenso sociale (pensione, malattia, maternità ecc) e neanche ferie né tredicesime. Questo fenomeno riguarda tutti tipi di lavoratori : giornalisti, architetti, medici, avocati, grafici, commessi ecc. In pratica, la legge permette di assumere del personale a basso costo chiedendo a loro una disponibilità a tempo pieno. I datori di lavoro hanno cosi a disposizione del personale qualificato senza avere gli inconvenienti di un regolare contratto. Gli abusi sono numerosi, pero è difficile uscirne di fronte a una legge che, molto spesso, non tutela i diritti dei lavoratori.

Il fenomeno degli stage è anche lui molto significativo. Lo stage dovrebbe permettere ai giovani studenti universitari di maturare un’esperienza nel mondo del lavoro (possibilmente legata agli studi) pero tante imprese propongono degli stage con lo scopo appena nascosto di ottenere personale gratis, perché gli stagisti spesso non sono pagati. Certe persone arrivano ad accumulare sino a cinque o sei stage (di una durata media di sei mesi) all’inizio della loro vita professionale, rimandando cosi una vera e propria assunzione perché non hanno altre alternative. Si potrebbe pensare che questo riguarda solamente i “giovani” ma sono numerosi quelli che hanno già 35-40 anni e che vivono ancora una vita de precario con, davanti a loro, un futuro incerto.

C’è una cosa che mi ha colpito molto nelle testimonianze di quelli che hanno lasciato l’Italia. Tutti hanno parlato di liberta ritrovata. La liberta di costruirsi un vero futuro con un mestiere, una vita di famiglia e perché no, dei sogni.


Pour saperne di più : http://www.presadiretta.rai.it

http://www.presadiretta.rai.it/dl/portali/site/puntata/ContentItem-03cd89b1-7425-4962-9aa0-0f44ac3b62f6.html

mercoledì 21 settembre 2011

Un Premier Ministre à temps partiel


Il n’y a aucune limite au mauvais goût et les récentes écoutes téléphoniques ordonnées par la justice italienne, nous le prouvent. Elles confirment ce que nous savions déjà depuis longtemps : le goût de Berlusconi pour les jeunes femmes. Mais, cette fois, elles dévoilent le lexique décidemment coloré qu’utilise notre Premier pour nommer et qualifier ses « conquêtes ». On pensait avoir entendu le pire mais non ! Le pouvoir et l’argent sont des moteurs puissants en cette période de crise. (http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/2011/09/18/il-vocabolario-della-patonza.html)

L’Italie (« pays de merde » selon B.) vit une période difficile au niveau économique et politique Le pays est à genou et Berlusconi continue à dire que les marchés vont bien, que la crise a été provoquée par les médias (communistes), qu’il ne se démettra pas, qu’il n’a rien commis d’illégal et que c’est sa vie privée ne regarde personne. De tous les pays européens, c’est le moins crédible et la situation en devient terriblement embarrassante.

Et la morale dans tout ça ? Pourquoi l’Eglise n’intervient pas ? Comment fait notre Premier pour gouverner « sereinement » dans ces conditions ? Même ses plus proches alliés montrent des signes évidents d’agacements sans compter les industriels et les entrepreneurs qui sont descendus pour le première fois dans la rue pour protester. Tous ceux qui ont voté pour Berlusconi aux dernières élections aujourd’hui semblent avoir regretté amèrement leur choix.

La manœuvre économique de cet été, maintes fois corrigée, manque d’interventions réellement importantes pour espérer voir le pays se sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve. De nombreux économistes italiens et étrangers sont d’accord pour dire que la grande limite de cette manœuvre est l’absence d’un vrai leader politique, sérieux et crédible. Un des grand risque que cours actuellement l’Italie c’est que les entreprises internationales quittent le pays. Ce qui s’est passé récemment en Espagne pourrait être un exemple à suivre : Zapatero n’ayant plus la confiance du peuple a démissionné afin de permettre de nouvelles élections et faire ainsi repartir le pays sur une nouvelle base. Il n’y a pas de recette miracle mais cette initiative a toute suite montré des effets positifs au niveau de l’économie européenne.

Ce qu’il manque le plus à l’Italie en ce moment, c’est la confiance. Sans la confiance, rien ne peut fonctionner. On peut le constater au niveau de la famille, du couple ou encore du travail. C’est l’élément principal qui permet de créer et d’avancer. Celui qui permet d’espérer d’avoir un jour un Premier Ministre qui fasse son travail à plein temps et pas seulement à ses « heures perdues » comme l’a dit Berlusconi.



Un Primo Ministro part-time

Non c’è nessun limite al cattivo gusto e le recenti intercettazioni telefoniche ordinate dalla giustizia lo dimostrano ancora una volta. Confermano quello che già sapevamo da molto tempo : la passione di Berlusconi per le giovani ragazze. Questa volta svelano il lessico coloratissimo che usa il Premier per nominare le sue “conquiste”. Pensavamo di avere sentito il peggio invece no, il potere e il denaro sono motori molto potenti in questi tempi di crisi. (http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/2011/09/18/il-vocabolario-della-patonza.html)

L’Italia (“paese di merda” secondo Berlusconi) sta attraversando una grande crisi economica e politica. Il paese è in ginocchia e il nostro Premier continua a dire che i mercati vanno bene, che la crisi è stata provocata dai media (comunisti), che non si dimetterà, che non ha commesso nessun reato e che la sua vita privata non riguarda nessuno. Di tutti i paesi europei è il meno credibile e la situazione sta diventando terribilmente imbarazzante.

E il senso morale in tutto questo ? Perché la Chiesa rimane in silenzio ? Come fa Berlusconi a governare “serenamente” in queste condizioni ? Anche i suoi più grandi alleati si stanno allontanando di lui senza parlare degli industriali e degli imprenditori che scendono per la prima volta in piazza per protestare. Tutti quelli che hanno votato Berlusconi alle ultime elezioni sembrano oggi rimpiangere la loro scelta.

La manovra economica più volte modificata manca d’interventi realmente importanti per sperare vedere il paese uscire da questa situazione. Numerosi economisti italiani ed esteri sono d’accordo per dire che uno dei limiti di questa manovra è l’assenza di un vero leader politico, serio e credibile. Uno dei rischi che si corre ora è che le imprese internazionali lascino il nostro paese. L’esempio della Spagna potrebbe essere di aiuto : Zapatero non avendo più il consenso del popolo, si è dimesso per permettere nuove elezioni e cosi fare ripartire il paese su una base più solida. Questa iniziativa ha dimostrato immediatamente effetti positivi sull’economia europea.

Pero quello che manca di più all’Italia in questo momento è la fiducia. Senza di lei, niente può funzionare. Lo possiamo vedere al livello della famiglia, della coppia o del lavoro. E’ l’elemento principale che permette di creare e di andare avanti, quello che permette di sperare di avere un giorno un Primo Ministro che faccia il suo lavoro a tempo pieno e non solo part-time.

venerdì 16 settembre 2011

Terraferma


J’ai vu récemment le film d’Emanuele Crialese présenté cette année à la Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica de Venise, l’un des rares films italiens en concours. Il a rencontré un grand succès auprès des critiques de cinéma en remportant trois prix, dont celui du Prix Spécial du Juré.

Pour ma part, j’ai eu beaucoup de plaisir même si au départ le sujet promettait d’être plutôt difficile, un thème terriblement d’actualité : l’arrivée des clandestins sur l’île de Lampedusa en Sicile. Le réalisateur a choisi de raconter ce drame à travers une famille de pêcheur sicilienne, un homme âgé Ernesto (Mimmo Cuticchio), Giuletta sa belle-fille qui a perdu son mari en mer (Donatella Finocchiaro) et son petit-fils de 20 ans Filippo (Filippo Pucillo). La première chose qui frappe c’est l’omniprésence de la mer, le « personnage » principal du film. Et puis les habitants de l’île. La majorité des pêcheurs se confrontent à une grave pénurie de travail, la mer n’est plus nourricière comme un temps et beaucoup d’entre eux se voient contraints de louer leur bateau et leur maison aux touristes, en attendant des jours meilleurs.

Et puis, on découvre qu’il existe un vrai code de la mer : un pêcheur n’abandonne personne à l’eau. Un code d’honneur auquel Ernesto ne déroge pas quand il croise un matin une barque de clandestins africains. Il accueille sans hésiter, au risque de sa propre vie, plusieurs d’entre eux, dont une femme enceinte avec son jeune fils. La loi est contre lui, il le sait bien. Non seulement il accueille chez lui la femme et son fils mais en plus il ne les dénonce pas à la police. Il fait tout cela sans jamais se poser des questions, pour lui c’est comme cela qu’il faut agir. Sa belle-fille Giuletta, l’excellente Donatella Finocchiaro, n’est pas d’accord avec lui et ne voit pas d’un bon œil la présence de cette femme. Ils sont eux-mêmes déjà dans une situation d’extrême pauvreté et ils décident malgré tout de les aider.

Il y a un fort contraste entre la présence des touristes sur l’île venus pour se relaxer et l’arrivée des clandestins sur des embarcations de fortune. Tous arrivent et repartent par la mer mais leur situation est dramatiquement différente. La scène des touristes qui plongent dans l’eau après une ballade en mer pourrait être légère mais elle en devient poignante. Le réalisateur ne montre pas ce que deviennent ces émigrés par la suite même s’il suffit de lire les journaux quotidiens ici en Italie pour le savoir. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié le choix d’illustrer cette problématique à travers une simple famille de pêcheur, un véritable exemple d’humanité, de courage et d’humilité. A voir absolument !




Terraferma


Ho visto il film di Emanuele Crialese presentato recentemente alla Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica di Venezia. E’ stato uno dei pochi film italiani in concorso e ha riscontrato un grande successo di critica vincendo tre premi, tra i quali, il Premio Speciale della Giuria.

Mi è piaciuto molto, anche se inizialmente avevo un po’ di dubbi visto il tema piuttosto pesante e terribilmente di attualità: quello dell’arrivo dei clandestini sull’isola di Lampedusa in Sicilia. Il regista ha scelto di raccontarci questo dramma attraverso una famiglia di pescatori : Ernesto un uomo anziano (Mimmo Cuticchio), Giuletta la sua nuora il cui marito è morto in mare (Donatella Finocchiaro) e il suo nipote Filippo (Filippo Pucillo) di venti anni. La prima cosa che colpisce è l’onnipresenza del mare, il “personaggio” principale del film. E poi gli abitanti dell’isola. La maggior parte dei pescatori vive una grande crisi economica per la mancanza di lavoro. Il mare non è più quello di una volta e molti di loro devono affittare le loro barche e le loro case ai turisti, aspettando giorni migliori.

E poi scopriamo che esiste un vero codice del mare: un pescatore non abbandona mai nessuno. Un codice d’onore che Ernesto rispetta quando un mattino incrocia in mare un barcone di clandestini africani. Accoglie senza esitare nella sua barca, al rischio della propria vita, qualcuno di loro tra i quali una donna incinta e il suo giovane figlio. La legge è contro di lui e lo sa bene. Non solo accoglie a casa sua la donna con il figlio ma non li denuncia alla polizia. Ernesto fa tutto questo senza mai farsi troppo domande, per lui è cosi che si fa e basta. La sua nuora Giulietta, l’eccellente Donatella Finocchiaro, non è d’accordo, non vede di buon occhio la presenza della clandestina. Sono già in una situazione di precarietà economica ma decidono nonostante tutto di aiutarli.

C’è un forte contrasto tra la presenza dei turisti sull’isola e quella dei clandestini. Tutti arrivano e ripartono dal mare pero la loro situazione è drammaticamente opposta. La scena dei turisti che si tuffano in acqua da una barca potrebbe essere divertente ma, visto il contesto, diventa commovente. Il regista non ci fa vedere che fine fanno questi clandestini ma basta leggere i quotidiani per capirlo. Per quanto mi riguarda, ho apprezzato molto che abbia scelto di illustrare questa problematica attraverso una semplice famiglia di pescatori, un vero esempio d’umanità, di coraggio e di umiltà. Da vedere assolutamente !

giovedì 14 aprile 2011

L'italianité


Article publié le 28.01.2009

Le film "Italians" de Giovanni Veronese sort dans les salles ces jours, avec trois acteurs emblématiques : Carlo Verdone, fameux en Italie pour ses films de comédie (il est également réalisateur), Sergio Castellitto excellent acteur que l'on voit plutôt dans des productions à petit budget et le beau Riccardo Scamarcio, un acteur faisant partie de la nouvelle génération. Je n'ai pas encore vu le film mais le sujet a toute de suite attiré mon attention : pourquoi les italiens se font toujours remarquer à l'étranger ? En l'occurrence, ceux qui ont déjà vu le film, les critiques, sont plutôt mitigés car ils reprochent au film de Veronese d'être plein de clichés et de donner une image négative de l'Italie.

La question est : existe-t-il une italianité ? Je relève dans l'actualité de ces dernières semaines différents événements qui peuvent donner quelques éléments de réponse.

Le football par exemple, qui ici prend une énorme place dans la société. Les joueurs de foot bénéficient d'un intérêt digne du meilleur acteur d'Hollywood. Il existe des magasins entiers consacrés à une équipe de foot dans lesquels on peut trouver tout le marchandising possible et imaginable. Ou encore les émissions quotidiennement consacrées aux matchs joués dans tout le pays et par le monde, avec des journalistes, des spécialistes du ballon rond (appelés ici "opinionisti"). Sans oublier la plantureuse bimbo du moment, dont la tâche consiste essentiellement à sourire quand la caméra l'encadre, au mieux elle fait semblant de tapoter un écran d'ordinateur avec un air qui se veut savant (mais de quoi ?), en riant nerveusement. Le refus de Kaka de quitter l'équipe du Milan pour le Manchester City a fait la une des journaux pendant plusieurs jours. Quoi ? Un joueur de foot qui dédaigne une somme considérable pour jouer dans une autre équipe, c'est vraiment incroyable ! Encore plus incroyable quand Berlusconi, propriétaire du Milan, déclare : "Kaka oublie cette offre et reste avec le Milan ! Il y a des choses plus importantes que l'argent". Ah bon ? Comme quoi, notre Premier nous réserve toujours des surprises...

Autre sujet d'actualité dans les médias : la téléréalité avec "Il Grande Fratello 9" correspondant au Loft en France. Toute l'Italie ne parle que de ça : la concurrente Cristina Del Basso et sa généreuse poitrine. Le vrai héros de cette édition, c'est son chirurgien esthétique ! Elle est passée d'une quatrième taille italienne à une sixième, car elle voulait ressembler à Jessica Rabbit et gagner sa vie comme velina, ambition de beaucoup de jeunes filles. Faire la velina, c'est faire ce que fait la bimbo citée ci-dessus, sourire bêtement dans différentes émissions télévisées légèrement vêtue (évidemment) et de temps à autre, danser. Mais attention, Cristina se défend de n'être qu'un beau corps et elle affirme avoir aussi une tête bien faite : la preuve elle étudie à l'Université "Sciences de l'Information". Comme quoi, en effet, elle a su très bien communiquer durant l’émission. Reste que toute l'Italie suit de près ses va-et-vient dans la maison du Grande Fratello, surtout dans la salle-de-bain où ses douches sont désormais légende. Un chiffre qui parle à lui tout seul : à ce jour sur You Tube plus de 600 mille visites pour voir Cristina « faire sa toilette ».

Si parmi vous ils y en a qi suivent un peu la vie des VIPS italiens, vous aurez peux-être remarqué qu'il y a un type de couple qui fonctionne particulièrement bien dans le Beau Pays : celui de la velina et du footballeur. Mais je le dis sans malice, c'est juste une constatation.



L’italianità

Sta per uscire nelle sale il film di Giovanni Veronese « Italians » interpretato da tre attori rappresentativi: Carlo Verdone famoso in Italia per le sue commedie (è anche regista), Sergio Castellitto, eccellente attore che vediamo di solito in film meno commerciali e il bel Riccardo Scamarcio, attore della nuova generazione. Non ho ancora visto il film ma m’incuriosisce già il tema: perché gli italiani si fanno sempre notare all’estero? Cosa li caratterizza? Quelli che hanno già visto il film, ad esempio i critici cinematografici, rimproverano Veronese di dare un’immagine negativa e piena di clichés dell’Italia.

La domanda è: esiste un’italianità? L’attualità di queste ultime settimane può dare, in parte, qualche elemento di risposta.

Il calcio ad esempio che occupa uno spazio molto importante nella società italiana. I giocatori di calcio attirano l’attenzione quanto i migliori attori di Hollywood. Esistono negozi interi dedicati a squadre di calcio dentro cui si puo’ trovare di tutto e di più. Ci sono anche trasmissioni televisive dedicate alle partite giocate in tutto il paese e nel mondo con giornalisti e specialisti chiamati opinionisti. Senza dimenticare la bella fanciulla che ha come compito principale sorridere o ridere stupidamente quando è ripresa o al massimo fare finta di digitare sulla tastiera del computer con aria concentrata. Il rifiuto di Kaka di lasciare la squadra del Milan per il Manchester City è stato la notizia numero uno nei giornali per giorni. Cosa? Un giocatore di calcio che rifiuta una cifra considerevole per cambiare squadra è proprio incredibile. Ancora di più la dichiarazione di Berlusconi quando dice: “Kaka dimentica quella proposta e rimani con il Milan. Ci sono cose più importanti del denaro”. Veramente? Il nostro Premier ci riserva sempre delle sorprese.

Altro « tema » di attualità nei media in questi giorni è il reality del Grande Fratello 9. Tutta l’Italia non parla che di questo: la concorrente Cristina Del Basso e il suo generoso seno. Il vero eroe di questa edizione è il suo chirurgo estetico. E’ passata da una quarta a una sesta perché voleva assomigliare a Jessica Rabbit e guadagnarsi da vivere facendo la velina, ambizione molto diffusa tra le giovani ragazze di oggi. Fare la velina è simile a quello che fa la fanciulla delle trasmissioni sportive ma con qualche variante : è generalmente poco vestita e ogni tanto balla. Ma attenzione la velina spesso sostiene di non essere solo un bel corpo ma di avere anche un cervello come ad esempio nel caso di Cristina del Basso che ha studiato Scienze dell’Informazione. In effetti ha saputo comunicare molto bene durante il Grande Fratello aiutata dal suo generoso décolté. Tutta l’Italia segue i suoi movimenti nella casa del Grande Fratello, soprattutto in bagno sotto la doccia, momenti diventati già leggenda : più di 600 mila visite su internet per vederla mentre si lava.

Se tra di voi qualcuno segue la vita dei Vip italiani, avrà già notato che c’è un tipo di coppia che funziona molto bene nel Bel Paese: quello della velina e del calciatore. Lo dico senza malizia, è solo una costatazione.