lunedì 14 novembre 2011
Bye Bye Monsieur B
Le départ définitif de Silvio Berlusconi, annoncé dans la soirée de samedi, a surpris tout le monde même si on en parlait depuis plusieurs jours. La surprise vient surtout du fait que l’ex Premier Ministre, a répété jusqu’à la fin que jamais il n’aurait donné sa démission. Il l’a encore confirmé avant d’entrer dans le bureau du Président Giorgio Napolitano, ce désormais fameux samedi 12 novembre.
Cette nouvelle arrive à un moment crucial pour l’histoire de l’Italie. Une période difficile faite de désenchantement et de fatigue générale. On ne peut souhaiter que cela soit une nouvelle chance pour le pays. Mario Monti, ex-commissaire à l’Union Européenne, a été désigné comme successeur de Berlusconi et il a la difficile tâche de constituer un nouveau gouvernement capable de sortir le pays d’une crise économique sans précédant. La nomination de Mario Monti est un message fort : après 17 ans de berlusconisme, une forte envie de sobriété et d’efficacité est indispensable.
Berlusconi s’en va mais le problème c’est que le berlusconisme sera long à éradiquer. Ses adeptes sont encore nombreux au sein du Parlement et ailleurs même si, depuis la rupture avec Gianfranco Fini il y a un an, le travail du Partito delle Libertà a toujours été plus difficile. Mais est-ce un vrai départ ? Va-t-il se représenter aux prochaines élections ? Tout est possible. Il ne semble pas vouloir renoncer à se battre et il n’a pas démissionné à cause d’une défaite électorale ou d’une crise politique interne. C’est une grave crise économique européenne qui nous a montré un Berlusconi peu crédible, même s’il continue à soutenir le contraire. C’est cela qui l’a contraint à la fatidique décision de se retirer, acte qualifié par lui-même de « courageux ».
En janvier 1994, Berlusconi avait annoncé à la télévision sa décision de se lancer en politique et aujourd’hui, il a choisi cette même forme pour informer le peuple italien de sa démission. La présentation qu’il avait faite de lui-même à l’époque avait beaucoup marqué : des valeurs fortement liées à la famille et à son mouvement Forza Italia, qui se voulait une force politique neuve avec l’ambition d’unir les gens. Dans son discours du 12 novembre 2011, il a répété de nombreuses choses qu’il pensait, avec une touche en plus de nostalgie et d’amertume.
Le Partito Democratico a immédiatement accueilli la nouvelle en faisant la fête. On a pu ainsi voir le secrétaire du parti, Pierluigi Bersani, trinquer devant une foule en délire, comme lors d’une victoire électorale. J’ai trouvé cette scène un peu déplacée vu le contexte actuel. Le peuple a toutes ses raisons de faire la fête mais un homme politique devrait le faire de manière plus sobre, à mon avis.
Bye Bye Signor B
Le dimissioni definitive di Silvio Berlusconi, annunciate nella serata di sabato, hanno sorpreso un po’ tutti, nonostante se ne parlava da qualche giorno. La sorpresa viene soprattutto dal fatto che l’ex Premier ha ripetuto sino alla fine che mai avrebbe se ne sarebbe andato. L’ha ancora confermato prima di entrare nell’ufficio del Presidente Giorgio Napolitano, l’oramai famoso sabato 12 novembre.
Questa notizia arriva a un momento cruciale per la storia dell’Italia. Un periodo difficile fatto di disincanto e di stanchezza generali. Possiamo solo augurarci che sia una nuova possibilità per il paese. Mario Monti, ex commissario europeo, è stato designato come successore di Berlusconi e avrà il duro compito di costituire un nuovo governo capace di fare uscire il paese da una crisi economica senza precedenti. Nominando Mario Monti il messaggio è forte : dopo diciassette anni de berlusconismo, c’è un evidente bisogno di sobrietà e di efficacia.
Berlusconi se ne va ma il problema è che il berlusconismo non sarà cosi facile da eliminare. Sono ancora tanti quelli che ci credono, anche in Parlamento, nonostante la rottura con Gianfranco Fini un anno fa che ha reso il lavoro del Partito della Liberta sempre più difficoltoso. Ma, è una vera partenza ? Si ripresenterà alle prossime elezioni ? Tutto è possibile. Non sembra volere rinunciare a lottare e non ha dato le dimissioni perché ha perso le elezioni o a causa di una crisi politica interna. Il motivo è la grave crisi economica europea che ci ha fatto vedere un Berlusconi poco credibile, anche se lui continua a negare. E’ proprio questo che l’ha costretto alla fatidica decisione, atto qualificato da lui stesso come “coraggioso”.
Nel gennaio del 1994, Berlusconi aveva annunciato in televisione la sua decisione di lanciarsi in politica e oggi ha scelto lo stesso modo per informare il popolo italiano delle sue dimissioni. La presentazione che aveva fatto de lui all’epoca, aveva colpito molto : dei valori fortemente legati alla famiglia e al suo movimento Forza Italia, che si voleva una nuova forza politica con l’ambizione di unire la gente. Nel suo discorso del 12 novembre 2011, ha ripetuto molte delle cose che pensavano nel passato, con un tocco in più di nostalgia e di amarezza.
Un’altra cosa che mi ha colpito molto : il Partito Democratico ha accolto la notizia festeggiando. Abbiamo potuto vedere il Segretario del partito, Pierluigi Bersani, brindare davanti a una folla in festa, come quando si vincono le elezioni. Ho trovato questa scena un po’ di cattivo gusto visto il contesto attuale. Il popolo italiano ha tutte le sue ragioni per festeggiare ma un uomo politico dovrebbe farlo in maniera più sobria, secondo me.
mercoledì 9 novembre 2011
La fin d'un règne ?
L’Italie traverse en ce moment des heures dramatiques. L’annonce de la prochaine démission du Premier Silvio Berlusconi n’a pas suffit à rassurer les marchés et la situation économique du pays semble très sérieusement mise en péril.
Personne n'est très convaincu qu'il se retirera une fois le décret de stabilité voté. Cela ressemble plus à une stratégie afin de gagner du temps. Une fois que Berlusconi ne sera plus premier ministre du pays, il redeviendra un citoyen (presque) comme les autres, surtout du point de vue légal. Avec tous les procès en cours contre lui, sa situation personnelle devient très délicate.
Aujourd’hui, la situation de l’Italie a fait la une des journaux européens et internationaux ainsi que sur le web. Beaucoup sont d’accord pour dire que le pays est à un point de non retour, pratiquement au bord de la faillite. Berlusconi est-il le grand responsable ? Le problème principal sont les mesures que l’Europe exige du gouvernement prendront encore beaucoup de temps. Une des raisons c'est que les différents partis ne semblent pas être d’accord entre eux sur plusieurs points (les retraites par exemple) et c’est un sacrifice qu’ils ne sont pas prêts à faire.
Pour ma part, je ne crois pas que Berlusconi s’en ira très facilement. Il a menti souvent tout au long de son parcours politique et cela ne serait pas surprenant qu’il le fasse encore une fois. Même si cette loi de stabilité que demande l’Union Européenne depuis plusieurs mois, est votée, il est encore capable de rester à sa place. Rappelons qu’il vient d’être désavoué par sa majorité au Parlement. Dans ce cas, rien ne l’oblige à démissionner même si dans n’importe quel autre pays cela aurait été immédiatement le cas. Mais Berlusconi n’est pas un homme comme un autre et il l’a prouvé maintes fois. Le problème ce qu’en ce moment les marchés financiers nous disent une chose très simple : Monsieur B. doit s’en aller pour le bien du pays.
La fine di un regno ?
L’Italia sta attraversando delle ore drammatiche. L’annuncio delle prossime dimissioni di nostro Premier Silvio Berlusconi non è bastato ha rassicurare i mercati e la situazione economica del paese è molto seriamente in pericolo.
Nessuno sembra molto convito della partenza di Berlusconi una volta il decreto di stabilità votato. Assomiglia piuttosto a una strategia per guadagnare del tempo. Quando Berlusconi non sarà più primo ministro, tornerà a essere un cittadino (quasi) come gli altri, soprattutto dal punto di vista legale. Con tutti i processi in corso contro di lui, la sua situazione personale diventa molto delicata.
Oggi il caso italiano è stato su tutti i giornali europei, internazionali e anche sul web. Tanti sono d’accordo per dire che il paese è a un punto di non ritorno, rischiando il fallimento. Berlusconi è il grande responsabile ? Il problema principale risiede nelle misure che l’Europa esige dal nostro governo e che prenderanno ancora tanto tempo. In parte perché i diversi partiti non sembrano molto d’accordo tra di loro su vari punti (sulle pensioni ad esempio) ed è un sacrificio che non sono disposti a fare.
Per quanto mi riguarda, penso che Berlusconi non se ne andrà molto facilmente. Ha mentito spesso durante il suo lungo percorso politico e non sarebbe sorprendente che lo facesse ancora una volta. Anche se la legge di stabilità che chiede l’Unione Europea da vari mesi, è votata, è capace di rimanere al suo posto. Ricordiamo che è appena stato sfiducciato dalla sua maggioranza in Parlamento. In questo caso, niente lo obbliga a dare le dimissioni, anche se in qualsiasi paese sarebbe stato il caso. Pero Berlusconi non è un uomo come gli altri e c’è l’ha già fatto vedere più volte. Il problema è che in questo momento i mercati finanziari ci dicono una cosa molto semplice: Signor B. deve andarsene per il bene del paese.
martedì 4 ottobre 2011
Génération exploitée
J’ai vu avant-hier soir un programme à la télévision de l’excellent journaliste Riccardo Iacona « Presa Diretta » au sujet des jeunes et de la précarité en Italie. Ce n’est pas la première fois qu’il en parle, c’est un sujet continuellement d’actualité, mais l’émission intitulée « Il popolo sfrutatto » (le peuple exploité) a été entièrement consacrée aux jeunes et au monde du travail.
La crise frappe tous les pays européens mais en Italie, on vit une situation dramatique, en partie parce que le gouvernement actuel ne semble donner aucune importance au futur du pays en négligeant ouvertement d’investir pour les jeunes. J’ai déjà parlé dans mon blog de la fameuse fuite des cerveaux, notamment dans les domaines scientifiques où la Péninsule peut se vanter d’une excellence reconnue et valorisée partout dans le monde. Ces cerveaux en fugue sont nombreux et chaque année l’Italie perd une richesse incroyable. Et que se passe-t-il pour ceux qui décident de rester ?
Le problème réside principalement dans le droit du travail qui, souvent, favorise l’employeur plutôt que l’employé. Les contrats à durée déterminée n’existent pratiquement plus et la loi permet toute sorte d’engagement qui ne réserve aucune garantie au travailleur. Les contrats sont, pour la plupart, à durée déterminée ou pire encore à projet, ce qui ne donne droit à aucune indemnité sociale (retraite, maladie, maternité etc.) et évidemment pas de vacances ni de 13ème salaire. Ce phénomène touche toute sorte de travailleurs : journalistes, architectes, médecins, avocats, graphistes, vendeurs etc. Dans la pratique, la loi permet aux employeurs d’engager des gens de manière temporaire à moindre coût tout en exigeant d’eux une disponibilité à plein temps. Les patrons disposent ainsi de personnel qualifié sans les inconvénients contenus dans un contrat de travail régulier. Les abus sont nombreux mais il est difficile de se défendre face à une loi qui penche trop souvent en faveur des employeurs.
Le phénomène des stages est lui aussi significatif. Il est censé permettre aux jeunes étudiants universitaires d’acquérir une expérience dans le monde du travail (si possible en lien avec leur sujet d’étude) mais souvent, les entreprises proposent des stages dans le but à peine voilé d’obtenir du personnel gratuitement, car les stagiaires ne sont souvent pas rémunérés. Certaines personnes peuvent accumuler jusqu’à 5 ou 6 stages (d’une durée de 6 mois environ) au début de leur vie professionnelle en repoussant ainsi toujours plus un véritable engagement, souvent parce qu’elles n’ont pas d’autres alternatives. On pourrait croire que tout cela concerne uniquement les « jeunes » mais ils sont nombreux ceux qui ont 35-40 ans et qui vivent encore une vie de précaire avec devant eux, un avenir incertain.
Il y a quelque chose qui m’a beaucoup frappé dans les témoignages de ceux qui ont quitté l’Italie pour l’étranger, souvent par manque de perspective professionnelle. Tous ont parlé de liberté retrouvée. La liberté de se construire un véritable avenir avec une activité professionnelle, une vie de famille et pourquoi pas ? Des rêves.
Pour en savoir plus : http://www.presadiretta.rai.it
http://www.presadiretta.rai.it/dl/portali/site/puntata/ContentItem-03cd89b1-7425-4962-9aa0-0f44ac3b62f6.html
Una generazione sfruttata
Ho visto l’altra sera il programma « Presa Diretta » di Riccardo Iacona dedicato ai giovani e al precariato in Italia. Non è la prima volta che ne parla pero ieri sera la puntata intitolata “Il popolo sfruttato” è stata totalmente dedicata alle condizioni lavorative dei giovani.
La crisi sta colpendo tutti i paesi europei ma in Italia, viviamo una situazione economica molto preoccupante e il nostro governo non sembra dare molto importanza al futuro del paese, trascurando apertamente l’investimento sui giovani. Ho già parlato nel mio blog della famosa fuga dei cervelli, soprattutto nelle materie scientifiche dové l’Italia può vantarsi di un’eccellenza conosciuta e valorizzata nel mondo intero. Questi cervelli in fuga sono molto numerosi e ogni anno il paese perde una ricchezza molto importante. E cosa succede a quelli che decidono di restare ?
Uno dei problemi principali risiede nel diritto del lavoro che spesso, avvantaggia il datore di lavoro piuttosto che l’impiegato. I contratti a durata indeterminata sono sempre di meno e la legge permette tutta una serie di assunzioni che non danno nessuna garanzia al lavoratore. I contratti sono per la maggior parte a durata determinata (quando va bene) o peggio, a progetto, che non danno diritto a nessun compenso sociale (pensione, malattia, maternità ecc) e neanche ferie né tredicesime. Questo fenomeno riguarda tutti tipi di lavoratori : giornalisti, architetti, medici, avocati, grafici, commessi ecc. In pratica, la legge permette di assumere del personale a basso costo chiedendo a loro una disponibilità a tempo pieno. I datori di lavoro hanno cosi a disposizione del personale qualificato senza avere gli inconvenienti di un regolare contratto. Gli abusi sono numerosi, pero è difficile uscirne di fronte a una legge che, molto spesso, non tutela i diritti dei lavoratori.
Il fenomeno degli stage è anche lui molto significativo. Lo stage dovrebbe permettere ai giovani studenti universitari di maturare un’esperienza nel mondo del lavoro (possibilmente legata agli studi) pero tante imprese propongono degli stage con lo scopo appena nascosto di ottenere personale gratis, perché gli stagisti spesso non sono pagati. Certe persone arrivano ad accumulare sino a cinque o sei stage (di una durata media di sei mesi) all’inizio della loro vita professionale, rimandando cosi una vera e propria assunzione perché non hanno altre alternative. Si potrebbe pensare che questo riguarda solamente i “giovani” ma sono numerosi quelli che hanno già 35-40 anni e che vivono ancora una vita de precario con, davanti a loro, un futuro incerto.
C’è una cosa che mi ha colpito molto nelle testimonianze di quelli che hanno lasciato l’Italia. Tutti hanno parlato di liberta ritrovata. La liberta di costruirsi un vero futuro con un mestiere, una vita di famiglia e perché no, dei sogni.
Pour saperne di più : http://www.presadiretta.rai.it
http://www.presadiretta.rai.it/dl/portali/site/puntata/ContentItem-03cd89b1-7425-4962-9aa0-0f44ac3b62f6.html
Etichette:
italie,
jeunes,
politica,
politique,
precari,
précarité,
presa diretta,
riccardo iacona,
società,
société,
travail
mercoledì 21 settembre 2011
Un Premier Ministre à temps partiel
Il n’y a aucune limite au mauvais goût et les récentes écoutes téléphoniques ordonnées par la justice italienne, nous le prouvent. Elles confirment ce que nous savions déjà depuis longtemps : le goût de Berlusconi pour les jeunes femmes. Mais, cette fois, elles dévoilent le lexique décidemment coloré qu’utilise notre Premier pour nommer et qualifier ses « conquêtes ». On pensait avoir entendu le pire mais non ! Le pouvoir et l’argent sont des moteurs puissants en cette période de crise. (http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/2011/09/18/il-vocabolario-della-patonza.html)
L’Italie (« pays de merde » selon B.) vit une période difficile au niveau économique et politique Le pays est à genou et Berlusconi continue à dire que les marchés vont bien, que la crise a été provoquée par les médias (communistes), qu’il ne se démettra pas, qu’il n’a rien commis d’illégal et que c’est sa vie privée ne regarde personne. De tous les pays européens, c’est le moins crédible et la situation en devient terriblement embarrassante.
Et la morale dans tout ça ? Pourquoi l’Eglise n’intervient pas ? Comment fait notre Premier pour gouverner « sereinement » dans ces conditions ? Même ses plus proches alliés montrent des signes évidents d’agacements sans compter les industriels et les entrepreneurs qui sont descendus pour le première fois dans la rue pour protester. Tous ceux qui ont voté pour Berlusconi aux dernières élections aujourd’hui semblent avoir regretté amèrement leur choix.
La manœuvre économique de cet été, maintes fois corrigée, manque d’interventions réellement importantes pour espérer voir le pays se sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve. De nombreux économistes italiens et étrangers sont d’accord pour dire que la grande limite de cette manœuvre est l’absence d’un vrai leader politique, sérieux et crédible. Un des grand risque que cours actuellement l’Italie c’est que les entreprises internationales quittent le pays. Ce qui s’est passé récemment en Espagne pourrait être un exemple à suivre : Zapatero n’ayant plus la confiance du peuple a démissionné afin de permettre de nouvelles élections et faire ainsi repartir le pays sur une nouvelle base. Il n’y a pas de recette miracle mais cette initiative a toute suite montré des effets positifs au niveau de l’économie européenne.
Ce qu’il manque le plus à l’Italie en ce moment, c’est la confiance. Sans la confiance, rien ne peut fonctionner. On peut le constater au niveau de la famille, du couple ou encore du travail. C’est l’élément principal qui permet de créer et d’avancer. Celui qui permet d’espérer d’avoir un jour un Premier Ministre qui fasse son travail à plein temps et pas seulement à ses « heures perdues » comme l’a dit Berlusconi.
Un Primo Ministro part-time
Non c’è nessun limite al cattivo gusto e le recenti intercettazioni telefoniche ordinate dalla giustizia lo dimostrano ancora una volta. Confermano quello che già sapevamo da molto tempo : la passione di Berlusconi per le giovani ragazze. Questa volta svelano il lessico coloratissimo che usa il Premier per nominare le sue “conquiste”. Pensavamo di avere sentito il peggio invece no, il potere e il denaro sono motori molto potenti in questi tempi di crisi. (http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/2011/09/18/il-vocabolario-della-patonza.html)
L’Italia (“paese di merda” secondo Berlusconi) sta attraversando una grande crisi economica e politica. Il paese è in ginocchia e il nostro Premier continua a dire che i mercati vanno bene, che la crisi è stata provocata dai media (comunisti), che non si dimetterà, che non ha commesso nessun reato e che la sua vita privata non riguarda nessuno. Di tutti i paesi europei è il meno credibile e la situazione sta diventando terribilmente imbarazzante.
E il senso morale in tutto questo ? Perché la Chiesa rimane in silenzio ? Come fa Berlusconi a governare “serenamente” in queste condizioni ? Anche i suoi più grandi alleati si stanno allontanando di lui senza parlare degli industriali e degli imprenditori che scendono per la prima volta in piazza per protestare. Tutti quelli che hanno votato Berlusconi alle ultime elezioni sembrano oggi rimpiangere la loro scelta.
La manovra economica più volte modificata manca d’interventi realmente importanti per sperare vedere il paese uscire da questa situazione. Numerosi economisti italiani ed esteri sono d’accordo per dire che uno dei limiti di questa manovra è l’assenza di un vero leader politico, serio e credibile. Uno dei rischi che si corre ora è che le imprese internazionali lascino il nostro paese. L’esempio della Spagna potrebbe essere di aiuto : Zapatero non avendo più il consenso del popolo, si è dimesso per permettere nuove elezioni e cosi fare ripartire il paese su una base più solida. Questa iniziativa ha dimostrato immediatamente effetti positivi sull’economia europea.
Pero quello che manca di più all’Italia in questo momento è la fiducia. Senza di lei, niente può funzionare. Lo possiamo vedere al livello della famiglia, della coppia o del lavoro. E’ l’elemento principale che permette di creare e di andare avanti, quello che permette di sperare di avere un giorno un Primo Ministro che faccia il suo lavoro a tempo pieno e non solo part-time.
venerdì 16 settembre 2011
Terraferma
J’ai vu récemment le film d’Emanuele Crialese présenté cette année à la Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica de Venise, l’un des rares films italiens en concours. Il a rencontré un grand succès auprès des critiques de cinéma en remportant trois prix, dont celui du Prix Spécial du Juré.
Pour ma part, j’ai eu beaucoup de plaisir même si au départ le sujet promettait d’être plutôt difficile, un thème terriblement d’actualité : l’arrivée des clandestins sur l’île de Lampedusa en Sicile. Le réalisateur a choisi de raconter ce drame à travers une famille de pêcheur sicilienne, un homme âgé Ernesto (Mimmo Cuticchio), Giuletta sa belle-fille qui a perdu son mari en mer (Donatella Finocchiaro) et son petit-fils de 20 ans Filippo (Filippo Pucillo). La première chose qui frappe c’est l’omniprésence de la mer, le « personnage » principal du film. Et puis les habitants de l’île. La majorité des pêcheurs se confrontent à une grave pénurie de travail, la mer n’est plus nourricière comme un temps et beaucoup d’entre eux se voient contraints de louer leur bateau et leur maison aux touristes, en attendant des jours meilleurs.
Et puis, on découvre qu’il existe un vrai code de la mer : un pêcheur n’abandonne personne à l’eau. Un code d’honneur auquel Ernesto ne déroge pas quand il croise un matin une barque de clandestins africains. Il accueille sans hésiter, au risque de sa propre vie, plusieurs d’entre eux, dont une femme enceinte avec son jeune fils. La loi est contre lui, il le sait bien. Non seulement il accueille chez lui la femme et son fils mais en plus il ne les dénonce pas à la police. Il fait tout cela sans jamais se poser des questions, pour lui c’est comme cela qu’il faut agir. Sa belle-fille Giuletta, l’excellente Donatella Finocchiaro, n’est pas d’accord avec lui et ne voit pas d’un bon œil la présence de cette femme. Ils sont eux-mêmes déjà dans une situation d’extrême pauvreté et ils décident malgré tout de les aider.
Il y a un fort contraste entre la présence des touristes sur l’île venus pour se relaxer et l’arrivée des clandestins sur des embarcations de fortune. Tous arrivent et repartent par la mer mais leur situation est dramatiquement différente. La scène des touristes qui plongent dans l’eau après une ballade en mer pourrait être légère mais elle en devient poignante. Le réalisateur ne montre pas ce que deviennent ces émigrés par la suite même s’il suffit de lire les journaux quotidiens ici en Italie pour le savoir. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié le choix d’illustrer cette problématique à travers une simple famille de pêcheur, un véritable exemple d’humanité, de courage et d’humilité. A voir absolument !
Terraferma
Ho visto il film di Emanuele Crialese presentato recentemente alla Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica di Venezia. E’ stato uno dei pochi film italiani in concorso e ha riscontrato un grande successo di critica vincendo tre premi, tra i quali, il Premio Speciale della Giuria.
Mi è piaciuto molto, anche se inizialmente avevo un po’ di dubbi visto il tema piuttosto pesante e terribilmente di attualità: quello dell’arrivo dei clandestini sull’isola di Lampedusa in Sicilia. Il regista ha scelto di raccontarci questo dramma attraverso una famiglia di pescatori : Ernesto un uomo anziano (Mimmo Cuticchio), Giuletta la sua nuora il cui marito è morto in mare (Donatella Finocchiaro) e il suo nipote Filippo (Filippo Pucillo) di venti anni. La prima cosa che colpisce è l’onnipresenza del mare, il “personaggio” principale del film. E poi gli abitanti dell’isola. La maggior parte dei pescatori vive una grande crisi economica per la mancanza di lavoro. Il mare non è più quello di una volta e molti di loro devono affittare le loro barche e le loro case ai turisti, aspettando giorni migliori.
E poi scopriamo che esiste un vero codice del mare: un pescatore non abbandona mai nessuno. Un codice d’onore che Ernesto rispetta quando un mattino incrocia in mare un barcone di clandestini africani. Accoglie senza esitare nella sua barca, al rischio della propria vita, qualcuno di loro tra i quali una donna incinta e il suo giovane figlio. La legge è contro di lui e lo sa bene. Non solo accoglie a casa sua la donna con il figlio ma non li denuncia alla polizia. Ernesto fa tutto questo senza mai farsi troppo domande, per lui è cosi che si fa e basta. La sua nuora Giulietta, l’eccellente Donatella Finocchiaro, non è d’accordo, non vede di buon occhio la presenza della clandestina. Sono già in una situazione di precarietà economica ma decidono nonostante tutto di aiutarli.
C’è un forte contrasto tra la presenza dei turisti sull’isola e quella dei clandestini. Tutti arrivano e ripartono dal mare pero la loro situazione è drammaticamente opposta. La scena dei turisti che si tuffano in acqua da una barca potrebbe essere divertente ma, visto il contesto, diventa commovente. Il regista non ci fa vedere che fine fanno questi clandestini ma basta leggere i quotidiani per capirlo. Per quanto mi riguarda, ho apprezzato molto che abbia scelto di illustrare questa problematica attraverso una semplice famiglia di pescatori, un vero esempio d’umanità, di coraggio e di umiltà. Da vedere assolutamente !
giovedì 14 aprile 2011
L'italianité
Article publié le 28.01.2009
Le film "Italians" de Giovanni Veronese sort dans les salles ces jours, avec trois acteurs emblématiques : Carlo Verdone, fameux en Italie pour ses films de comédie (il est également réalisateur), Sergio Castellitto excellent acteur que l'on voit plutôt dans des productions à petit budget et le beau Riccardo Scamarcio, un acteur faisant partie de la nouvelle génération. Je n'ai pas encore vu le film mais le sujet a toute de suite attiré mon attention : pourquoi les italiens se font toujours remarquer à l'étranger ? En l'occurrence, ceux qui ont déjà vu le film, les critiques, sont plutôt mitigés car ils reprochent au film de Veronese d'être plein de clichés et de donner une image négative de l'Italie.
La question est : existe-t-il une italianité ? Je relève dans l'actualité de ces dernières semaines différents événements qui peuvent donner quelques éléments de réponse.
Le football par exemple, qui ici prend une énorme place dans la société. Les joueurs de foot bénéficient d'un intérêt digne du meilleur acteur d'Hollywood. Il existe des magasins entiers consacrés à une équipe de foot dans lesquels on peut trouver tout le marchandising possible et imaginable. Ou encore les émissions quotidiennement consacrées aux matchs joués dans tout le pays et par le monde, avec des journalistes, des spécialistes du ballon rond (appelés ici "opinionisti"). Sans oublier la plantureuse bimbo du moment, dont la tâche consiste essentiellement à sourire quand la caméra l'encadre, au mieux elle fait semblant de tapoter un écran d'ordinateur avec un air qui se veut savant (mais de quoi ?), en riant nerveusement. Le refus de Kaka de quitter l'équipe du Milan pour le Manchester City a fait la une des journaux pendant plusieurs jours. Quoi ? Un joueur de foot qui dédaigne une somme considérable pour jouer dans une autre équipe, c'est vraiment incroyable ! Encore plus incroyable quand Berlusconi, propriétaire du Milan, déclare : "Kaka oublie cette offre et reste avec le Milan ! Il y a des choses plus importantes que l'argent". Ah bon ? Comme quoi, notre Premier nous réserve toujours des surprises...
Autre sujet d'actualité dans les médias : la téléréalité avec "Il Grande Fratello 9" correspondant au Loft en France. Toute l'Italie ne parle que de ça : la concurrente Cristina Del Basso et sa généreuse poitrine. Le vrai héros de cette édition, c'est son chirurgien esthétique ! Elle est passée d'une quatrième taille italienne à une sixième, car elle voulait ressembler à Jessica Rabbit et gagner sa vie comme velina, ambition de beaucoup de jeunes filles. Faire la velina, c'est faire ce que fait la bimbo citée ci-dessus, sourire bêtement dans différentes émissions télévisées légèrement vêtue (évidemment) et de temps à autre, danser. Mais attention, Cristina se défend de n'être qu'un beau corps et elle affirme avoir aussi une tête bien faite : la preuve elle étudie à l'Université "Sciences de l'Information". Comme quoi, en effet, elle a su très bien communiquer durant l’émission. Reste que toute l'Italie suit de près ses va-et-vient dans la maison du Grande Fratello, surtout dans la salle-de-bain où ses douches sont désormais légende. Un chiffre qui parle à lui tout seul : à ce jour sur You Tube plus de 600 mille visites pour voir Cristina « faire sa toilette ».
Si parmi vous ils y en a qi suivent un peu la vie des VIPS italiens, vous aurez peux-être remarqué qu'il y a un type de couple qui fonctionne particulièrement bien dans le Beau Pays : celui de la velina et du footballeur. Mais je le dis sans malice, c'est juste une constatation.
L’italianità
Sta per uscire nelle sale il film di Giovanni Veronese « Italians » interpretato da tre attori rappresentativi: Carlo Verdone famoso in Italia per le sue commedie (è anche regista), Sergio Castellitto, eccellente attore che vediamo di solito in film meno commerciali e il bel Riccardo Scamarcio, attore della nuova generazione. Non ho ancora visto il film ma m’incuriosisce già il tema: perché gli italiani si fanno sempre notare all’estero? Cosa li caratterizza? Quelli che hanno già visto il film, ad esempio i critici cinematografici, rimproverano Veronese di dare un’immagine negativa e piena di clichés dell’Italia.
La domanda è: esiste un’italianità? L’attualità di queste ultime settimane può dare, in parte, qualche elemento di risposta.
Il calcio ad esempio che occupa uno spazio molto importante nella società italiana. I giocatori di calcio attirano l’attenzione quanto i migliori attori di Hollywood. Esistono negozi interi dedicati a squadre di calcio dentro cui si puo’ trovare di tutto e di più. Ci sono anche trasmissioni televisive dedicate alle partite giocate in tutto il paese e nel mondo con giornalisti e specialisti chiamati opinionisti. Senza dimenticare la bella fanciulla che ha come compito principale sorridere o ridere stupidamente quando è ripresa o al massimo fare finta di digitare sulla tastiera del computer con aria concentrata. Il rifiuto di Kaka di lasciare la squadra del Milan per il Manchester City è stato la notizia numero uno nei giornali per giorni. Cosa? Un giocatore di calcio che rifiuta una cifra considerevole per cambiare squadra è proprio incredibile. Ancora di più la dichiarazione di Berlusconi quando dice: “Kaka dimentica quella proposta e rimani con il Milan. Ci sono cose più importanti del denaro”. Veramente? Il nostro Premier ci riserva sempre delle sorprese.
Altro « tema » di attualità nei media in questi giorni è il reality del Grande Fratello 9. Tutta l’Italia non parla che di questo: la concorrente Cristina Del Basso e il suo generoso seno. Il vero eroe di questa edizione è il suo chirurgo estetico. E’ passata da una quarta a una sesta perché voleva assomigliare a Jessica Rabbit e guadagnarsi da vivere facendo la velina, ambizione molto diffusa tra le giovani ragazze di oggi. Fare la velina è simile a quello che fa la fanciulla delle trasmissioni sportive ma con qualche variante : è generalmente poco vestita e ogni tanto balla. Ma attenzione la velina spesso sostiene di non essere solo un bel corpo ma di avere anche un cervello come ad esempio nel caso di Cristina del Basso che ha studiato Scienze dell’Informazione. In effetti ha saputo comunicare molto bene durante il Grande Fratello aiutata dal suo generoso décolté. Tutta l’Italia segue i suoi movimenti nella casa del Grande Fratello, soprattutto in bagno sotto la doccia, momenti diventati già leggenda : più di 600 mila visite su internet per vederla mentre si lava.
Se tra di voi qualcuno segue la vita dei Vip italiani, avrà già notato che c’è un tipo di coppia che funziona molto bene nel Bel Paese: quello della velina e del calciatore. Lo dico senza malizia, è solo una costatazione.
Etichette:
berlusconi,
castellitto,
cinéma,
italia,
italians,
italie cinema,
kaka,
scamarcio,
société,
velina,
verdone,
veronese
mercoledì 16 marzo 2011
Un blog pour les super-mamans
Article publié le 17.01.2009
J'ai récemment découvert un blog italien intitulé "Nonsolomamma" de Claudia de Lillo, une jeune mère de famille et journaliste financière à Milan. Elle vient de recevoir le prestigieux prix des "Blog Awards" dans la catégorie "meilleur divertissement". De plus, un livre regroupant ses articles vient d'être publié aux éditions TEA sous le titre de « Pas seulement maman : journal d'une maman élastique avec ses deux hobbit, un mari à mi-temps et un travail à plein temps". Les hobbit en question sont deux enfants de sexe masculin, plutôt turbulents et à la langue bien pendue. Le mari à mi-temps, travaille toute la semaine à Londres et ne rentre que les week-ends.
Claudia de Lillo écrit de manière incisive, pleine d’esprit et surtout, extrêmement auto-ironique. Sa qualité première réside dans l’art de raconter les petites et les grandes choses du quotidien avec un humour mordant et beaucoup de simplicité. Et ça marche, car une fois qu'on commence, on ne déroche pas. On s'attache à tous les personnages du livre, comme, par exemple, les grands-parents surnommés Towanda et Mister Brown ou la baby-sitter Valentina Diolabenedica (=dieu-la-bénisse). Enfin une femme réelle qui représente toutes celles qui luttent pour mener de front une vie de famille et une vie professionnelle ! Je conseille donc vivement la lecture de ce livre à toute jeune mère qui travaille, l’identification sera inévitable. Pour le moment, il n'a été publié qu'en italien mais on peut espérer qu'il soit un jour traduit en français.
Je ne résiste donc pas au plaisir de vous traduire la présentation du livre :
"Elle est journaliste financière. Elle a deux hobbit de sexe masculin. Le plus grand a quatre ans, il aime les femmes, le chocolat et « le Seigneur des Anneaux ». Quand il sera grand, il sera Chevalier Jedi. Le plus petit aime les canards et les chaussures. Il a des yeux ronds, comme un héros de manga. Durant ses presque deux années de vie il a dit "oui" une seule fois et il l'a immédiatement regretté. Elle a un mari à mi-temps, de Bari, communiste, qui passe une bonne partie de son temps à Londres où il travaille et où, probablement, il a une vie parallèle avec une autre femme et d'autres enfants, anglais. Avec eux, il y a souvent Valentina Diolabenedica, la baby sitter des hobbit, la personne la plus importante dans la vie de l'élastique-vie. Ils habitent Felicity Place. Autour d'eux, il y a Milan mais les habitants de ce quartier bizarre sont convaincus d'habiter une riante banlieue américaine et ils élèvent leur enfants à coup de Coca-Cola avec de la glace, de la dinde farcie et des pop-corn cuit au micro-onde. Elle a les pieds sur terre, les cheveux en bataille et une culpabilité chronique. Elle a des journées compliquées et des nuits fatigantes. Elle ne s'habille pas chic parce que ce n’est pas pratique, elle ne se maquille pas parce qu'elle n’en pas le temps, elle ne se met pas de crème hydratante parce qu'elle oublie. Si par hasard elle ferme les yeux, elle s'écroule endormie. Elle c'est l'élastique-maman, dans le bien et dans le mal. »
Un blog per le super-mamme
Ho recentemente scoperto un blog intitolato «Nonsolomamma» di Claudia de Lillo, una giovane madre di famiglia e giornalista finanziaria di Milano. Ha appena ricevuto il prestigioso premio dei “Blog Awards” per la categoria “Miglior divertimento”. In più, un libro che raggruppa i suoi articoli è appena stato pubblicato dalla TEA con il titolo “Nonsolomamma : diario di una mamma elastica con due hobbit, un marito part-time e un lavoro a tempo pieno”. Gli hobbit in questione sono due maschietti molto vivaci e il marito part-time lavora tutta la settimana a Londra e torna a casa solo i fine settimana.
Claudia de Lillo scrive in modo incisivo, spiritoso e soprattutto molto auto-ironico. Una delle sue qualità risiede nell’arte di raccontare dei piccoli e grandi eventi del quotidiano con grande senso dell’umorismo e molta semplicità. E funziona perché una volta iniziata la lettura si va avanti senza sosta. Ci si affeziona a tutti personaggi del libro come ad esempio i nonni soprannominati Towanda e Mister Brown o la baby-sitter Valentina Diolabenedica. Claudia è una donna reale che rappresenta tutte quelle che lottano per portare avanti una vita familiare e professionale. Consiglio questo libro a ogni giovane mamma lavoratrice, l’identificazione sarà inevitabile.
Ecco una piccola presentazione del libro :
"Lei fa la giornalista finanziaria. Ha due hobbit di sesso maschile. Il più grande ha quattro anni, ama le donne, il cioccolato e Il Signore degli Anelli. Da grande farà il cavaliere Jedi. Il più piccolo ama le papere e le scarpe. Ha gli occhi tondi, come il protagonista di un fumetto giapponese. Nei suoi quasi due anni di vita ha detto “si” una volta sola e se n’è subito pentito. Lei ha un marito part-time, barese e comunista che passa buona parte del suo tempo a Londra dove lavora e dove probabilmente ha una vita parallela con un’altra moglie e altri figli, inglesi. Insieme a loro c’è spesso Valentina Diolabenedica, la baby sitter degli hobbit, la persona più importante dell’elasti-vita. Abitano a Felicity Place. Intorno a loro c’è Milano, ma i residenti di questo bizzarro posto tra le magnolie sono convinti di vivere in un ridente sobborgo americano e crescono i figli a Coca-Cola con ghiaccio, tacchino ripieno e pop corn cotti nel microonde. Lei ha i piedi per terra, i capelli a carciofo e un cronico senso di colpa. Ha giornate complicate e notti impegnative. Non si veste da strafiga perché sta scomoda, non si trucca perché non ha il tempo, non si mette la crema idratante perché se ne dimentica. Se per sbaglio chiude gli occhi, crolla addormentata. Lei è un elasti-mamma, nel bene e nel male."
Etichette:
blog,
claudia de Lillo,
famiglia,
famille,
femmes,
italie,
littérature,
livre,
nonsolomamma,
tea
Le sexe faible ?
Article publié le 02.12.2008
En Italie, les femmes sont loin d'êtres considérées comme une ressource. Bien au contraire, la place que la société leur laisse est tout simplement à la maison, comme il y a 50 ans. Mais à l'époque, tout était très différent. Il existait un réel noyau familial autour duquel gravitaient les tantes, les oncles, les cousins ou encore les grands-parents. Ceux-ci, formait un réseau sur lequel un jeune couple (avec ou sans enfants) pouvait s'appuyer. Mais les jeunes couples d'aujourd'hui vivent une réalité bien plus difficile. Les plus chanceux ont leur parents proches qui leur donne un coup de main, mais la majorité d’entre eux a émigré à l'intérieur du pays pour des raisons professionnelles et l'Etat n'aide que très symboliquement les familles.
Par conséquent, il faut de la ténacité et une réelle motivation pour fonder une famille. Et gare aux nombreux obstacles que va rencontrer la femme dans son parcours en tant qu’individu, avant tout, mais aussi en tant que travailleuse et que mère. Avoir des enfants, ici n'est pas vu comme une richesse humaine. Quand on est à la recherche d’un travail avec des enfants en bas âge, souvent les portes se ferment. Dans les pays du Nord notamment, cela est vu comme un vrai capital qui apporte quelque chose à l'entreprise. La mère de famille développe des qualités de gestion de stress et d'imprévus, elle est un peu psychologue, éducatrice et animatrice. Elle sait tenir un agenda serré entre le pédiatre d'un côté, les courses et le souper à préparer. Bref, elle sait faire preuve de grande flexibilité tout en développant des vraies stratégies d’organisation afin contenter tout le monde.
Ici, les femmes qui travaillent occupent généralement des postes sans responsabilité ou sans intérêt, dans des conditions salariales et sociales précaires. Ici, pratiquement le 80 % des femmes décident de rester à la maison à la naissance du premier enfant. Un pourcentage exorbitant ! D'après une étude récente réalisée par la « LUISS » (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, site www.luiss.it) l'Italie est la nation avec le nombre de leaders féminins le plus bas du continent. Leur salaire est inférieur de 15 % par rapport à celui des hommes. Dans les entreprises et dans la politique, l'espace dédié au « sexe faible » est lui aussi très faible. Pour vous donner une idée, le pourcentage des femmes à la Chambre au Parlement en Italie est à 21.30 %. Devant nous, le Burundi avec 30.5% ou encore l'Argentine avec 40 %. Dans les entreprises seuls 2 % des administrateurs sont au féminin. La seule petite exception et selon les régions, c'est l'Université qui semble leur accorder un peu plus de place.
Les causes de ce phénomène sont multiples et complexes. Une d’elle c'est la gérontocratie. On voit cela notamment à la télévision, où de vieux « dinosaures » occupent le terrain sans laisser la place aux jeunes. Une femme doit travailler le double par rapport à un homme pour prouver sa propre valeur. Ici, c'est la culture du pouvoir qui prime sur celui du mérite et on le sait depuis la nuit des temps, le pouvoir est souvent aux mains des hommes. Un dernier exemple qui illustre bien ce phénomène : quand Berlusconi a choisi les femmes de son gouvernement, il en a choisi 4 (chiffre ridicule) et toutes très jolies mais, malheureusement, pas toutes très compétentes... mais bon, cela est un aspect secondaire pour le Cavaliere.
Il sesso debole ?
In Italia, le donne non sono considerate una risorsa. Al contrario, il posto che la società lascia loro è semplicemente quello di stare a casa come cinquanta anni fa. Ma all’epoca, tutto era molto diverso. C’erano i nonni, gli zii, i cugini che formavano intorno alla giovane coppia (con o senza figli) una rete di aiuto dove appoggiarsi in caso di bisogno. Ma i giovani di oggi vivono una realtà ben diversa anche perché tanti di loro hanno emigrato all’interno del paese per motivi professionali e lo Stato aiuta solo in maniera simbolica le famiglie.
Di conseguenza, bisogna essere molto tenaci e avere una reale motivazione per farsi una famiglia. E attenzione ai numerosi ostacoli che la donna incontrerà sul suo cammino come individuo, prima di tutto, ma anche come lavoratrice e come mamma. Avere dei figli in Italia non è visto come una risorsa umana. Quando una giovane mamma cerca lavoro, spesso le porte si chiudono. Nei paesi nordici, la maternità è vista com’è un capitale che arricchisce l’azienda. Perché la madre di famiglia sviluppa delle qualità nella gestione dello stress e degli imprevisti, è anche un po’ psicologa, educatrice e animatrice. Sa gestire gli appuntamenti tra pediatra, spesa e cena da preparare. In poche parole, sa fare prova di una grande flessibilità sviluppando delle vere strategie d’organizzazione riuscendo ad accontentare tutti.
Nel Bel Paese, le donne che lavorano occupano, in generale, ruoli senza responsabilità o senza interessi, in condizioni salariali e sociali precarie. Quasi l’80 % delle donne decide di rimanere a casa dopo la nascita del primo figlio. Una percentuale esorbitante. Secondo uno studio recente realizzato dalla LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, sito www.luiss.it) l’Italia è la nazione con il numero di dirigenti femminili più basso del continente. Le donne guadagnano 15 % in meno degli uomini. Anche in politica e nelle aziende, lo spazio dedicato al sesso “debole” è molto basso. Per avere un’idea più precisa, la percentuale delle donne alla Camera nel Parlamento in Italia è del 21.30 %. Davanti a noi, ci sono il Burundi con 30.5 % e l’Argentina con il 40 %. Nelle imprese, solo il 2 % degli amministratori sono donne. L’unica eccezione è l’Università che sembra lasciare loro un po’ più di spazio.
Le cause di questo fenomeno sono numerose e complesse. Una di queste è la gerontocrazia. Si vede ad esempio in televisione dové gli animatori sono spesso over 60 e faticano a lasciare il posto ai giovani. Una donna deve per principio lavorare il doppio rispetto a un uomo per provare il suo valore. In questo paese è la cultura del potere a valere più del merito ed è risaputo che da sempre il potere è spesso in mano agli uomini. Un ultimo esempio che illustra bene questo fenomeno : quando Berlusconi ha scelto le donne per il suo governo, ne ha scelti solo quattro, tutte molto carine ma, forse non altrettanto molto competenti. Ma questo è sicuramente un aspetto secondario per il Cavaliere.
En Italie, les femmes sont loin d'êtres considérées comme une ressource. Bien au contraire, la place que la société leur laisse est tout simplement à la maison, comme il y a 50 ans. Mais à l'époque, tout était très différent. Il existait un réel noyau familial autour duquel gravitaient les tantes, les oncles, les cousins ou encore les grands-parents. Ceux-ci, formait un réseau sur lequel un jeune couple (avec ou sans enfants) pouvait s'appuyer. Mais les jeunes couples d'aujourd'hui vivent une réalité bien plus difficile. Les plus chanceux ont leur parents proches qui leur donne un coup de main, mais la majorité d’entre eux a émigré à l'intérieur du pays pour des raisons professionnelles et l'Etat n'aide que très symboliquement les familles.
Par conséquent, il faut de la ténacité et une réelle motivation pour fonder une famille. Et gare aux nombreux obstacles que va rencontrer la femme dans son parcours en tant qu’individu, avant tout, mais aussi en tant que travailleuse et que mère. Avoir des enfants, ici n'est pas vu comme une richesse humaine. Quand on est à la recherche d’un travail avec des enfants en bas âge, souvent les portes se ferment. Dans les pays du Nord notamment, cela est vu comme un vrai capital qui apporte quelque chose à l'entreprise. La mère de famille développe des qualités de gestion de stress et d'imprévus, elle est un peu psychologue, éducatrice et animatrice. Elle sait tenir un agenda serré entre le pédiatre d'un côté, les courses et le souper à préparer. Bref, elle sait faire preuve de grande flexibilité tout en développant des vraies stratégies d’organisation afin contenter tout le monde.
Ici, les femmes qui travaillent occupent généralement des postes sans responsabilité ou sans intérêt, dans des conditions salariales et sociales précaires. Ici, pratiquement le 80 % des femmes décident de rester à la maison à la naissance du premier enfant. Un pourcentage exorbitant ! D'après une étude récente réalisée par la « LUISS » (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, site www.luiss.it) l'Italie est la nation avec le nombre de leaders féminins le plus bas du continent. Leur salaire est inférieur de 15 % par rapport à celui des hommes. Dans les entreprises et dans la politique, l'espace dédié au « sexe faible » est lui aussi très faible. Pour vous donner une idée, le pourcentage des femmes à la Chambre au Parlement en Italie est à 21.30 %. Devant nous, le Burundi avec 30.5% ou encore l'Argentine avec 40 %. Dans les entreprises seuls 2 % des administrateurs sont au féminin. La seule petite exception et selon les régions, c'est l'Université qui semble leur accorder un peu plus de place.
Les causes de ce phénomène sont multiples et complexes. Une d’elle c'est la gérontocratie. On voit cela notamment à la télévision, où de vieux « dinosaures » occupent le terrain sans laisser la place aux jeunes. Une femme doit travailler le double par rapport à un homme pour prouver sa propre valeur. Ici, c'est la culture du pouvoir qui prime sur celui du mérite et on le sait depuis la nuit des temps, le pouvoir est souvent aux mains des hommes. Un dernier exemple qui illustre bien ce phénomène : quand Berlusconi a choisi les femmes de son gouvernement, il en a choisi 4 (chiffre ridicule) et toutes très jolies mais, malheureusement, pas toutes très compétentes... mais bon, cela est un aspect secondaire pour le Cavaliere.
Il sesso debole ?
In Italia, le donne non sono considerate una risorsa. Al contrario, il posto che la società lascia loro è semplicemente quello di stare a casa come cinquanta anni fa. Ma all’epoca, tutto era molto diverso. C’erano i nonni, gli zii, i cugini che formavano intorno alla giovane coppia (con o senza figli) una rete di aiuto dove appoggiarsi in caso di bisogno. Ma i giovani di oggi vivono una realtà ben diversa anche perché tanti di loro hanno emigrato all’interno del paese per motivi professionali e lo Stato aiuta solo in maniera simbolica le famiglie.
Di conseguenza, bisogna essere molto tenaci e avere una reale motivazione per farsi una famiglia. E attenzione ai numerosi ostacoli che la donna incontrerà sul suo cammino come individuo, prima di tutto, ma anche come lavoratrice e come mamma. Avere dei figli in Italia non è visto come una risorsa umana. Quando una giovane mamma cerca lavoro, spesso le porte si chiudono. Nei paesi nordici, la maternità è vista com’è un capitale che arricchisce l’azienda. Perché la madre di famiglia sviluppa delle qualità nella gestione dello stress e degli imprevisti, è anche un po’ psicologa, educatrice e animatrice. Sa gestire gli appuntamenti tra pediatra, spesa e cena da preparare. In poche parole, sa fare prova di una grande flessibilità sviluppando delle vere strategie d’organizzazione riuscendo ad accontentare tutti.
Nel Bel Paese, le donne che lavorano occupano, in generale, ruoli senza responsabilità o senza interessi, in condizioni salariali e sociali precarie. Quasi l’80 % delle donne decide di rimanere a casa dopo la nascita del primo figlio. Una percentuale esorbitante. Secondo uno studio recente realizzato dalla LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli, sito www.luiss.it) l’Italia è la nazione con il numero di dirigenti femminili più basso del continente. Le donne guadagnano 15 % in meno degli uomini. Anche in politica e nelle aziende, lo spazio dedicato al sesso “debole” è molto basso. Per avere un’idea più precisa, la percentuale delle donne alla Camera nel Parlamento in Italia è del 21.30 %. Davanti a noi, ci sono il Burundi con 30.5 % e l’Argentina con il 40 %. Nelle imprese, solo il 2 % degli amministratori sono donne. L’unica eccezione è l’Università che sembra lasciare loro un po’ più di spazio.
Le cause di questo fenomeno sono numerose e complesse. Una di queste è la gerontocrazia. Si vede ad esempio in televisione dové gli animatori sono spesso over 60 e faticano a lasciare il posto ai giovani. Una donna deve per principio lavorare il doppio rispetto a un uomo per provare il suo valore. In questo paese è la cultura del potere a valere più del merito ed è risaputo che da sempre il potere è spesso in mano agli uomini. Un ultimo esempio che illustra bene questo fenomeno : quando Berlusconi ha scelto le donne per il suo governo, ne ha scelti solo quattro, tutte molto carine ma, forse non altrettanto molto competenti. Ma questo è sicuramente un aspetto secondario per il Cavaliere.
mercoledì 2 febbraio 2011
Les maux de l'université
Article publié le 7.11.2008
Ils étaient plus de deux cent mille personnes vendredi dernier à Rome, à descendre dans la rue pour protester contre la loi 133, qui réduit une grande partie des fonds destinés à l'Université et à la Recherche. Pour beaucoup, c'est une attaque directe, sans aucune vision et projet pédagogiques. L'autre soir, j'ai vu à la télévision un reportage au sujet d’une récente manifestation. Et enfin, quelqu'un qui propose des solutions concrètes, une professeur en Economie.
Que faire pour sortir l'Université italienne de cette impasse ? Elle a utilisé une métaphore parlante : l'Université n'est pas enrhumée, c'est une malade en phase terminale. Voici une image forte mais très proche de la réalité. En tant qu'économiste, elle pose toute une série de mesures qui pourraient améliorer la situation.
Son premier constat est que les économies sont nécessaires mais elles doivent être pensées de manière intelligente. En commençant par élever les frais d'inscription. En Italie, l’accès au cursus universitaire est facilité grâce aux frais d'inscription plutôt bas (environ 1'000-1'500 euro par an). Cela permet à une grande majorité des jeunes de commencer leurs études, mais le problème vient par la suite. A la Faculté d'Economie, par exemple, seul un 10 % obtient sa licence. Tous les autres restent inscrits et parasitent tout le système pesant, par conséquent, sur toute la communauté. Parce qu'en Italie, si tu échoues un examen, tu as plusieurs chances de le repasser, même trois ans après. Ceci alourdit considérablement la bureaucratie et l'entière organisation de l'Université. Dans la plupart des autres pays européen, les possibilités de se représenter à un examen sont beaucoup moins nombreuses et si celui-ci n'est pas réussi, l'année est entièrement à refaire. De quoi décourager les moins motivés. Et ça marche ! Avec ce système, seuls les meilleurs et les plus obstinés réussissent.
Une autre chose que propose ce professeur c'est l'intégration du numerus clausus toujours dans la même optique de sélection. L'autre grand problème qu'elle dénonce, ce sont les concours d'entrée à des postes de chercheurs qui, pour beaucoup, sont truqués en Italie. Plus une université en organise, moins les élèves s'y inscrivent et peu à peu, elle disparaît. Il faut donc renforcer les contrôles afin d'éradiquer ce phénomène.
Pour beaucoup, la seule possibilité de travailler comme chercheur est de partir à l'étranger, où l'accueil aux italiens se fait à bras ouverts, surtout dans les domaines scientifiques où ils excellent. La conclusion à cette petite réflexion est de proposer à notre cher Ministre de l'Education, Mariastella Gelmini, de faire un réel travail de comparaison entre nos universités et celle de l’Union européenne pour commencer. Je suis sûre qu'il y aurait une mine de solutions applicables, sans trop de casse ni pour les étudiants et ni pour les professeurs.
I guai dell'Università
Erano 200'000 venerdì scorso a Roma, a scendere in strada per protestare contro la legge 133 che taglia i fondi per l’Università e la Ricerca. Il contenuto di questo decreto (opera di Giulio Tremonti Ministro dell’Economia) lo conosciamo e si è capito che è un attacco diretto all’Università, senza alcun progetto pedagogico. La gente protesta ma sino a oggi sono poche le proposte per uscire da questa crisi. L’altra sera, ho visto in televisione un servizio a proposito di una di queste manifestazioni a Roma. E qualcuno proponeva delle soluzioni concrete, una professoressa in Economia.
Che cosa fare per uscire da questa situazione ? Ha usato una metafora molto forte e vicina alla realtà : l’Università non è raffreddata, è in fase terminale. Come economista, propone tutta una serie di misure per migliorare le cose. Per prima cosa i tagli sono necessari ma devono essere fatti in modo razionale ed intelligente cominciando con l’aumento delle tasse d’iscrizione. In Italia, tutti hanno facilmente accesso all’Università grazie anche al fatto che le tasse d’iscrizione sono basse (circa 1’000-1'500 euro l’anno). Questo permette ad una grande parte dei giovani di iniziare i loro studi ma il problema viene dopo. Alla Facoltà di Economia, ad esempio, solo il 10 % si laurea. Tutti gli altri rimangono iscritti e cosi facendo pesano in maniera negativa su tutta la comunità universitaria. Perché in Italia se non superi un esame, hai altre possibilità di ripassarlo, anche dopo tre anni. Questa cosa appesantisce considerevolmente la burocrazia e l’intera organizzazione dell’Università.
Nella maggior parte degli altri paesi, le possibilità di sostenere nuovamente un esame sono molto meno numerose, infatti se questo non viene superato entro l’anno, è completamente da rifare. Cosa che scoraggia i meno motivati e grazie a questo sistema solo i migliori ce la fanno. Un’altra cosa che propone questa professoressa è l’integrazione del numero chiuso sempre con la stessa idea di selezione. L’altro grande problema che segnala sono i concorsi per i ricercatori che molto spesso sono già tutti decisi. Più un’università ne organizza, meno gli allievi s’iscrivono e poco a poco sparisce. Bisogna dunque rafforzare i controlli per evitare questo fenomeno.
Per tanti, l’unica possibilità di lavorare come ricercatore è di partire all’estero dove gli italiani sono accolti a braccia aperte, sopratutto nelle materie scientifiche dove eccellono. La conclusione di questa piccola riflessione è di proporre al nostro Ministro dell’Educazione Maria Stella Gelmini di fare in primo luogo un reale lavoro di confronto tra le nostre università e quelle degli altri paesi europei. Sono sicura che si potrebbero trovare numerose soluzioni per migliorare la vita di tutti quelli che frequentano l’Università.
Ils étaient plus de deux cent mille personnes vendredi dernier à Rome, à descendre dans la rue pour protester contre la loi 133, qui réduit une grande partie des fonds destinés à l'Université et à la Recherche. Pour beaucoup, c'est une attaque directe, sans aucune vision et projet pédagogiques. L'autre soir, j'ai vu à la télévision un reportage au sujet d’une récente manifestation. Et enfin, quelqu'un qui propose des solutions concrètes, une professeur en Economie.
Que faire pour sortir l'Université italienne de cette impasse ? Elle a utilisé une métaphore parlante : l'Université n'est pas enrhumée, c'est une malade en phase terminale. Voici une image forte mais très proche de la réalité. En tant qu'économiste, elle pose toute une série de mesures qui pourraient améliorer la situation.
Son premier constat est que les économies sont nécessaires mais elles doivent être pensées de manière intelligente. En commençant par élever les frais d'inscription. En Italie, l’accès au cursus universitaire est facilité grâce aux frais d'inscription plutôt bas (environ 1'000-1'500 euro par an). Cela permet à une grande majorité des jeunes de commencer leurs études, mais le problème vient par la suite. A la Faculté d'Economie, par exemple, seul un 10 % obtient sa licence. Tous les autres restent inscrits et parasitent tout le système pesant, par conséquent, sur toute la communauté. Parce qu'en Italie, si tu échoues un examen, tu as plusieurs chances de le repasser, même trois ans après. Ceci alourdit considérablement la bureaucratie et l'entière organisation de l'Université. Dans la plupart des autres pays européen, les possibilités de se représenter à un examen sont beaucoup moins nombreuses et si celui-ci n'est pas réussi, l'année est entièrement à refaire. De quoi décourager les moins motivés. Et ça marche ! Avec ce système, seuls les meilleurs et les plus obstinés réussissent.
Une autre chose que propose ce professeur c'est l'intégration du numerus clausus toujours dans la même optique de sélection. L'autre grand problème qu'elle dénonce, ce sont les concours d'entrée à des postes de chercheurs qui, pour beaucoup, sont truqués en Italie. Plus une université en organise, moins les élèves s'y inscrivent et peu à peu, elle disparaît. Il faut donc renforcer les contrôles afin d'éradiquer ce phénomène.
Pour beaucoup, la seule possibilité de travailler comme chercheur est de partir à l'étranger, où l'accueil aux italiens se fait à bras ouverts, surtout dans les domaines scientifiques où ils excellent. La conclusion à cette petite réflexion est de proposer à notre cher Ministre de l'Education, Mariastella Gelmini, de faire un réel travail de comparaison entre nos universités et celle de l’Union européenne pour commencer. Je suis sûre qu'il y aurait une mine de solutions applicables, sans trop de casse ni pour les étudiants et ni pour les professeurs.
I guai dell'Università
Articolo pubblicato il 7.11.2008
Erano 200'000 venerdì scorso a Roma, a scendere in strada per protestare contro la legge 133 che taglia i fondi per l’Università e la Ricerca. Il contenuto di questo decreto (opera di Giulio Tremonti Ministro dell’Economia) lo conosciamo e si è capito che è un attacco diretto all’Università, senza alcun progetto pedagogico. La gente protesta ma sino a oggi sono poche le proposte per uscire da questa crisi. L’altra sera, ho visto in televisione un servizio a proposito di una di queste manifestazioni a Roma. E qualcuno proponeva delle soluzioni concrete, una professoressa in Economia.
Che cosa fare per uscire da questa situazione ? Ha usato una metafora molto forte e vicina alla realtà : l’Università non è raffreddata, è in fase terminale. Come economista, propone tutta una serie di misure per migliorare le cose. Per prima cosa i tagli sono necessari ma devono essere fatti in modo razionale ed intelligente cominciando con l’aumento delle tasse d’iscrizione. In Italia, tutti hanno facilmente accesso all’Università grazie anche al fatto che le tasse d’iscrizione sono basse (circa 1’000-1'500 euro l’anno). Questo permette ad una grande parte dei giovani di iniziare i loro studi ma il problema viene dopo. Alla Facoltà di Economia, ad esempio, solo il 10 % si laurea. Tutti gli altri rimangono iscritti e cosi facendo pesano in maniera negativa su tutta la comunità universitaria. Perché in Italia se non superi un esame, hai altre possibilità di ripassarlo, anche dopo tre anni. Questa cosa appesantisce considerevolmente la burocrazia e l’intera organizzazione dell’Università.
Nella maggior parte degli altri paesi, le possibilità di sostenere nuovamente un esame sono molto meno numerose, infatti se questo non viene superato entro l’anno, è completamente da rifare. Cosa che scoraggia i meno motivati e grazie a questo sistema solo i migliori ce la fanno. Un’altra cosa che propone questa professoressa è l’integrazione del numero chiuso sempre con la stessa idea di selezione. L’altro grande problema che segnala sono i concorsi per i ricercatori che molto spesso sono già tutti decisi. Più un’università ne organizza, meno gli allievi s’iscrivono e poco a poco sparisce. Bisogna dunque rafforzare i controlli per evitare questo fenomeno.
Per tanti, l’unica possibilità di lavorare come ricercatore è di partire all’estero dove gli italiani sono accolti a braccia aperte, sopratutto nelle materie scientifiche dove eccellono. La conclusione di questa piccola riflessione è di proporre al nostro Ministro dell’Educazione Maria Stella Gelmini di fare in primo luogo un reale lavoro di confronto tra le nostre università e quelle degli altri paesi europei. Sono sicura che si potrebbero trovare numerose soluzioni per migliorare la vita di tutti quelli che frequentano l’Università.
Etichette:
concorsi,
gelmini,
instruction,
istruzione,
italie,
recherche,
ricatori,
ricerca,
tremonti,
università,
université
mercoledì 26 gennaio 2011
"I have no dream"
C’est un des slogans de Cetto Laqualunque, un personnage créé il y a 8 ans maintenant, par le formidable Antonio Albanese, une star de la satire politique en Italie. Ces jours sort dans les salles le film qui voit, comme protagoniste principal, cet entrepreneur calabrais qui décide de se présenter comme syndic de sa ville d’origine, afin de sauvegarder ses intérêts économiques. Pour améliorer son image et son quota de popularité dans les sondages, on lui conseille d’aller à l’église et de se balader le dimanche avec sa femme. Ça marche, jusqu’à un certain point.
Le réalisateur, Giulio Manfredonia n’avait certainement pas prévu que la sortie du film, coïnciderait avec les nouveaux ennuis judiciaires de notre Président du Conseil, Silvio Berlusconi. Les deux hommes ont en commun le sens des affaires et le goût des belles femmes. Mais Cetto Laqualunque ne s’inspire pas seulement aux hommes politiques mais à toute une série d’individus qui, d’une manière ou d’une autre, démontre un piètre sens civique.
Sous la satire se cache avant tout un film qui dénonce tout ce que l’on peut trouver de pire dans ce pays. Tout ce qui le fait dysfonctionner : la corruption, le manque de respect pour la nature et les femmes, la mauvaise éducation des enfants, la négligence et l’insouciance, l’égoïsme à outrance ou encore le narcissisme exacerbé. Cetto est un homme vulgaire et présomptueux, sans aucun bon sens et bon goût, sans morale et sans pudeur. Exagéré ? Pas tant que ça quand on voit ce qui se passe actuellement. Évidemment, tous ces défauts sont concentrés dans une même personne et dans la réalité, on peut espérer qu’un tel individu n’existe pas. Mais Albanese estime que c’est un personnage modéré au jour d’aujourd’hui !
Quelques semaines avant la sortie du film, des stands ont été organisés dans les principales places du pays en faveur de sa candidature afin de promouvoir le film et ils ont été pris d’assaut par de nombreux fans. Le site http://www.partitodupilu.it/ a déjà reçu plus de 200 mille visiteurs. Le but était également de voir qui voterait pour lui et les signatures ont été nombreuses en sa faveur. Mais est-ce que le film sera lui aussi un succès ? Ce n’est pas gagné d’avance car il faut convaincre l’italien moyen à aller le voir, c’est bien connu, une certaine partie du public préfère les films légers. Avec Cetto, on rit beaucoup, mais c’est un rire amer qui nous pousse à la réflexion et à l’indignation. Le film sera présenté à la Berlinale de Berlin du 10 au 20 février 2011.
Le réalisateur, Giulio Manfredonia n’avait certainement pas prévu que la sortie du film, coïnciderait avec les nouveaux ennuis judiciaires de notre Président du Conseil, Silvio Berlusconi. Les deux hommes ont en commun le sens des affaires et le goût des belles femmes. Mais Cetto Laqualunque ne s’inspire pas seulement aux hommes politiques mais à toute une série d’individus qui, d’une manière ou d’une autre, démontre un piètre sens civique.
Sous la satire se cache avant tout un film qui dénonce tout ce que l’on peut trouver de pire dans ce pays. Tout ce qui le fait dysfonctionner : la corruption, le manque de respect pour la nature et les femmes, la mauvaise éducation des enfants, la négligence et l’insouciance, l’égoïsme à outrance ou encore le narcissisme exacerbé. Cetto est un homme vulgaire et présomptueux, sans aucun bon sens et bon goût, sans morale et sans pudeur. Exagéré ? Pas tant que ça quand on voit ce qui se passe actuellement. Évidemment, tous ces défauts sont concentrés dans une même personne et dans la réalité, on peut espérer qu’un tel individu n’existe pas. Mais Albanese estime que c’est un personnage modéré au jour d’aujourd’hui !
Quelques semaines avant la sortie du film, des stands ont été organisés dans les principales places du pays en faveur de sa candidature afin de promouvoir le film et ils ont été pris d’assaut par de nombreux fans. Le site http://www.partitodupilu.it/ a déjà reçu plus de 200 mille visiteurs. Le but était également de voir qui voterait pour lui et les signatures ont été nombreuses en sa faveur. Mais est-ce que le film sera lui aussi un succès ? Ce n’est pas gagné d’avance car il faut convaincre l’italien moyen à aller le voir, c’est bien connu, une certaine partie du public préfère les films légers. Avec Cetto, on rit beaucoup, mais c’est un rire amer qui nous pousse à la réflexion et à l’indignation. Le film sera présenté à la Berlinale de Berlin du 10 au 20 février 2011.
"I have no dream"
E’ uno degli slogan di Cetto Laqualunque, un personaggio creato otto anni fa dal formidabile Antonio Albanese, una star della satira politica in Italia. Oggi esce al cinema il film che vede, come protagonista, questo imprenditore calabrese che decide di candidarsi a sindaco della sua città per salvaguardare i suoi interessi economici. Per migliorare la sua immagine e la sua popolarità, gli consigliano di farsi vedere in chiesa e in giro con la moglie. Funziona ma solo sino a un certo punto.
Il regista Giulio Manfredonia non aveva di certo previsto che l’uscita del film avrebbe coinciso con i nuovi problemi giudiziari del nostro Presidente del Consiglio Silvio Berlusconi. I due uomini hanno in comune il senso degli affari e il gusto in materia di belle donne. Ma Cetto Laqualunque non s’ispira solo a uomini politici ma a tutta una serie di individui che, in un modo o in un altro, dimostrano poco senso civico.
Sotto la satira si nasconde prima di tutto un film che denuncia tutto il peggio che si può trovare in questo paese. Tutto quello che lo fa funzionare male : la corruzione, la mancanza di rispetto nei confronti della natura o della donna, la cattiva educazione dei figli, la negligenza e l’incuranza, l’egoismo a oltranza o ancora il narcisismo esacerbato. Cetto è un uomo volgare e presuntuoso, senza alcun buon senso né buon gusto, senza morale né pudore. Esagerato ? Non cosi tanto quando si vede cosa sta succedendo attualmente in Italia. Certo, tutti questi difetti concentrati nella stessa persona sono tanti e si spera che nella realtà non esista. Ma Albanese stesso ritiene,visto quel che succede attualmente, sia un personaggio moderato !
Qualche settimana prima dell’uscita del film sono stati allestiti dei gazebo nelle principali piazze del paese a favore della sua candidatura con lo scopo di promuovere il film e sono stati presi d’assalto dai numerosi fan. Il sito http://www.partitodupilu.it/ ha già registrato più di 200 mila visitatori. L’idea era anche capire chi avrebbe votato per lui e le firme raccolte sono state numerose in suo favore. Ma anche il film sarà un grande successo? Non è cosi facile perché bisogna convincere l’italiano “medio” ad andarlo a vedere perché si sa, una parte del pubblico vuole vedere film leggeri . Con Cetto si ride molto, ma è un ridere amaro che ci porta alla riflessione ma anche all’indignazione. Il film sarà presentato alla Berlinale di Berlino che avrà luogo dal 10 al 20 febbraio del 2011.
sabato 22 gennaio 2011
De l'intérêt d'un mari riche
L’Italie vit des jours difficiles avec de continus scandales politiques (le récent «Rubygate») qui sont désormais au goût du jour. Ces événements font la une des journaux et au milieu de tout ça, un article a attiré mon attention. Une étude de l’Istat (Istituto Nazionale di Statistica) intitulée « Noi Italia » a pris en examen toutes les variations socio-économiques du pays entre 2008 et 2010. Les résultats sont déprimants. Il en ressort que la moitié des italiens ont arrêté l’école après l’école obligatoire, pas de maturité pour le 46 % des adultes entre 25 et 64 ans. Pour se faire une idée, la moyenne européenne est de 27.9 %. Et chez les jeunes ce n’est pas mieux : un sur cinq n’étudie pas et ne travaille pas, ce qui représente en chiffre le 21.2 % des jeunes entre 15 et 29 ans, le pourcentage le plus élevé en Europe.
Plutôt préoccupant quand on en pense que l’instruction est une chose capitale non seulement pour chaque individu mais aussi pour la société. Une population instruite est plus à même de raisonner et de se défendre. L’ignorance rend vulnérable et notre classe dirigeante l’a bien compris. Elle ne nous pousse pas à nous cultiver ou à être plus intelligents. Notre Premier lui-même donne un (mauvais) exemple de ce que l’italien moyen devrait être : ambitieux, grand séducteur amateurs de femmes, blagueur et insouciant. Il a même osé conseiller aux jeunes femmes de chercher un mari riche plutôt qu’un travail.
Un autre exemple récent m’a semblé très révélateur de ce que vit l’Italie aujourd’hui. Il y a quelques jours, Berlusconi a fait une déclaration sur une de ses chaînes de télévision dans le but de minimiser son implication dans l’affaire baptisée «Rubygate» (qui mériterait un article à soi) pour annoncer aux citoyens que, depuis sa séparation, il a une relation stable avec une personne dont le nom est resté secret, jusqu’à aujourd’hui. Tout le monde se pose donc la question : qui est cette mystérieuse femme ? Et chacun y va de son hypothèse. Un journaliste a demandé au père d’une jeune fille de 29 ans que l’on suspecte être l’élue, s’il confirmait les rumeurs et sa réponse a été « Si seulement ! ». Les pères ne sont plus ce qu’ils étaient.
Un autre chiffre me laisse très perplexe : 53 % de la population ne lit jamais pendant son temps libre ! Cela me paraît vraiment incroyable. Je savais que les italiens lisaient peu mais pas à ce point là et je me demande bien pourquoi. Les livres coûtent chers ? L’omniprésence de la télévision qui prend toute la place ? La paresse ? Les gens ont besoin d’exemples positifs et si l’on jette un coup d’œil aux programmes télévisuels, le niveau est décidemment très bas. En résumé, pas de quoi se réjouir dans un pays qui ne lit pas, dont l’instruction est au plus bas, le chômage au plus haut et dont le gouvernement coupe les budgets de l’Instruction et de l’Université.
L’interesse di trovarsi un marito ricco
L’Italia sta attraversando dei giorni difficili con i continui scandali politici (il recente “Rubygate”) che sono oramai quasi quotidiani. Questi eventi riempiono tutti i giornali e in mezzo a tutte queste notizie, ce n’è una che ha attirato la mia attenzione. E’ uno studio recente dell’Istat “Noi Italia” che ha preso in esame tutte le variazioni socio-economiche del paese dal 2008 al 2010. I risultati sono deprimenti. Ne esce che la metà degli italiani ha lasciato gli studi dopo la licenza media, niente diploma per il 46 % degli adulti tra i 25 ed i 64 anni. Per farsi un’idea, la media europea è del 27.9 %. E per i giovani non è meglio : uno su cinque non studia né lavora, una percentuale pari al 21.2 % dei ragazzi tra i 15 e i 29 anni che è la più alta dell’Unione Europea.
E’ piuttosto preoccupante quando si sa che l’istruzione è un elemento capitale non solo per ogni individuo ma anche per la nostra società. Una popolazione istruita può ragionare e difendersi. L’ignoranza rende vulnerabili e la nostra classe politica l’ha capito bene. Non ci spinge a diventare più intelligenti e colti. Il nostro Premier stesso ci da un (cattivo) esempio di come dovrebbe essere l’italiano medio : ambizioso, grande donnaiolo, scherzoso e spensierato. Ha anche osato consigliare alle giovani ragazze di andare a caccia di un marito ricco piuttosto che di un lavoro.
Ecco un altro esempio recente che mi è apparso molto significativo di quello che sta succedendo in Italia oggi. Qualche giorno fa, Berlusconi ha fatto una dichiarazione in televisione con lo scopo di minimizzare il suo coinvolgimento nello scandalo “Rubygate” (che meriterebbe un articolo a sé) per annunciare ai cittadini che, dalla sua separazione, ha una relazione stabile con una donna il cui nome è rimasto segreto sino a oggi. Tutto si chiedono : chi sarà questa misteriosa donna ? Un giornalista ha chiesto al padre di una delle giovani ragazze sospettate di essere la prescelta, se confermava le voci e la sua risposta è stata “Magari !”. I padri non sono più quelli di una volta.
Un’altra percentuale mi ha lasciata molto perplessa : il 53 % della popolazione non legge neanche un libro l’anno ! Mi sembra proprio incredibile. Sapevo che gli italiani leggevano poco ma non cosi poco e mi chiedo il perché. I libri costano troppo cari ? La presenza invadente della televisione che prende tutto lo spazio ? La pigrizia ? La gente ha bisogno di esempi positivi e vedendo i programmi televisivi proposti devo dire che, secondo me, il livello è decisamente basso. In poche parole, non c’è niente da rallegrarsi in un paese dove non si legge, dove l’istruzione è ai livelli più bassi, la disoccupazione ai più alti e dove il Governo taglia i fondi per la Scuola e l’Università.
Plutôt préoccupant quand on en pense que l’instruction est une chose capitale non seulement pour chaque individu mais aussi pour la société. Une population instruite est plus à même de raisonner et de se défendre. L’ignorance rend vulnérable et notre classe dirigeante l’a bien compris. Elle ne nous pousse pas à nous cultiver ou à être plus intelligents. Notre Premier lui-même donne un (mauvais) exemple de ce que l’italien moyen devrait être : ambitieux, grand séducteur amateurs de femmes, blagueur et insouciant. Il a même osé conseiller aux jeunes femmes de chercher un mari riche plutôt qu’un travail.
Un autre exemple récent m’a semblé très révélateur de ce que vit l’Italie aujourd’hui. Il y a quelques jours, Berlusconi a fait une déclaration sur une de ses chaînes de télévision dans le but de minimiser son implication dans l’affaire baptisée «Rubygate» (qui mériterait un article à soi) pour annoncer aux citoyens que, depuis sa séparation, il a une relation stable avec une personne dont le nom est resté secret, jusqu’à aujourd’hui. Tout le monde se pose donc la question : qui est cette mystérieuse femme ? Et chacun y va de son hypothèse. Un journaliste a demandé au père d’une jeune fille de 29 ans que l’on suspecte être l’élue, s’il confirmait les rumeurs et sa réponse a été « Si seulement ! ». Les pères ne sont plus ce qu’ils étaient.
Un autre chiffre me laisse très perplexe : 53 % de la population ne lit jamais pendant son temps libre ! Cela me paraît vraiment incroyable. Je savais que les italiens lisaient peu mais pas à ce point là et je me demande bien pourquoi. Les livres coûtent chers ? L’omniprésence de la télévision qui prend toute la place ? La paresse ? Les gens ont besoin d’exemples positifs et si l’on jette un coup d’œil aux programmes télévisuels, le niveau est décidemment très bas. En résumé, pas de quoi se réjouir dans un pays qui ne lit pas, dont l’instruction est au plus bas, le chômage au plus haut et dont le gouvernement coupe les budgets de l’Instruction et de l’Université.
L’interesse di trovarsi un marito ricco
L’Italia sta attraversando dei giorni difficili con i continui scandali politici (il recente “Rubygate”) che sono oramai quasi quotidiani. Questi eventi riempiono tutti i giornali e in mezzo a tutte queste notizie, ce n’è una che ha attirato la mia attenzione. E’ uno studio recente dell’Istat “Noi Italia” che ha preso in esame tutte le variazioni socio-economiche del paese dal 2008 al 2010. I risultati sono deprimenti. Ne esce che la metà degli italiani ha lasciato gli studi dopo la licenza media, niente diploma per il 46 % degli adulti tra i 25 ed i 64 anni. Per farsi un’idea, la media europea è del 27.9 %. E per i giovani non è meglio : uno su cinque non studia né lavora, una percentuale pari al 21.2 % dei ragazzi tra i 15 e i 29 anni che è la più alta dell’Unione Europea.
E’ piuttosto preoccupante quando si sa che l’istruzione è un elemento capitale non solo per ogni individuo ma anche per la nostra società. Una popolazione istruita può ragionare e difendersi. L’ignoranza rende vulnerabili e la nostra classe politica l’ha capito bene. Non ci spinge a diventare più intelligenti e colti. Il nostro Premier stesso ci da un (cattivo) esempio di come dovrebbe essere l’italiano medio : ambizioso, grande donnaiolo, scherzoso e spensierato. Ha anche osato consigliare alle giovani ragazze di andare a caccia di un marito ricco piuttosto che di un lavoro.
Ecco un altro esempio recente che mi è apparso molto significativo di quello che sta succedendo in Italia oggi. Qualche giorno fa, Berlusconi ha fatto una dichiarazione in televisione con lo scopo di minimizzare il suo coinvolgimento nello scandalo “Rubygate” (che meriterebbe un articolo a sé) per annunciare ai cittadini che, dalla sua separazione, ha una relazione stabile con una donna il cui nome è rimasto segreto sino a oggi. Tutto si chiedono : chi sarà questa misteriosa donna ? Un giornalista ha chiesto al padre di una delle giovani ragazze sospettate di essere la prescelta, se confermava le voci e la sua risposta è stata “Magari !”. I padri non sono più quelli di una volta.
Un’altra percentuale mi ha lasciata molto perplessa : il 53 % della popolazione non legge neanche un libro l’anno ! Mi sembra proprio incredibile. Sapevo che gli italiani leggevano poco ma non cosi poco e mi chiedo il perché. I libri costano troppo cari ? La presenza invadente della televisione che prende tutto lo spazio ? La pigrizia ? La gente ha bisogno di esempi positivi e vedendo i programmi televisivi proposti devo dire che, secondo me, il livello è decisamente basso. In poche parole, non c’è niente da rallegrarsi in un paese dove non si legge, dove l’istruzione è ai livelli più bassi, la disoccupazione ai più alti e dove il Governo taglia i fondi per la Scuola e l’Università.
Etichette:
berlusconi,
cultura,
culture,
école,
instruction,
istat,
istruzione,
italia,
italie,
lecture,
lettura,
politica,
politique,
scuola,
società,
société
Iscriviti a:
Post (Atom)