giovedì 18 novembre 2010

Le sens de l'amitié selon Berlusconi


Article du 23.04.2008

Vous avez peut-être vu cette photo prise lors d'une conférence de presse en Sardaigne. Berlusconi et Putin s'amusent, complices et notre Premier déclare : "C'est grâce à l'amitié que l'on résout les problèmes". L’ambiance est conviviale jusqu'au moment où une journaliste russe pose une question à Putin au sujet de son divorce. Berlusconi montre immédiatement sa solidarité à Putin et il fait semblant de fusiller l'impertinente. Les photographes sont là pour fixer sur image ce moment. Les collègues journalistes italiens consolent la malheureuse : "t'inquiètes pas, il plaisantait ». Un humour pas vraiment facile à comprendre pour un non-italien.

Alors que tout le monde se demande s'il tiendra toutes les promesses de sa récente campagne électorale, ses adversaires sont déjà entrain d'imaginer comment faire capoter son nouveau gouvernement. On l'a vu avec Prodi, l'anti-berlusconisme ne paie pas. Cela fait perdre inutilement de l'énergie et surtout, cela ne fait pas avancer le pays. Et puis on a les dirigeants que l'on mérite. L’Italie est peu crédible face à la communauté européenne qui, économiquement parlant, est un véritable désastre.

Les amis avec qui j'ai l'occasion de commenter ces dernières élections, sont plutôt surpris que Berlusconi ait été réélu une troisième fois. J'ai l’impression que sa campagne électorale avec celle du parti de La Lega Nord ont payé car ils ont traité de sujets tels que l'immigration clandestine, la précarité, le fédéralisme, l'abaissement des impôts etc. On sait à quel point les mots ont du pouvoir quand les choses vont mal. Une partie de l'électorat de gauche, comme par exemple les ouvriers, ont changé leur fusil d'épaule, histoire de voir si cela peut changer les choses. La situation économique est tellement mauvaise que beaucoup sont allés à l'encontre de leur cœur et ont voté pour la première fois à droite. Mais le plus dur reste à venir. J'espère juste que Le Cavaliere, ne perdra pas trop de temps avec la politique internationale et qu'il se concentrera sur son pays. Il en a bien besoin.


Il senso dell’amicizia secondo Berlusconi


Forse avete visto questa foto scattata durante una conferenza stampa in Sardegna. Berlusconi e Putin si divertono, complici e il nostro Premier dichiara: “E' grazie a l’amicizia che si risolvono i problemi”. Tutto fila liscio sino a quando una giornalista russa chiede a Putin del suo divorzio. Berlusconi dimostra subito la sua solidarietà e fa finta di fucilare l’impertinente. I fotografi immortalano quest’istante. I colleghi giornalisti italiani tentano di consolare la giornalista : “non preoccuparti, stava scherzando”. Un humour un po’ difficile da capire per un non-italiano.

Intanto, tutti si chiedono se rispetterà le promesse della sua recente campagna elettorale e i suoi avversarsi stano già immaginando come fare cadere il suo nuovo governo. L’abbiamo visto con Prodi, l’anti-berlusconismo non paga. Fa perdere inutilmente energie e, soprattutto, non fa andare avanti il paese. E poi, si hanno i dirigenti che ci si merita. L’Italia è un paese poco credibile di fronte alla comunità europea che, economicamente parlando, è un vero disastro.

Tra lì amici con i quali ho l’occasione di commentare queste ultime elezioni, qualcuno si sorprende di questa nuova (e terza) vittoria di Berlusconi. Penso che la sua campagna elettorale, insieme alla Lega Nord, abbia fatto colpo perché ha parlato d’immigrazione clandestina, di precarietà, di federalismo fiscale, di riduzione delle tasse ecc. Si sa quanto sono potenti le parole quando le cose vanno male. Una parte dell’elettorato di sinistra, come gli operai ad esempio, ha votato diversamente con la speranza di un cambiamento. La situazione economica è cosi fragile che tanti hanno fatto una scelta di ragione e non di cuore votando a destra per la prima volta. Ma il più duro resta a venire. Spero che il Cavaliere ne perderà troppo tempo con la politica internazionale e che si concentrerà sul suo paese perché ne abbiamo veramente bisogno.

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