Article du 05.03.2008
Il semblerait, d’après plusieurs études sur le sujet, que les jeunes d'aujourd'hui ont une qualité de vie moins bonne que celle de leurs parents. Leur futur ici est à durée déterminée au même nom que les contrats de travail précaires, pour ceux qui ont la chance d'en avoir un. En effet, pas facile pour un jeune qui termine ses études d'imaginer une indépendance économique.
Tout d'abord, il y a le problème du travail. Ici, on les appelle « ragazzi del call-center » : des jeunes diplômés universitaires qui acceptent, comme premier job, un travail de téléphoniste pour un salaire moyen de 1000 euros pour 40 heures par semaine. Souvent, leur contrat ne prévoit ni les vacances ni les maladies. Sans parler des conditions de travail "à la chaîne" : la même phrase répétée une centaine de fois par jour, souvent sans même pouvoir prendre des pauses et avec beaucoup de stress à gérer. Plutôt aliénante comme première expérience professionnelle.
Quand les premiers call-center ont fait leur apparition, y travailler était synonyme d'hyper-flexibilité, de précarité et de bas salaires. En un mot, ce n'était pas très glorieux. Aujourd'hui, pour beaucoup, c'est devenu un travail à part entière et pas seulement par choix. Car, malgré leurs compétences, le marché n'offre rien de mieux. Et puis, il est difficile de trouver un travail qui corresponde aux études suivies, à une passion ou à de précises qualifications. Alors, les jeunes se contentent de ce qu’ils trouvent et les employeurs en profitent pour leur offrir le minimum de prestations. Une étude récente montre que 17’000 jeunes sont employés dans ce type d'entreprise. Sur un échantillon de 500 personnes, 176 ont un diplôme universitaire. Et puis, il y a le problème récurrent du temps partiel, très souvent imposé : impossible de louer un appartement quand on gagne 580 euro par mois.
Mais ce type de travail peut aussi donner lieu à des expériences particulières comme celle de Michela Murgia qui raconte, dans son livre intitulé "Il mondo deve sapere : Romanzo tragicomico di una telefonista precaria" paru en 2006 chez ISBN Edizioni, six mois passés dans un call-center. Son livre décrit en détail comment se passe une journée type avec un humour grinçant et un efficace sens critique.
Generazione call-center
Sembrerebbe, secondo vari studi su questo tema, che i giovani hanno una qualità di vita peggiore rispetto a quella dei loro genitori. Il loro futuro è a durata determinata, come i contratti precari di lavoro, per quelli che hanno la fortuna di averne uno. In effetti, non è facile per un giovane che finisce i suoi studi universitari di immaginare un’indipendenza economica.
Prima di tutto, c’è il problema del lavoro. Qua, si chiamano i “ragazzi del call-center”. Sono giovani laureati che accettano di lavorare come telefonisti per uno stipendio medio di 1000 euro al mese e quaranta ore a settimana. Spesso, il contratto non prevede né malattie né ferie. Senza parlare delle condizioni di lavoro “alla catena” : la stessa frase ripetuta centinaie di volte al giorno, spesso senza potere fare delle pause e con tanto stress da gestire. Piuttosto alienante come prima esperienza lavorativa.
Quando i primi call-center sono arrivati, lavorarci era sinonimo di precarietà, flessibilità e stipendi bassi. In poche parole, non era molto glorioso. Oggi, per tanti, è diventato un lavoro vero e proprio e non solo per scelta. Perche, nonostante le loro competenze, il mercato non offre niente di meglio. E poi, è molto difficile trovare un impiego che corrisponda agli studi, a una passione o a qualifiche specifiche. I giovani si accontentano di quello che trovano e i datori di lavoro ne approfittano per offrire il minimo possibile. Uno studio recente dimostra che 17'000 giovani lavorano in questo tipo d’imprese. Su un campione di 500 persone, 176 sono laureati. E poi, c’è anche il problema del lavoro part-time, molto spesso imposto. Impossibile affittare un appartamento quando si guadagnano 580 euro al mese…
Per quelli che ancora non l’hanno letto vi raccomando il libro di Michele Murgia “Il mondo deve sapere : romanzo tragicomico di una telefonista precaria” pubblicato nel 2006 da ISBN Edizioni dove racconta sei mesi passati in un call-center. Il suo libro descrive questo mondo con grande ironia e un senso critico efficiente.
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